Etat d’urgence sanitaire : Confinement 2.0

INFO & ACTUALITÉ

Etat d’urgence sanitaire : Confinement 2.0

Mesures de lutte contre l’épidémie
de covid-19

 

Mesdames et messieurs les présidents,

Mesdames et messieurs les secrétaires et trésoriers,

Chers compagnons,

Pour se conformer aux directives gouvernementales, le siège de la FNCV sera fermé à compter d’aujourd’hui 30 octobre et ce jusqu’à la levée des mesures de confinement et de télétravail imposées.

Nous vous demandons de limiter au maximum l’envoi de courrier postal et d’utiliser le formulaire de contact de notre site internet ou la boite info@fncv.com pour vos correspondances urgentes.

Merci de votre compréhension et prenez bien garde à vous et à vos proches.

Alain Clerc
Président de la Fédération Nationale
des Combattants Volontaires

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Terrorisme : Trois morts, plusieurs blessés à Nice. Deux morts en l’église Notre-Dame !

INFO & ACTUALITÉ

Terrorisme : Trois morts, plusieurs blessés à Nice. Deux morts en l’église Notre-Dame !

Une attaque terroriste fait au moins trois morts et plusieurs blessés à Nice, l’assaillant neutralisé

Trois personnes ont été tuées, dont deux dans une église, jeudi en plein cœur de Nice lors d’une attaque au couteau dont l’auteur a été interpellé, suscitant le choc en France à la veille d’un reconfinement pour lutter contre le Covid-19.

Les faits se sont déroulés vers 9H00 près de l’église Notre-Dame, a proximité d’une des artères les plus animées de la ville.

Deux personnes, un homme et une femme, ont été tuées dans l’église Notre-Dame, en plein centre de cette ville de la Côte d’Azur, selon des sources policières. Une troisième grièvement blessée, a réussi à fuir vers un bar, mais est également décédée, selon des sources policières.

L’assaillant a été blessé lors de l’intervention de la police et transporté à l’hôpital, selon une source policière.

Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Source : nicematin.com / Photo Dylan Meiffret

 * * *

Les premiers éléments sur l’assaillant de la basilique de Nice

L’attaquant au couteau qui a tué trois personnes est un Tunisien de 21 ans, arrivé en Europe par Lampedusa fin septembre et en France début octobre. Selon les premiers éléments il n’était pas demandeur d’asile.

Trois personnes ont été tuées, dont au moins une égorgée, à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de Nice, ce jeudi 29 octobre, lors d’une attaque au couteau. Le plan Vigipirate a été porté au niveau « urgence attentat » sur l’ensemble du territoire national. Evoquant un attentat « ignoble », dans lequel « trois de nos compatriotes ont été assassinés à l’arme blanche dans des circonstances abjectes », le chef du gouvernement, Jean Castex, a assuré que « la réponse du gouvernement sera ferme implacable et immédiate ».

Ce que l’on sait de l’attaque meurtrière au couteau de l’église de Nice

L’auteur a été rapidement interpellé par des policiers municipaux et nationaux intervenus sur place, selon les premiers éléments de l’enquête. Il a été blessé par balle à l’extérieur de l’édifice et transporté à l’hôpital Pasteur de la ville, où il a été admis en réanimation.

Un jeune homme

L’homme a crié « Allahou akbar » en accomplissant son geste avant d’être blessé lors de son interpellation. Selon le maire de Nice Christian Estrosi, il « n’a cessé de répéter en boucle devant nous “Allahou akbar” alors qu’il était médicalisé sur place ».

Les victimes de l’attaque au couteau de Nice sont le sacristain de la basilique et deux femmes

Alors qu’il était interpellé, il a dit s’appeler « Brahim » et être âgé de « 25 ans », selon une source proche de l’enquête à l’AFP. Il s’agirait d’un homme qui se nomme Brahim Aouissaoui mais son identité n’est pas formellement confirmée. Selon une autre source proche du dossier à l’AFP, les enquêteurs ne disposeraient que d’un document de la Croix rouge italienne correspondant à cette identité.

