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Poutine : Le président russe ordonne un cessez-le-feu les 6 et 7 janvier en Ukraine !

jeudi 5 janvier 2023 | Infos et Actualités

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine ordonne un cessez-le-feu les 6 et 7 janvier

Avant cette annonce, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait exhorté son homologue russe à mettre en place un « cessez-le-feu unilatéral » en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné le 5 janvier 2022 à ses forces d’appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les 6 et 7 janvier à l’occasion du Noël orthodoxe.

Des appels à un cessez-le-feu en Ukraine se sont fait entendre en Russie comme à l’étranger ce jeudi 5 janvier, moins d’une semaine après une frappe ukrainienne particulièrement meurtrière qui a provoqué la mort d’au moins 89 soldats russes dans l’est. Ils ont été partiellement entendus.

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce jeudi à ses forces d’appliquer un cessez-le-feu en Ukraine les vendredi 6 et samedi 7 janvier à l’occasion du Noël orthodoxe, a indiqué le Kremlin. « Compte tenu de l’appel de Sa Sainteté le patriarche Kirill, j’instruis le ministre russe de la Défense d’introduire un régime de cessez-le-feu sur toute la ligne de contact entre les parties en Ukraine à partir de 12 heures le 6 janvier de cette année jusqu’à 24 heures le 7 janvier », a-t-il indiqué dans le communiqué du Kremlin.

Un peu avant cette annonce, le patriarche de l’Eglise orthodoxe russe Kirill avait proposé un cessez-le-feu en Ukraine durant la fête de Noël orthodoxe, le 7 janvier. « Je m’adresse à toutes les parties impliquées dans le conflit fratricide pour les appeler à instaurer un cessez-le-feu et sceller une trêve de Noël de 12 heures le 6 janvier à minuit le 7 janvier », avait-il écrit dans un message posté sur le site Internet de l’Eglise.

Cette trêve devait, selon lui, permettre aux orthodoxes de pouvoir « assister aux offices de la veille et du jour de Noël » en Ukraine.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait lui aussi appelé Vladimir Poutine à un « cessez-le-feu unilatéral » ce jeudi matin. Lors d’une conversation téléphonique avec Recep Tayyip Erdogan, le chef de la Fédération de Russie avait « répété que la Russie était ouverte à un dialogue sérieux – à condition que les autorités de Kiev se conforment aux exigences bien connues et exprimées à plusieurs reprises », selon un communiqué du Kremlin. Le président Volodymyr Zelensky a pour l’heure toujours refusé de négocier avec Vladimir Poutine, insistant sur l’objectif du retour de tous les territoires occupés dans le giron de Kiev par la voie militaire.

La « négligence des commandants » à blâmer pour la mort de 89 soldats russes

L’annonce du bilan du bombardement ukrainien dans la nuit du Nouvel An qui a fait au moins 89 morts à Makiivka – le plus lourd en une seule attaque admis par Moscou depuis le début de l’offensive en février – n’a pas manqué de susciter de nouvelles critiques envers le commandement militaire, déjà fustigé depuis lundi pour son « incompétence » par des correspondants et commentateurs. La patronne de la chaîne RT, le fer de lance de la propagande du Kremlin à l’international, Margarita Simonian, a appelé à publier les noms des officiers russes impliqués et à prendre « la mesure de leur responsabilité ».

De nombreux Russes demandent sur les réseaux sociaux, une enquête transparente sur les circonstances de la frappe. « Ce ne sont pas les téléphones portables et leurs propriétaires qui sont à blâmer, mais la négligence banale des commandants, qui, j’en suis sûr, n’ont même pas essayé de réinstaller le personnel » hors du bâtiment, a fustigé le groupe « Notes d’un vétéran » sur Telegram, qui rassemble 200 000 abonnés.

