Renseignement militaire : La DRM dans la crise, incertitudes et interrogations…

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Renseignement militaire : La DRM dans la crise, incertitudes et interrogations…

Le renseignement militaire français en crise !

La Direction du renseignement militaire a changé de patron en pleine guerre d’Ukraine, sur fond de méfiance entre services.

Le limogeage express du général Éric Vidaud, patron de la Direction du renseignement militaire (DRM), fin mars, a provoqué un choc. En pleine guerre livrée par la Russie à l’Ukraine, alors que l’exécutif français avait précédemment accueilli par le silence les annonces américaines et britanniques sur l’inéluctabilité de l’invasion russe, cette éviction a pu sembler marquer la défiance des décideurs français envers un officier général qui n’aurait pas fait le job.

La réalité est plus complexe. Après de nombreux entretiens avec des acteurs civils et militaires connaissant la production de la DRM sur la guerre en Ukraine et ses prémices, les convictions sont partagées…

Source : lepoint.fr – © 2022 Le Point / Photo : Direction du renseignement militaire – Linkedin
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Guerre en Ukraine : Le croiseur russe Moskva coulé par deux missiles ukrainiens Neptune

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Guerre en Ukraine : Le croiseur russe Moskva coulé par deux missiles ukrainiens Neptune

Moskva : la marine russe orpheline d’un croiseur… et de sa fierté

La domination russe en mer Noire semblait jusque là incontestable. La perte du croiseur russe Moskva, envoyé par le fond jeudi, représente un écueil opérationnel important pour les Russes dans la guerre en Ukraine, mais surtout une perte symbolique colossale.

Le vaisseau amiral de la marine russe en mer Noire, en service depuis le début des années 80, a coulé en quelques heures et avec lui une partie de la fierté des forces armées du président Vladimir Poutine, déjà éprouvées depuis le début de son invasion de l’Ukraine fin février.

Selon Moscou, il a été touché par un incendie qui a fait exploser des munitions.
Pour Kiev, il a été victime d’une attaque de missiles. Une version accréditée vendredi par le Pentagone.

Dans les deux cas, « c’est une perte symbolique très forte », estime l’ex-amiral Pascal Ausseur, directeur général de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques (FMES).
Un navire comme celui-là est en principe entraîné à continuer à combattre après un ou plusieurs impacts et sait maîtriser un incendie, le cauchemar du vaisseau de guerre.
« C’est un bateau de 12.000 tonnes, qui a coulé en 12 heures (…). C’est pas comme ça que c’est prévu », ajoute-t-il à l’AFP.
Ce croiseur lance-missile de 186 mètres était armé de 16 missiles antinavires Bazalt/Voulkan, de missiles Fort, la version marine des missiles S-300 de longue portée, et de missiles de courte portée Ossa. Il disposait aussi de lance-roquettes, de canons et de torpilles.

Couverture aérienne

Son équipage pouvait compter jusqu’à 680 hommes, selon le ministère de la Défense russe.

Il « assurait la couverture aérienne des autres vaisseaux pendant leurs opérations, notamment le bombardement de la côte et les manœuvres de débarquement », a indiqué le porte-parole de l’administration militaire régionale d’Odessa Sergueï Bratchouk, sur Telegram.
Le manque à gagner opérationnel est à la fois important et gérable pour Moscou, selon les sources occidentales contactées par l’AFP.
Il protégeait l’intégralité d’un diamètre de 150 kilomètres autour de sa position, explique à l’AFP Nick Brown, expert à l’institut de renseignement britannique privé Janes.
« Avec les détroits du Bosphore et des Dardanelles fermés par la Turquie aux navires russes, il sera difficile pour la Russie de remplacer ses capacités de défense aérienne », fait-il valoir.

Mais « le reste de la flotte de la mer Noire demeure une force puissante », tempère-t-il, avec notamment des frégates modernes de type Amiral Grigorovitch équipées de défenses aériennes plus moderne que le Moskva, quoique de portée plus réduite, et de missiles d’attaque terrestre Kalibr. « La flotte russe n’a pas été mise hors de combat ».