Selon les informations de « Nice Matin », l’agresseur est un homme âgé de 21 ans, de nationalité tunisienne. Il ne serait pas connu des services de police, selon le quotidien local. L’homme n’avait pas de papiers d’identité sur lui au moment de son interpellation. Ses empreintes digitales pourraient permettre d’en savoir plus sur son profil.

Arrivé par l’île italienne de Lampedusa

Selon BFMTV, le nom qu’il a donné apparait cependant sur un papier qu’il avait en sa possession. Toujours selon BFMTV, l’assaillant a dit aux policiers être arrivé en France début octobre. Il a dit être arrivé par l’île italienne de Lampedusa. Selon une source à l’AFP, il n’était pas demandeur d’asile, mais elle confirme que l’homme est bien arrivé par Lampedusa fin septembre où il avait été mis en quarantaine par les autorités italiennes avant d’être visé par une obligation de quitter le territoire italien et laissé libre.

Selon des témoins au quotidien régional, l’homme était seul lorsqu’il est sorti de la basilique.

Le parquet antiterroriste a ouvert immédiatement une enquête pour « assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Source : nouvelobs.com

* * *

Avignon : Un homme menaçant des passants avec une arme de poing abattu par les policiers

Selon une source policière, la piste terroriste n’est pas privilégiée par les enquêteurs, pour l’instant…

Deux heures après l’attaque d’une église à Nice, un homme a menacé des policiers avec une arme de poing dans le quartier Montfavet, à Avignon (Vaucluse). Selon les informations recueillies par 20 Minutes, confirmant celles d’Europe 1, les agents ont été contraints d’ouvrir le feu sur cet individu qui « fonçait » sur eux. Il a succombé à ses blessures, indique des sources policières.

C’est un passant, menacé par cet homme dans la rue, qui a alerté les policiers. Un équipage s’est rendu immédiatement sur place vers 11H15. Il a ensuite été abattu par les agents qui ont agi en légitime défense, précise une source proche du dossier, soulignant que cet individu n’a pas crié « Allah Akbar ». La piste terroriste, dit-il, n’est pour l’heure pas privilégiée. Aucun blessé n’est à déplorer.

Une enquête a été ouverte par le parquet pour établir les circonstances précises des faits. La police judiciaire a été saisie.

Source : 20minutes.fr

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Barkhane : Contre qui se bat l’armée française au Mali… l’Etat islamique, al-Qaïda ?

INFO & ACTUALITÉ

Barkhane : Contre qui se bat l’armée française au Mali… l’Etat islamique, al-Qaïda ?

Contre des branches locale de Daech… Contre des groupes liés à al-Qaïda ?

Depuis janvier, l’effort de Barkhane est essentiellement tourné contre l’Etat islamique et pas contre les groupes liés à al-Qaïda, pourtant plus puissants. Le prélude à des négociations ?

L’engagement militaire français au Sahel devrait coûter près d’un milliard d’euros en 2020, soit une hausse de 10 % liée au renforcement des moyens décidé en janvier dernier, face à la dégradation de la situation. Interrogé par les députés mi-octobre, le général Lecointre, chef d’état-major des armées, avance l’estimation prévisionnelle de 911 millions d’euros. L’ensemble des opérations extérieures françaises devrait se situer autour de 1,5 milliard d’euros.

« Je laisserai derrière moi une victoire collective : Serval, bien sûr ! » Lors de son adieu aux armes le 20 octobre, le général Bernard Barrera est revenu sur l’opération terrestre qu’il commandait en 2013, la reconquête du Nord Mali par l’armée française. Sept ans plus tard, et alors que Serval est devenu Barkhane, ses successeurs hésiteront sans doute à emboucher les trompettes de la victoire. Un récent « briefing » de l’état-major des armées (EMA) sur l’opération Barkhane le confirme.

