Méditerranée : L’Algérie a les capacités militaires pour un « dénis d’accès » sur Gibraltar…

INFO & ACTUALITÉ

Méditerranée : L’Algérie a les capacités militaires pour un « dénis d’accès » sur Gibraltar…

La capacité militaire de l’Algérie lui permettrait de bloquer l’accès au détroit de Gibraltar

Selon des officiers supérieurs français, les sous-marins et les missiles de croisière acquis par l’Algérie lui donnent un avantage significatif dans le contrôle de l’accès à la Méditerranée.

Les militaires appellent cela une bulle de déni d’accès. En clair, il s’agit d’empêcher l’accès à un lieu grâce à ses capacités militaires. Selon le général Philippe Moralès, le commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes françaises, cité par le site spécialisé Opex 360, l’Algérie a désormais la possibilité d’interdire l’accès au détroit de Gibraltar.

Sous-marins et missiles de croisière

L’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine nationale, estime que la Marine algérienne possède des moyens que la France n’a pas encore, ou depuis peu. « L’Algérie dispose de sous-marins du type Kilo équipés de missiles de croisière Kalibr depuis 2016, soit cinq ans avant nous », explique l’amiral. Ces missiles de croisière russes peuvent être tirés sous la surface. La Marine algérienne détient six sous-marins russes, tous capables de tirer ces missiles Kalibr. La France a dû attendre la mise au point du missile de croisière naval de conception nationale pour avoir cette capacité. Son premier tir a eu lieu en 2020.

L’Algérie a fortement accru sa capacité militaire en multipliant les acquisitions auprès de la Russie, et en y consacrant depuis une quinzaine d’années un budget de 2,3 milliards d’euros annuels. Résultat : le visage de l’armée algérienne a profondément changé. Des sous-marins, des navires de surface, des avions ; en 2014, l’Algérie faisait même construire aux chantiers italiens Fincantieri le Kalaat Beni-Abbes, un bâtiment de débarquement et de soutien.

Des moyens sur lesquels sont revenus les députés français Jean-Jacques Ferrara et Philippe Michel-Kleisbauer dans leur rapport sur « les enjeux de défense en Méditerranée ». Selon eux, l’Algérie a désormais des « capacités de déni d’accès et d’interdiction de zone en Méditerranée occidentale, à travers un dispositif de défense anti-aérienne composé de S-300 et prochainement S-400 et des systèmes perfectionnés de radars ».

Force de dissuasion

« Si l’ampleur de ce réarmement, malgré la sévère crise économique, interroge sur les objectifs poursuivis par l’armée algérienne, plusieurs officiers du renseignement français auditionnés dans le cadre de ce rapport parlementaire ont estimé que l’Algérie n’a pas à ce stade de volonté de projection de puissance », écrit Algérie Part Plus.

« Le réarmement massif opéré par l’ANP (Armée nationale populaire, NDLR) obéirait à des intentions principalement dissuasives, notamment à l’égard du rival marocain à qui il faut envoyer un signal stratégique », poursuit le site internet. L’Algérie n’aurait donc pas l’intention de se lancer dans une bataille navale.

Source : francetvinfo.fr – Jacques Deveaux « Rédaction Afrique » / Photo : Wikipedia
« Sous-marins classe Kilo (code OTAN) russes à propulsion diesel-électrique. L’Algérie en possède six de cette classe. »

~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Guerre en Ukraine : Des chasseurs alpins du 27e BCA partent en renfort de l’OTAN en Roumanie…

INFO & ACTUALITÉ

Guerre en Ukraine : Des chasseurs alpins du 27e BCA partent en renfort de l’OTAN en Roumanie…

Guerre en Ukraine : 200 hommes du 27ème bataillon de chasseurs alpins d’Annecy partent pour la Roumanie

Ce lundi 28 février, 200 soldats du 27ème bataillon de chasseurs alpins, implanté à Annecy, partiront pour la Roumanie. Un évènement qui fait suite à l’accélération des efforts militaires dans le cadre de l’Otan, annoncé par le président Emmanuel Macron ce vendredi 25 février.