Moscou encaisse pour autant une claque spectaculaire. Après avoir renoncé, contre toute attente, à prendre le contrôle absolu de l’espace aérien ukrainien, et avoir montré d’importantes faiblesses tactiques et stratégiques dans les premières semaines de ses opérations au sol, voilà sa marine touchée.
« On retrouve en mer les mêmes erreurs que les Russes commettent à terre », tranche sans détour un haut gradé français.

« Vraie vulnérabilité »

« La perte du vaisseau lui-même ne fera pas reculer Moscou techniquement, car l’implication de la marine russe dans la guerre était assez limitée », relève Maia Otarashvili, de l’Institut de recherche de la politique étrangère (FPRI) à Washington.

Mais Moscou pourrait en tenir compte si elle envisageait « d’impliquer la marine plus directement dans le conflit ». Car si le Moskva a bien été frappée par des missiles Neptune, peut-être combinés à l’utilisation d’un drone à fin de marquage ou leurre, comme l’affirment les forces ukrainiennes, la question de la réalité de leur équipement se pose.

« Est-ce que l’Ukraine dispose de capacités de défense navale que Moscou n’a pas évalué ? », s’interroge Maia Otarashvili, qui souligne que le gouvernement du président Volodymyr Zelensky a constamment réclamé des missiles côtiers pour combler ses lacunes.

« De quel genre de missile anti-navires nouvellement obtenus dispose l’Ukraine ? Quels types de dégâts sur la marine russe pourrait-elle provoquer ? ».

Les détails de l’attaque subie par le navire ne seront pas connus tout de suite. L’observation de la coque est essentielle pour les établir, mais celle-ci est désormais au fond de la mer Noire.
Reste l’image d’un bâtiment prestigieux, qui s’était illustré en Géorgie en 2008 et en Syrie en 2015-2016, avec un équipage réputé expérimenté qui a jugé indispensable d’évacuer le navire faute de pouvoir le sauver.

« C’était le bateau de commandement, il y avait probablement l’état-major qui commande le groupe naval sur place », conclut pour sa part Pascal Ausseur. Ils vont devoir désigner un autre bâtiment pour assurer ces fonctions de coordination.

« C’est une toute petite mer, tout le monde est à portée de missile anti-navires. La détection et identification sont très simples », ajoute-t-il. La disparition du Moskva « montre une vraie vulnérabilité » de la marine russe.

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Coulé par deux missiles ukrainiens

Le Pentagone confirme que le croiseur russe, le « Moskva », a bien été coulé par deux missiles ukrainiens

Moscou affirme de son côté que le naufrage de son navire est dû à un incendie.

Jusqu’à présent, le Pentagone s’était abstenu de commenter l’origine du naufrage du « Moskva », navire amiral russe sur la mer Noire qui a coulé lors de son remorquage jeudi soir. Vendredi 15 avril, un haut responsable du Pentagone a finalement brisé le silence, appuyant la version avancée par Kiev. « Nous estimons qu’ils l’ont touché avec deux Neptune », deux missiles ukrainiens, a-t-il déclaré à quelques journalistes. Une version qui va à l’encontre de celle avancée par Moscou, qui affirme que son navire amiral a été « gravement endommagé » par un incendie.

Source : actu.Orange.fr – FranceTVinfo.fr / Photo : patrouilleursmedia.com
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Histoire : Décès de Mini Reinhardt, secrétaire d’Oskar Schindler durant la seconde guerre mondiale

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Histoire : Décès de Mini Reinhardt, secrétaire d’Oskar Schindler durant la seconde guerre mondiale

 

~ La FNCV reconnaissante ~

Mimi Reinhardt est morte vendredi à l’âge de 107 ans.


Mais si, vous la connaissez.

Elle-même juive, Mimi était la secrétaire de l’industriel Oskar Schindler et de son comptable Itzhak Stern, à Cracovie.

C’est elle qui a écrit de sa main la liste qui a permis de sauver 1.100 à 1.200 juifs d’une mort certaine et programmée le siècle dernier, à la fin de la seconde guerre mondiale.