Au Mali, les derniers mois ont été marqués par deux événements importants : un coup d’Etat militaire, le 18 août, qui a renversé le président élu IBK, puis, début octobre, la libération d’environ 200 djihadistes en échange, notamment, de celle de l’otage française Sophie Meryem Pétronin. Parmi eux se trouvent des combattants impliqués dans des actions contre l’armée française. Il a fallu toute l’insistance de la presse pour que l’état-major finisse par évoquer ces deux faits majeurs, non sans embarras… Pas question de dévier de la feuille de route politique du sommet des chefs d’Etat à Pau, en janvier dernier, confirmée à Nouakchott en août.

« Sahelisation ?». « Notre objectif militaire est de mettre les groupes armés terroristes (GAT) à la portée des forces locales », assure un haut gradé. En clair : affaiblir suffisamment les combattants djihadistes pour que les armées des pays du Sahel puissent, un jour, les affronter toutes seules. Parallèlement, il s’agit de « renforcer l’appareil militaire » des Etats de la région dans le cadre d’un « partenariat de combat ». L’objectif est la « sahelisation », un mot désormais répété jusqu’à plus soif.

La « sahelisation » n’est pas, tant s’en faut, une idée nouvelle. Durant la guerre d’Indochine (1946-1954), on parlait déjà de « jaunissement ». Les Américains reprirent l’idée avec la « vietnamisation », l’« irakisation » ou l’« afghanisation », les Français participant d’ailleurs à cette dernière. Ces formules servent essentiellement d’habillage à un désir de retirer ses propres troupes, mais l’histoire récente permet de douter de leur succès.

Les armées estiment à « quelques centaines » les effectifs du « premier cercle » des djihadistes, mais ceux-ci sont divisés en deux groupes ennemis

Quelle est, en effet, la situation sécuritaire sur le terrain, près de huit ans après le début des opérations, le 11 janvier 2013 ? Elle est « contrastée » reconnaît-on diplomatiquement à l’état-major des armées. Les armées estiment à « quelques centaines » les effectifs du « premier cercle » des djihadistes, mais ceux-ci sont divisés en deux groupes ennemis.

Une carte du Mali (que nous ne sommes pas autorisés à reproduire) montre cinq grosses taches, qui occupent une bonne partie du centre et du nord du pays. Ce sont « les zones d’évolution » des « groupes armés terroristes ».

L’une de ces taches est noire. C’est celle de l’Etat islamique du Grand Sahara (EIGS), la branche locale de Daech. Elle est située dans le secteur des trois frontières (Liptako) à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. C’est contre l’EIGS que se porte l’essentiel de l’action militaire depuis le sommet de Pau. Une opération, impliquant près de 3 000 militaires – dont plus d’une moitié de Français – est en cours dans ce secteur. A l’état-major, on constate « une contraction de la zone de l’EIGS » et une « dispersion » de ses troupes « autour du fleuve Niger ». L’EIGS est « sur le recul » et a subi de « fortes pertes ». Très affaibli, l’EIGS n’est pas anéanti. Mais il n’est plus capable de mener des attaques complexes et meurtrières comme en 2019, estime-t-on.

Ennemi principal. Les quatre autres taches sur la carte, en vert, couvrent le centre vers Mopti, le secteur de Tombouctou, une région au nord de Gao et l’extrême du nord du pays, autour de Tessalit. C’est le domaine du RVIM – les militaires disent « R-vime » – le Rassemblement pour la Victoire de l’Islam et des Musulmans, lié à al-Qaïda. Au cours des derniers mois, le RVIM, également connu sous le nom de GSIM, a affronté l’EIGS les armes à la main.

Le RVIM n’est pas l’ennemi principal de Barkhane. « Notre effort porte clairement sur l’EIGS et on n’est pas centré sur la RVIM » dit-on à l’état-major des armées. « Barkhane n’est pas capable de s’occuper de toutes les taches [figurant sur la carte] même s’il peut y avoir quelques opérations ciblées contre le RVIM », comme la « neutralisation » de Droukdel en juin dernier. Celui-ci était l’un des chefs d’al-Qaïda dans la région.

Aujourd’hui, le vrai patron du RVIM est Iyad Ag Ghali, en bons termes avec l’Algérie et avec lequel une partie du pouvoir malien pourrait négocier. Vu de Paris, Iyad Ag Ghali reste-t-il un « ennemi » ? « Pour moi militaire, oui », répond un officier de haut rang. Et pour les autres ?