C’est l’une des nombreuses conséquences de la guerre en Ukraine. Ce lundi 28 février, 200 hommes du 27ème bataillon de chasseurs alpins (27ème BCA), implanté à Annecy, partiront pour la Roumanie, pays membre de l’Otan et situé à la frontière Sud de l’Ukraine.
Ce vendredi 25 février, le Président de la République Emmanuel Macron avait annoncé l’accélération des efforts militaires de la France dans le cadre de l’Otan, à l’issue d’un sommet exceptionnel de l’UE.

Ainsi, la France a confirmé le déploiement de 500 militaires en Roumanie au sein de l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le 27ème BCA mènera cette opération.

Jour J, le lundi 28 février

« Nous avons été déclenchés dans la nuit de mercredi à jeudi car nous étions en ‘Alerte 48 heures’ dans le cadre de l’échelon national d’urgence (ENU) », explique le Lieutenant Clément Chavanat, officier de communication du 27ème BCA.

Ce dispositif ENU permet en effet à la France de disposer en permanence de militaires en alerte, afin de constituer une force interarmées de réaction immédiate projetable à 3 000 km de l’Hexagone, dans un délai de 7 jours. L’objectif est de garantir à la France une capacité de réaction autonome aux crises.

Au moment de leur déclenchement, les chasseurs alpins d’Annecy étaient en plein exercice au camp militaire de Sissonne, dans l’Aisne.

« Nous n’avons pas encore de visibilité sur les missions précises »

Depuis son retour en Haute-Savoie, le 27ème BCA, qui appartient à la 27ème Brigade d’infanterie de montagne (27ème BIM), s’affaire aux préparatifs. Sur les 1200 hommes que compte le bataillon, 200 partiront ce lundi, au matin, dans une base de l’Otan située en Roumanie.

Nous partons protéger et épauler nos partenaires européens. C’est une mission assez noble.
Clément Chavanat, officier de communication du 27ème BCA

« Nous n’avons pas encore de visibilité sur les missions précises, mais nous y allons pour montrer la crédibilité de la France, de l’Europe et de l’Otan », assure Clément Chavanat.

Pour ce dernier, les hommes du 27ème BCA s’attendaient à être mobilisés, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Nous sommes prêts, assure l’officier. Pour beaucoup, c’est le paroxysme du métier de soldat. On s’entraîne toute l’année pour être prêt à tout moment. Et à tout moment, c’est maintenant. »

Source : francetvinfo.fr – Amaëlle Brignoli / Photo : Armée de terre – « Soldats du 27 BCA d’Annecy »
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Guerre en Ukraine : Opération militaire russe dans tout le pays ! Condamnation de la communauté internationale…

INFO & ACTUALITÉ

Guerre en Ukraine : Opération militaire russe dans tout le pays ! Condamnation de la communauté internationale…

Guerre en Ukraine : les forces russes sont entrées dans le pays, le président ukrainien ordonne « d’infliger un maximum de pertes »

Les garde-frontières ukrainiens ont par ailleurs fait état de trois morts dans leur rang le long de la frontière sud avec la Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Une attaque d’envergure. Après l’annonce d’une « opération militaire » par Vladimir Poutine, des forces terrestres russes sont entrées sur le territoire ukrainien, notamment depuis la Crimée annexée, ont rapporté jeudi 24 février les garde-frontières ukrainiens. « Des véhicules militaires russes, y compris des blindés, ont violé la frontière dans les régions de Tcherniguiv [au nord, à la frontière biélorusse], Soumy [au nord-est, à la frontière russe], Lougansk et Kharkiv [à l’est, à la frontière russe] », ont rapporté les garde-frontières, en publiant une vidéo sur laquelle on voit des véhiculés marqués de la lettre Z. Ils ont par ailleurs fait état de trois morts dans leur rang le long de la frontière sud avec la Crimée, annexée par Moscou en 2014. Suivez notre direct.