Pensées infiniment reconnaissantes pour Mimi.

Nous avons une pensée particulière pour cette grande dame.

Source : FNCV / Photo : La Liste de Schindler -Speilberg-Universal.
Ci-contre: Mini Reinhardt, copie écran Twitter

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Diên Biên Phu : Dernier hommage au Colonel Jacques Allaire…

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Diên Biên Phu : Dernier hommage au Colonel Jacques Allaire…

Colonel Jacques Allaire, ancien combattant de Diên Biên Phu

Aux Invalides, l’adieu au dernier héros de Diên Biên Phù

Au cours d’une cérémonie grandiose mais solennelle, l’armée a rendu un dernier hommage au colonel Jacques Allaire, Grand officier de la Légion d’honneur et compagnon de route du général Bigeard. Derrière l’intensité du moment se mêlait à la nostalgie d’une époque l’espérance que procurent les destins hors-normes.

« Il y a Bigeard, là-haut ». Ces paroles prophétiques, prononcées sur le ton de la confidence, sont celles d’un combattant déjà ancien. Jacques Allaire, alité, le corps fatigué mais l’esprit toujours vif et ‘‘roublard’’, est parti en paix ce dimanche 3 avril. Dans sa maison de retraite, près de Tours, l’ancien officier parachutiste ressassait ça et là ses vieux souvenirs de l’Indo et de ses copains d’infortune de Dîen Bîen Phù. Âgé de 98 ans, le colonel Allaire s’époumonait encore dans les couloirs de son EPHAD à interpréter de sa voix rauque les chants de la coloniale. À son chevet, les infirmières écoutaient religieusement les mémoires de ce vétéran à l’âme d’enfant. Il était comme çà Jacques, une solennité teintée de rusticité et d’espièglerie.

Parmi ses derniers visiteurs figure l’un de ses petits-fils. Sourire en coin, la tête posée sur son oreiller, le regard du vieil homme croise celui de notre collègue Tugdual Denis. Cet instant est une parenthèse figée dans le temps. Adolescent, il ne prêtait guère attention à ces récits passéistes. Les années font leur œuvre et c’est attentif et emprunt de reconnaissance que le journaliste de Valeurs actuelles recueille les dernières paroles de son patriarche.

L’épopée de ce héros familial, il l’a en partie couché sur le papier en 2021, dans son livre “La vérité sur Édouard Philippe” : « Mon grand-père aime les honneurs, le protocole, la hiérarchie et le drapeau. Les anciens combattants sont des blessés affectifs. Ils acceptent plus facilement, le souvenir d’une défaite que le manque de reconnaissance du présent. »

Les anciens combattants se sont parés de leurs plus belles décorations pour honorer leur compagnon d’armes

Et le présent ne manquera pas de s’incliner devant sa mémoire… Ce mercredi 6 avril, la brume d’un printemps qui peine à s’affirmer recouvre la cour d’honneur de l’Hôtel des Invalides. Une nuée de bérets rouges s’avance sur les marches abruptes du perron de la maison mère des soldats. À chaque pas, un cliquetis métallique résonne dans la cour. Les anciens combattants se sont parés de leurs plus belles décorations. Des quatre coins de la France, ils sont venus rendre un dernier hommage à leur compagnons d’armes. Tapes dans le dos, sourires et poignées de mains viriles, tous y vont de leurs anecdotes pour parler de « cette grande figure des paras ».

À chacun son histoire, ou son moment intime partagé avec feu le colonel Allaire. Rassemblés devant l’entrée de la cathédrale Saint-Louis, certains, les traits du visages marqués par le temps, interpellent les nouveaux engagés qui s’avancent d’un pas martial sous les arcades de la cour d’honneur. Un détachement composé des 3e, 6e et 8e régiments de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa) compose le piquet d’honneur. Jacques Allaire a successivement servi dans ces unités de 1953 à 1974. Ils sont au garde-à-vous, l’arme sanglée à l’épaule, les mains dans le dos. Un lieutenant du 3e RPIMA se voit remettre une enveloppe de la part d’un vétéran pour son régiment. Le chef de corps du 6e RPIMA est assailli de sollicitation en tous genres.