Source : lopinion.fr – Jean-Dominique Merchet  /  © Image malisnews.com

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

OTAN : Surveillance et sécurité des câbles sous marins Internet et télécommunications

INFO & ACTUALITÉ

OTAN : Surveillance et sécurité des câbles sous marins Internet et télécommunications

L’Otan se préoccupe de la sécurité des câbles sous-marins de télécommunications

Il y a cinq ans, les mouvements de certains navires commencèrent à attirer l’attention : leur route suivait les câbles sous-marins de télécommunication, par lesquels transite l’essentiel des communications mondiales [97% du trafic] et des transactions financières. « Il serait inquiétant d’entendre qu’un pays trafique des câbles de communication », avait commenté un porte-parole de l’US Navy, sans entrer dans les détails, qui étaient alors classifiés [et qui le sont toujours].

Évidemment, étant donné que les économies des pays occidentaux reposent toujours davantage sur les technologies de l’information, un éventuel sabotage de l’un ou de plusieurs de ces câbles aurait des conséquences incalculables. Mais la menace la plus probable est celle de l’espionnage. Un domaine que connaît d’ailleurs bien l’US Navy pour avoir utilisé, à cette fin, le sous-marin USS Halibut, ce dernier ayant collecté des renseignements en « écoutant » les communications de la flotte soviétique du Pacifique dans les années 1970 [opération Ivy Bell]. Depuis, cette mission a été reprise par l’USS Jimmy Carter.

En France, cette menace avait été brièvement évoquée par le Revue stratégique de défense et de sécurité, publiée en octobre 2017. « Les espaces maritimes sont au cœur de tensions croissantes, par leur rôle central dans la mondialisation des flux de toutes natures, y compris numériques [câbles sous-marins], les ressources qu’ils contiennent et le développement des capacités navales et aériennes de frappe à distance », avait-elle souligné.

Mais, généralement, ce sujet n’est qu’évoqué du bout des lèvres. Lors d’une audition au Sénat, un an plus tard, la ministre des Armées, Florence Parly, avait botté en touche alors qu’elle venait d’être interrogée sur les menaces susceptibles de viser ces câbles sous-marins. « Je pense que, dans une enceinte peut-être un plus refermée, nous pourrions évoquer ces sujets assez confidentiels », avait-elle dit.

Cependant, la Marine nationale aborda la question dans un numéro de son magazine Cols bleus afin d’y expliquer, dans les grandes lignes, les actions qu’elle menait alors pour surveiller et protéger les câbles de télécommunications.

Cette préoccupation est également partagée par le Royaume-Uni, où un copieux rapport fut remis en décembre 2017 par le Policy Exchange. Selon ce dernier, saboter les câbles sous-marins pourrait faire partie de la stratégie russe en cas de conflit.

Ce que confirma, à l’époque, le chef d’état-major des forces armées britanniques, qui était à l’époque l’Air Chief Marshal Stuart Peach [devenu, depuis, président du comité militaire de l’Otan, ndlr]. La « vulnérabilité des câbles [sous-marins] face au risque de sabotage russe constitue une menace économique potentiellement catastrophique », avait-il dit. Et d’ajouter : « En plus de ses nouveaux navires et sous-marins, la Russie continue de perfectionner ses capacités non-conventionnelles et la guerre de l’information. Par conséquent, nous devons continuer à développer nos forces navales avec nos alliés pour égaler la modernisation de la flotte russe. »

La question des câbles sous-marins n’est cependant sans doute pas évoquée aussi souvent qu’elle le devrait, sauf quand un navire russe attire l’attention, comme cela a été le cas l’an passé, avec le Yantar, un bâtiment de recherche océanographique et relevant de la Direction principale pour la recherche en eau profonde [GUGI], ou encore comme lors de la détection d’un sous-marin russe un peu spécial dans le golfe de Gascogne… En tout cas, elle a été au menu des ministres de la Défense des trente pays membres de l’Otan, le 23 octobre, l’un des thème de leur réunion par vidéoconférence portant justement sur la « résilience ».

