Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan : Former les chefs de l’Armée de terre !
Création de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan
L’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan rassemble tous les élèves-officiers de l’armée de Terre dans une entité unique.
Son objectif est de donner à l’armée de Terre les chefs dont elle a besoin pour faire face aux chocs les plus durs et à la multiplication des menaces.
Chaque année, près de 600 officiers sortiront formés de l’une des trois écoles de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan.
La nouvelle Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan constitue le creuset et la maison-mère des officiers de l’armée de Terre. Née d’un projet ambitieux de rénovation de leur formation initiale, elle est forte de trois écoles complémentaires qui illustrent la diversité du recrutement des officiers de l’armée de Terre.
Emblème de l’Académie militaire
de Saint-Cyr Coëtquidan
Trois voies de recrutement, correspondant aux trois écoles qui la forment, sont proposées :
- L’École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM) : recrutement direct sur concours, pour une formation de trois ans ;
- L’École militaire interarmes (EMIA) : recrutement interne parmi les meilleurs sous-officiers et militaires du rang de l’armée de Terre, pour une formation de deux ans ;
- L’École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC) : nouvelle école regroupant les officiers sous contrat encadrement, spécialistes et pilotes, recrutés après un parcours universitaire, pour une formation d’un an.
Source : Centre media du ministère des Armées – Gabriel Massoni SIRPA Terre / Photo : ledauphine.com – Xavier DE COOMAN
* * *
Dommage que nous offrons dans nos écoles militaires notre savoir faire à de nombreux élèves en provenance des pays d’Afrique avec lesquels notre pays entretient des relations privilégiées.
Avec le second coup d’état au mali…la relation de la France se gâte, il est question même de retirer Barkhane du terrain…..avec les putschistes attention à l’effet boomerang !!!
Ne devient pas grand chef de guerre qui veut, la formation est une chose, avoir çà dans le sang est une autre paire de manche, elle forme les meilleurs qui se reformerons encore avec l’expérience.
Des bruits courent qu’il y aurait beaucoup de postulants étrangers pour nos écoles de guerre ?
Si cette information est vraie, Avec tout le respect que je dois à nos institutions formatrices …..Il me semblerait alors que le ministère des affaires étrangères avec l’aval du gouvernement, se livre à un je-me-fiche de nos propres valeurs.… !
Je ne pense pas que les écoles militaires coréennes, japonaises, chinoises instruisent des étrangers dans leurs écoles……pas folles la guêpe….
Les grandes écoles militaires françaises forment les élites du commandement, certains d’entre eux, deviennent de grands stratèges.
D’autres seront des nuls, des navets …pas sonner à tous le monde d’être le meilleur des meilleurs.
Je ne connais pas la nouvelle génération d’officier, J’ai connu ceux d’AFN qui à formé de bons soldats, ces derniers ont fait d’eux, de très bons officiers
Pour la nouvelle génération d’officiers, les champs de bataille n’existe pas, sauf s’ils partent en Afrique…. Restons -en là si vous voulez bien.. !
Les qualités d’un chef militaire ne sont pas donner à tous. Il faut qu’il soit en très bonne condition physique, morale, mentale.
Après le putsch de 1961 Je me souviens en arrivant dans ma nouvelle unité de commando de chasse, avoir vécu l’animosité, voir la haine de mon nouveau commandant de compagnie (4 barrettes St-Cyr de formation).
Ce dernier en opération, casquette Bigeard, pipe à la bouche, jumelle autour du cou et son radio près de lui, dirigeait les opérations toujours à l’arrière et bien loin des voltigeurs anciens para et musulmans harkis !!!
Le seul but de notre commandant, obtenir coute que coute la légion d’honneur.
Lors d’un accrochage ma section et moi-même faisions 4 prisonniers : un collecteur de fond avec une belle somme d’argent 1 million 5 de franc) une infirmière et deux soldats FLN transportant dans deux sacs à dos des denrées alimentaires et produit pharmaceutiques.
Au moment de l’interception, ils ouvrent le feu sur nous, nous abattons les deux pourvoyeurs médicamenteux, les deux autres prennent la fuite…pendant que mes camarades rattrape la soignante, je rattrape le collecteur de fond …j’évite de justesse presque à bout portant la balle de son Beretta.
Nous ramenons les deux prisonniers au commandant……avec la somme d’argent, deux mitraillettes, un Beretta, les deux sacs.
Les jours passe…ne voyant rien venir…je me rends au marabout dortoir/bureau du commandant pour lui demandez des comptes sur l’argent et le pourquoi et le comment les hommes n’ont rien obtenu en citation/promotion.
Putain que n’ai-je fait…..un esclandre de menace pleuvent sur moi…..comme tout Corse qui se respecte, je n’en reste pas là…..je l’informe qu’une balle l’attend au prochain accrochage pour usurpation d’argent.
Il a étouffé l’histoire, le pognon, les choses en sont rester-là. Des deux cotés, de la méfiance !!!
En 2012 avec mon sergent-chef, nous avons fait des recherches sur lui en passant des annonces dans des rubriques ancien combattant.
Peut-être un mois plus tard je reçois un coup de téléphone d’un Colonel…..qui me demande si je connais le commandant……je précise que oui et j’explique le but de notre recherche…..
Point étonnez du tout le colonel me stipule qu’au cercle des officiers de leurs promotion, qu’il n’a pas été une grosse perte pour eux le jour ou il est décédé.
Pour conclure la valeur d’un homme se vois sur le terrain et non pas sur le banc d’une école.