Il salue ses anciens en signe de reconnaissance…

Lire la suite sur Valeurs Actuelles : Aux Invalides, l’adieu au dernier héros de Diên Biên Phù

Source : valeursactuelles.com – Maxime Coupeau / Photo : Le Courrier du Vietnam – lecourrier.vn
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Carburant : Arquus présente un système hybride de réduction de 60% de la consommation des blindés…

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Carburant : Arquus présente un système hybride de réduction de 60% de la consommation des blindés…

Le français Arquus serait en mesure de réduire de 60% la consommation de carburant des blindés

S’il est encore trop tôt pour établir le retour d’expérience [RETEX] de l’invasion de l’est de l’Ukraine par la Russie, il apparaît cependant que, d’après ce que l’on peut avoir via les réseaux sociaux, les chars de combat sont à la peine.

Ainsi, certains estiment que, en trois semaines, les forces russes auraient perdu au moins 270 chars T-72 et autres T-80. Et cela pour au moins deux raisons : l’efficacité des missiles antichar livrés aux forces ukrainiennes [Javelin, NLAW] et les difficultés d’approvisionnement en carburant, les convois logistiques étant régulièrement pris pour cible par les soldats ukrainiens.

D’où l’intérêt de réduire la consommation en carburant des blindés, via une motorisation hybride. Et, au-delà des considérations écologiques [qui ne pèsent pas bien lourd quand il s’agit de faire la guerre…], celle-ci présente d’autres avantages, comme celui de réduire significativement la signature thermique et sonore d’un véhicule, de donner une « capacité d’esquive » en combinant la puissance de deux moteurs et d’être « résilient » sur le terrain, avec, en quelque sorte, un moteur de secours. Tout cela ne peut qu’avoir des effets sur la manœuvre tactique.

En la matière, et après avoir présenté le VAB Electer, en 2016, issu d’unn Plan d’études amont [PEA] qui lui avait confié la Direction générale de l’armement [DGA], le groupe français Arquus a récemment lancé le premier véhicule blindé à propulsion hybride, à savoir le SCARABEE et dévoilé un groupe motopropulseur [GMP] hybride destiné au Véhicule blindé multi-rôles [VBMR] Griffon et reposant sur machine électrique de 150kW, associé à un moteur thermique de 400 chevaux.

Pour l’hybridation des chars et des blindés…

Dans un entretien paru dans le dernier numéro de la revue « DefTech », un conseiller « innovation » d’Arquus, François Deloumeau, a indiqué que l’industriel travaille actuellement sur l’hybridation des chars, avec l’objectif de monter à bord du programme franco-allemand MGCS [Main Ground Combat System], pour le moment embourbé à cause de désaccords entre Nexter Systems et Rheinmetall.

« Pour l’hybridation des chars, nous disposons de deux composants essentiels : une batterie lithium-ion et une machine capable de produire de fortes quantités d’énergie », a confié M. Deloumeau. « Une batterie lithium-ion peut être chargée à deux fois sa capacité, et en trente minutes seulement, avec une machine adaptée. Nous disposons de cette machine qui produit au moins 60 kW, moteur au ralenti. Ce qui est énorme », a-t-il assuré.

Selon M. Deloumeau, un tel dispositif permet de réduire significativement le temps de fonctionnement du moteur thermique, et donc la consommation de carburant. Et de citer le cas du char Leclerc, qui engloutit « 40 litres par heure au ralenti, contre 8 litres par heure » avec le nouveau système d’Arquus « quand le moteur tourne ».

« Nous sommes en mesure de réduire la consommation du char de 60% », a insisté M. Deloumeau. Et donc de tripler son autonomie… Ce qui fait qu’avec un seul plein, le char est « largement opérationnel durant trois jours de combat », a-t-il conclu.

Source : Zone Militaire – par Laurent Lagneau / Photo : Arquus
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