Armement : Un nouvel A400M Atlas pour les armées françaises
Le ministère des Armées reçoit son 18e avion de transport militaire A400M Atlas ce 2 avril 2021
Florence Parly, ministre des Armées, salue l’arrivée prochaine du 18e A400M Atlas français sur la base aérienne 123 « Commandant Charles Paoli » d’Orléans-Bricy, suite à sa réception par la Direction générale de l’armement (DGA).
Il s’agira pour la France du premier A400M neuf doté de toutes les capacités du standard le plus moderne, permettant en particulier : le largage de parachutistes en simultané par les deux portes latérales de l’appareil et le vol automatique à très basse altitude.
L’A400M Atlas fer de lance de l’aviation de transport
L’A400M Atlas poursuit sa montée en puissance pour devenir à terme le fer de lance de l’aviation de transport pour les missions « d’entrée en premier » : être capable d’intervenir en première ligne, en milieu contesté, au cœur d’un dispositif complexe et connecté.
La Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 prévoit la livraison par Airbus de onze A400M durant cette période, soit un total de 25 aéronefs en service fin 2025. Ce programme représente plus de 10 000 emplois directs en Europe dont 2 400 en France. Plus de 80 entreprises sont impliquées sur le territoire national, dont une grande quantité de Petites et moyennes entreprises (PME).
Au-delà d’améliorations de son avionique, de ses commandes de vol et moteurs, ce 18e A400M Atlas est le premier aéronef de ce standard livré neuf à l’armée de l’Air et de l’Espace. Il possède un jeu de réservoirs complémentaires CHT (Cargo Hold Tank) pouvant être installé dans la soute, qui lui permet d’accroître sa capacité de ravitaillement en vol. De plus, l’appareil est doté des deux nouvelles capacités certifiées en mai 2020 par la DGA et ses homologues des six autres pays partenaires du programme.
Des capacités de largage fortement améliorées
La première ouvre pour l’armée de l’Air et de l’Espace la voie au largage en un seul passage de 116 parachutistes, simultanément par les deux portes latérales de l’avion. Il s’agit d’une amélioration significative de la capacité actuelle limitée à 30 parachutistes et par une seule porte.
Deux A400M précédemment livrés à l’armée de l’Air et de l’Espace ont déjà été modifiés pour permettre cette capacité ; trois autres le seront d’ici fin 2021.
Vol à très basse altitude en automatique
La seconde est la capacité de suivi de terrain à très basse altitude en mode automatique dans les conditions de vol à vue, une première mondiale pour un avion de transport qui témoigne de l’excellence européenne en matière d’innovation. L’extension de cette capacité en conditions de vol sans visibilité sera qualifiée en 2021 ; elle jouera un rôle primordial pour assurer l’entrée en premier de troupes ou de matériels sur un théâtre d’opérations.
L’ensemble de la flotte disposera dorénavant de ces deux nouvelles capacités au fil des livraisons.
Dans l’attente de sa mise en service opérationnel, l’A400M Atlas monte en puissance. Ses capacités permettent d’intervenir en première ligne, en milieu contesté, au cœur d’un dispositif complexe et connecté. À cette fin, il disposera d’un système d’autoprotection complet ainsi que de systèmes de transmission de données évolués. Ces systèmes pourront être mis en œuvre au travers de modes d’action tactique tels que l’aérolargage de matériels, de parachutistes, ou encore de poser d’assaut sur tout type de terrain, y compris à l’issue d’une phase de pénétration en vol à basse altitude, en tout temps, de jour comme de nuit. Enfin, l’A400M Atlas sera en mesure de réaliser des missions de ravitaillement en vol en opération.
Avion de transport militaire tactique doté d’une allonge stratégique, l’A400M Atlas permet à l’armée de l’Air et de l’Espace de réaliser des missions régulières sur tous les théâtres d’opérations extérieures et les implantations outre-mer. Il joue également un rôle essentiel dans le cadre de ponts aériens, notamment mis en place suite au passage du cyclone « Irma » et lors de la crise sanitaire actuelle en assurant des transferts de patients atteints de la Covid-19 dans le cadre de l’opération Résilience.
> Fiche LPM de l’A400M Atlas (pdf)…
Source : Centre media du ministère des Armées / Photo : CC-BY-SA Airwolfhound
* * *
Un avion qui à déjà fait preuve de fiabilité, les nouveaux équipements feront de lui la coqueluche de l’adversité.
Du moment qu’il y à de la demande, il serait idiot de ne pas réaménager les appareils pour les pays qui souhaitent s’en acquérir…..sur la technicité , nous n »avons de leçons à recevoir de personne.
Par les temps qui courent il n’est pas question de cracher dans la soupe qui représente plus de 10 000 emplois en Europe et 2 400 en France.
Outre-méditerranée, il y aura certainement des grincements de dents…souhaitons que la convoitise n’entraine pas un embargo de pièces vers l’Europe
L’A – 400 M est un appareil de qualité, donc les armées ne peuvent pour l’instant se passer tant cet avion est fiable.
Gagner des parts de marché n’est pas une mince affaire pour les industriels …l’exigence sera de plus en plus demander par les pays qui souhaite en faire l’acquisition.
Concernât les portes de largages bilatérale de l’appareil, je ne pense pas qu’une invasion parachutistes à grande échelle sera pour demain.
Un avion de cette taille avec portes bilatérale est propice au largage rapide au dessus d’une zone opérationnel.
Le parachutiste s’il n’est pas attendu reste un effet de surprise pour l’adversaire
Autrement ce dernier ne sait pas ce qui l’attend au sol / avant de l’atteindre !!!
Entré en service en 2013…..Le projet d’appel d’offres a connu de nombreux retards et surcoûts.
Comme dans tous les domaines industriels de l’armement, il y à de la rudesse dans la concurrence …..
Airbus n’est pas le seul à s’attaquer à la domination du C-130 américain, du japonais Kawasaki et du brésilien Embraer qui souhaitent prendre une part du gâteau.
L’important face à l’adversité, c’est que nous puissions et si besoins est, faire un tout petit geste commercial pour remplir les carnets de commandes des contrats d’achats……
Quand à l’intérêt de larguer des parachutistes des deux cotés de l’avion, relève des besoins utiles et nécessaires à la situation.