Déclaration de guerre surprise

Une déclaration de guerre surprise. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé, jeudi matin, une « opération militaire » en Ukraine pour, selon lui, défendre les séparatistes de l’est du pays, malgré les sanctions infligées par l’Occident. Dans cette prise de parole surprise à la télévision russe, il a appellé les militaires ukrainiens « à déposer les armes ».

Des explosions entendues dans plusieurs villes. Peu après les déclarations du président russe, de puissantes explosions ont été entendues à Kiev, Odessa, et dans l’est de l’Ukraine, selon des journalistes sur place. Dans la capitale, au moins deux explosions ont été entendues dans le centre-ville. Les sirènes d’avertissement anti-bombardement ont par ailleurs retenti dans le centre de Kiev et à Lviv, dans l’ouest du pays.

Condamnation internationale

Condamnation internationale très ferme. Le président américain Joe Biden a aussitôt dénoncé une « attaque injustifiée ». « Le monde exigera des comptes à la Russie », a-t-il promis. Le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg, a condamné une « attaque téméraire et non provoquée » par la Russie. A l’ONU, dont le Conseil de sécurité était en pleine réunion au moment de l’annonce de Vladimir Poutine, la France a dénoncé le « mépris » de la Russie à l’égard des Nations unies.

Un conseil de défense national en France. Emmanuel Macron a convoqué un conseil de défense et de sécurité nationale à 9 heures l’Elysée, jeudi. Le chef de l’Etat s’est par ailleurs entretenu avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, et « lui a affirmé tout le soutien et la solidarité de la France ».

Source : francetvinfo.fr – Direct / Photo : La Voix du Nord – AFP
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Centrafrique : Arrestation à Bangui de 4 militaires français pour une pseudo « tentative d’assassinat »…

INFO & ACTUALITÉ

Centrafrique : Arrestation à Bangui de 4 militaires français pour une pseudo « tentative d’assassinat »…

Centrafrique : quatre militaires français arrêtés à l’aéroport de Bangui

L’équipe de protection rapprochée du général Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Mission des Nations unies en Centrafrique, composée de quatre militaires français, a été arrêtée lundi après-midi à l’aéroport de Bangui.

Quatre militaires français escortant un général de la force de l’ONU ont été arrêtés, lundi 21 février, à l’aéroport de Bangui, déclenchant immédiatement des accusations de « tentative d’assassinat » du président de Centrafrique sur les réseaux sociaux, qualifiées par Paris et l’ONU de grossière manipulation.

Les quatre hommes étaient toujours dans les locaux de la gendarmerie dans la soirée, a précisé à l’AFP à Paris un responsable de l’état-major des armées françaises, ajoutant : « Le problème est en cours de règlement, à ce stade, il n’y a pas d’inquiétude ».

« L’équipe de protection rapprochée du général (Stéphane) Marchenoir, chef d’état-major de la Force de la Minusca (Mission des Nations unies en Centrafrique), composée de quatre militaires français, a été arrêtée ce (lundi) après-midi à l’aéroport de Bangui » alors qu’ils escortaient le général qui devait s’envoler pour Paris, a indiqué l’ambassade dans un communiqué sur ses comptes Twitter et Facebook.
Guerre d’influence franco-russe

De nombreux comptes privés se répandaient alors sur les réseaux sociaux en accusations contre les militaires français, affirmant notamment qu’ils avaient voulu « assassiner » le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, avec force photos de leur présumé véhicule et d’armements « saisis » lors de leur interpellation.

Sur fond de guerre d’influence entre Paris et Moscou

Cet incident survient au moment où les relations entre la France et son ancienne colonie sont de plus en plus tendues, exacerbées par une féroce guerre d’influence entre Paris et Moscou, dans ce pays en guerre civile depuis 2013.