« Aucune lamentation » de la part de Washington

En réaction à ce nouveau revers russe, John Kirby, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a déclaré mercredi 4 janvier à la presse qu’il n’y a « aucune lamentation de la part de l’administration (américaine). C’est la guerre. Les Ukrainiens ont été envahis et ils ripostent et se défendent ». « Les soldats russes qui se trouvent sur leur territoire sont une cible légitime d’action militaire pour l’Ukraine, point final », a-t-il ajouté. « Nous fournissons et nous continuerons à fournir (aux Ukrainiens) les équipements et l’aide dont ils ont besoin pour se défendre. Et oui, nous avons fourni des Himars et nous pourrions très bien en fournir d’autres à l’avenir », a averti le porte-parole.

Les bombardements reprennent dans le Donetsk et font cinq morts

Plusieurs villes situées dans le Donetsk ont été touchées par des bombardements au cours de ces dernières 24 heures, selon un message posté par le gouverneur de la région sur Telegram. Les combats font toujours rage pour gagner du terrain dans les deux camps, dans cette Oblast revendiqué comme annexé par la Fédération de Russie depuis septembre. Selon le bilan quotidien de la présidence ukrainienne, cinq personnes ont été tuées et huit blessées ces dernières 24 heures.

La France offre les premiers chars occidentaux à l’Ukraine

Lors d’un entretien téléphonique, Emmanuel Macron a pour sa part annoncé par téléphone le 4 janvier à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky que la France livrerait à l’Ukraine des « chars de combat légers » AMX-10 R de fabrication française, selon l’Elysée.

« C’est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes », a affirmé la présidence Française. Selon Paris, Emmanuel Macron, qui a réaffirmé à Volodymyr Zelensky le « soutien indéfectible » de la France « jusqu’à la victoire », a ainsi voulu « manifester la pérennité et la continuité » de l’aide militaire française. Sur Twitter, Volodymyr Zelensky a remercié la France pour cette nouvelle aide. Le nombre de chars et les délais de livraisons n’ont pas été précisés.

« Poutine est mourant »

Les rumeurs sur l’état de santé de Vladimir Poutine sont récurrentes. Dans une interview diffusée par la chaîne de télévision américaine ABC, mercredi 4 janvier, Kyrylo Boudanov, le directeur du renseignement militaire ukrainien, assure que le président russe est « mourant ». « Nous pensons que c’est un cancer », explique ce haut cadre militaire, qui dit avoir eu accès à ses renseignements de « sources humaines » même si cela est invérifiable car rien n’a été communiqué officiellement.

Des prisonniers russes libérés après avoir combattu en Ukraine

Un premier groupe d’hommes russes qui avaient été recrutés en prison par la milice Wagner, a été amnistié et libéré pour avoir accepté de combattre en Ukraine, a annoncé ce jeudi le patron du groupe paramilitaire, dont les hommes sont présents sur le front aux côtés de l’armée russe. « Vous avez travaillé jusqu’au bout de votre contrat. Vous avez travaillé honorablement, avec dignité », déclare-t-il dans une vidéo diffusée par l’agence de presse russe Ria Novosti, aux cotés d’hommes aux visages floutés. Il a appelé la société russe à « traiter avec le plus grand respect » ces hommes qui ont combattu pendant six mois en échange de leur liberté.

Source : Lexpress.fr via afp.com/Valery SHARIFULIN /
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Voir aussi : Sources et références…
https://www.lexpress.fr/monde/guerre-en-ukraine-les-commandants-russes-critiques-apres-lattaque-de-makiivka-W54VHOFX5ZH4RDJM3V4B4XRLDA/
https://www.lepoint.fr/monde/vladimir-poutine-ordonne-un-cessez-le-feu-en-ukraine-les-6-et-7-janvier-05-01-2023-2503847_24.php
https://www.tf1info.fr/international/guerre-en-ukraine-russie-vladimir-poutine-ordonne-un-cessez-le-feu-de-36-heures-les-6-et-7-janvier-2023-apres-demande-kirill-2244054.html

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