Interrogé sur le fait que la marine russe « sonde de manière agressive les réseaux sous-marins de câbles de communication », le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg a souligné « l’importance cruciale » de ces dernier car « ils transmettent la grande majorité des données de communication mondiales » et que « par conséquent, cette question est d’une grande importance à la fois pour la société civile, mais aussi pour différentes capacités militaires. »

Sans pour autant citer les actions prêtées à la Russie, M. Stoltenberg a évoqué un rapport sur « les vulnérabilités liées aux câbles sous-marins et sur l’importance de pouvoir protéger les infrastructures sous-marines. »

« Je pense qu’il est important de régler ce problème, car il est faut comprendre que la plupart de ces câbles appartiennent à des intérêts privés et que l’on sait où ils se trouvent. Et cela les rend potentiellement vulnérables. Nous devons donc surveiller leurs vulnérabilités potentielles. C’est en partie la raison pour laquelle nous avons produit ce rapport », a ensuite expliqué l’ancien Premier ministre norvégien.

Cela étant, l’Otan dispose, selon lui, d’ « outils » pour surveiller et protéger ces câbles sous-marins des menaces qui pèsent sur eux. Et cette mission fait partie de celles qui ont été assignées au nouveau commandement de l’Otan pour l’Atlantique, basé à Norfolk, aux États-Unis. Pour rappel, cette structure a été créée [ou plutôt recréé puisque, par le passé, elle a existé sous l’appellation « Commandement allié Atlantique – SACLANT] pour assurer la protection des voies de communications maritimes entre l’Europe et l’Amérique du Nord.

« Dans le cadre de nos efforts pour renforcer la résilience, les câbles sous-marins, l’infrastructure sous-marine en est une partie importante », a conclu M. Stoltenberg.

Source : Zonemilitaire.fr – Laurent Lagneau

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Terrorisme : Un enseignant décapité pour avoir montré les caricatures de Mahomet !

INFO & ACTUALITÉ

Terrorisme : Un enseignant décapité pour avoir montré les caricatures de Mahomet !

Ce vendredi après-midi, un homme qui pourrait être un père d’élève a décapité un professeur d’histoire avec un couteau. Il a été abattu par la police à Eragny. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête.

Trois semaines jour pour jour après l’attaque terroriste devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, qui a fait deux blessés graves, un enseignant a été décapité au couteau. Le parquet national antiterroriste vient de se saisir des faits.

Ce vendredi après-midi, Samuel P., un professeur d’histoire, a été retrouvé tué et décapité près d’un collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) vers 17 heures, indiquent des sources policières au Parisien-Aujourd’hui en France.

Cette découverte a été faite par les policiers de BAC (brigade anticriminalité) de Conflans alors qu’ils avaient repéré un peu plus tôt un suspect détenteur d’un couteau de cuisine. Il semble que le suspect avait pris la fuite, en direction de la commune voisine d’Eragny (Val-d’Oise). Après avoir été mis à terre, les fonctionnaires ont intimé à l’assaillant de déposer son arme. Ce qu’il a refusé et s’est montré très agressif. Le suspect a été abattu et a été déclaré décédé.

La victime avait montré les caricatures de Mahomet

L’assaillant serait de nationalité algérienne, né en 1972. Actuellement, les enquêteurs de la police judiciaire effectuent les constatations sur les lieux. Auparavant, des démineurs avaient réalisé une levée de doute sur l’existence d’engin explosif sur le corps de l’assaillant.

Selon les premiers éléments d’enquête, la victime décapitée serait un professeur d’histoire au collège de Conflans-Saint-Honorine et l’auteur un parent d’élève. Les magistrats du parquet national antiterroriste, dont le procureur Jean-François Ricard, se sont déplacés sur les lieux et se sont saisis de l’enquête ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Les investigations ont été confiées à la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

D’après nos informations, la victime avait récemment donné un cours à ses élèves sur la liberté d’expression et avait montré les caricatures de Mahomet.

Source : LeParisien.fr / Image : Actu17.fr

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...