La France reproche à la Centrafrique d’être « complice » d’une campagne antifrançaise orchestrée par Moscou notamment par d’innombrables trolls sur les réseaux sociaux et dans certains médias. Et Moscou reproche à Paris d’accuser la compagnie de sécurité privée russe Wagner d’avoir fait main-basse sur le pouvoir et les ressources du pays.

« L’ambassade regrette vivement cet incident. Elle condamne son instrumentalisation immédiate sur certains réseaux malveillants et la désinformation grossière à laquelle elle donne lieu », écrivait la représentation diplomatique lundi soir.
« Concours de circonstances »

« Ils étaient à l’aéroport pour escorter le général, c’est un concours de circonstances qui a fait qu’au même moment, l’avion du président Touadéra atterrissait », a expliqué l’état-major parisien des armées à l’AFP.

« Sans raisons particulières, ils ont été arrêtés par la gendarmerie centrafricaine alors qu’ils se trouvaient près de l’aéroport et des accusations relatives à une tentative d’attentat ont été portées via les réseaux sociaux », a poursuivi cette source.

Dans un communiqué, la Minusca a « regretté cet incident et condamne vivement son instrumentalisation sur les réseaux sociaux, dans une tentative de manipulation de l’opinion publique ». « Elle rejette catégoriquement les accusations d’atteinte à la sûreté de l’État », conclut la force de maintien de la paix.
Guerre civile

La Minusca compte environ 15 000 militaires et policiers dans ce pays parmi les plus pauvres du monde et en guerre civile depuis près de neuf ans.

Fin décembre 2020, une coalition de plusieurs des groupes armés qui contrôlaient alors plus des deux tiers de la Centrafrique avait lancé une offensive en direction de Bangui pour renverser le président Touadéra à la veille de la présidentielle.

Le chef de l’État, finalement réélu, avait alors appelé Moscou à la rescousse de son armée démunie et mal entraînée et des centaines de paramilitaires russes étaient venus s’ajouter à de nombreux autres présents depuis trois ans. Des « instructeurs non armés » assure Moscou, des combattants de Wagner selon l’ONU et la France, qui les accusent de commettre des violations de droits de l’Homme.

Depuis leur contre-offensive fulgurante, les militaires centrafricains, essentiellement grâce aux paramilitaires russes, ont regagné la majeure partie du territoire, poussant les rebelles hors des villes et de leurs principaux bastions. Ces derniers mènent aujourd’hui des actions furtives de guérilla contre les forces de sécurité et les civils.

Source : France24.fr avec AFP / Photo : lavoixdafrique.info
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Chine Russie : Vers une tentation « d’imposer leurs modèles autoritaires » par la force !?

INFO & ACTUALITÉ

Chine Russie : Vers une tentation « d’imposer leurs modèles autoritaires » par la force !?

Crise en Ukraine. Le rapprochement entre la Chine et la Russie inquiète les Occidentaux

Rassemblés en Allemagne à la conférence de Munich sur la sécurité, Européens et Américains ont dénoncé un rapprochement entre Pékin et Moscou pour ébranler « les règles de l’ordre international » et « imposer leurs modèles autoritaires ».
La 58e conférence de Munich sur la sécurité se tient ce samedi 19 février 2022. Dans la matinée, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, la vice-présidente américaine Kamala Harris, le chancelier allemand Olaf Scholz, le Premier ministre Boris Johnson ont pris la parole.

Le rapprochement stratégique entre la Russie et la Chine, qui soutient des revendications de Moscou en Ukraine, ébranle « les règles de l’ordre international »?, ont averti samedi les Occidentaux, inquiets de voir ces puissances vouloir « imposer leurs modèles autoritaires ».

Européens et Américains ont parfaitement reçu le message envoyé par les présidents russes Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping qui ont annoncé, lors d’une rencontre début février, une « nouvelle ère » dans les relations internationales.

Les préoccupations de la Russie autour de l’Ukraine « doivent être respectées » ?au même titre que celles des autres acteurs de cette crise, a affirmé samedi le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi devant la Conférence de Munich sur la sécurité.

Ursula von der Leyen et « la règle du plus fort »

La Russie et la Chine « cherchent à remplacer les règles internationales existantes », a lancé de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devant les dirigeants internationaux rassemblés pour trois jours.

Pékin et Moscou « préfèrent la règle du plus fort à la règle du droit, l’intimidation au lieu de l’autodétermination, la coercition au lieu de la coopération »?, a mis en garde la responsable de l’UE.

Après leur rencontre à Pékin, les deux chefs d’État avaient affiché leur complicité lors de l’ouverture des Jeux Olympiques, boycottés par la plupart des dirigeants occidentaux, symbolisant leur nouvelle coopération face à l’alliance politique et militaire de l’Otan.

Xi Jinping est allé encore plus loin en se disant, avec Moscou « opposé à tout élargissement futur de l’Otan », soutenant ainsi l’exigence principale de Moscou dans son bras de fer avec les Européens et Washington autour de l’Ukraine.

« Pour la première fois, Pékin se joint à Moscou pour demander à l’Otan de ne plus admettre de nouveaux membres », s’est ému samedi le secrétaire général de l’Otan Jean Stoltenberg à Munich.

« Il s’agit d’une tentative de contrôler le destin de nations libres, de réécrire les règles internationales et d’imposer leurs propres modèles autoritaires de gouvernance »?, a-t-il ajouté.
Rapprochement Pékin – Moscou

Alors que les dirigeants occidentaux accusent Moscou de vouloir envahir l’Ukraine, l’escalade des dernières semaines « pourrait remodeler l’ensemble de l’ordre international »?, a insisté la cheffe de la Commission européenne.

Symbole de cette rupture stratégique : alors que la Russie participait régulièrement, ces dernières années, à la Conférence de Munich, elle n’a envoyé aucun représentant cette année.

Le chef de la diplomatie chinoise, lors d’une intervention par vidéoconférence, a aussi lancé une mise en garde voilée à l’Otan.

« La sécurité d’une région ne peut pas être atteinte en renforçant les blocs militaires », a-t-il dit.

Pour sceller leur rapprochement, Pékin et Moscou ont mis de côté – au moins temporairement – leurs différends bilatéraux, notamment les désaccords territoriaux dans l’extrême-orient russe et l’expansion de l’influence chinoise dans les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale.

Les deux pays préfèrent développer une lecture parallèle des tensions à l’œuvre en Europe et en Asie : la Chine voit ainsi dans la défense de Taïwan par les Occidentaux la même politique d’ingérence dont la Russie accuse l’UE en Ukraine.

« Moscou tente de faire reculer l’histoire et de recréer sa sphère d’influence », a accusé samedi Jens Stoltenberg, qui invoque régulièrement le spectre de la Guerre froide pour décrire la crise en cours autour de l’Ukraine.

L’avertissement d’Olaf Scholz

S’exprimant à Munich, le chancelier allemand Olaf Scholz a mis en garde contre cette seule lecture bipolaire, rappelant que le monde n’est plus, comme avant 1989, divisé camp communiste et pays capitalistes.

« Il n’y a plus que des pays capitalistes sur le globe, hormis la Corée du Nord. […] La différence entre les États porte désormais sur l’autocratie, sur la façon de gouverner nos pays, sur la démocratie », a-t-il observé.

« Il est absolument clair que nous entrons dans un monde multipolaire », estime Olaf Scholz, convaincu que les autres pays d’Asie, qui aspirent également à faire entendre leur voix, n’accepteront pas d’éventuelles tentatives de la Chine ou de la Russie de construire leurs propres sphères de domination ou d’intérêt.

« Ni la Corée, ni le Japon, ni le Vietnam, l’Indonésie ou la Malaisie » ne l’accepteront, a averti le chancelier allemand.

Source : Ouestfrance.fr avec AFP / Photo : Crédits AFP
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...