Gendarmerie : Le nouveau Véhicule Blindé de Maintien de l’Ordre (VBMO) de Soframe

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Gendarmerie : Le nouveau Véhicule Blindé de Maintien de l’Ordre (VBMO) de Soframe

La Gendarmerie confirme le choix de Soframe pour renouveler sa flotte de véhicules blindés

L’annonce était attendue. Et elle vient d’être faite par le ministère de l’Intérieur. Ainsi, conformément aux bruits qui circulaient depuis quelques jours, la Gendarmerie nationale a bien retenu l’industriel Soframe [filiale du groupe Lohr] pour renouveler une partie de ses blindés utilisés pour le maintien de l’ordre [MO]. Et cela, aux dépens d’Arquus [Sherpa Light] et de Nexter [Serval MO].

Cela étant, ce n’est pas le MPGV [Multi Purpose Gendarmerie Vehicle], que Soframe avait présenté lors de la dernière édition du salon de l’armement Eurosatory, qui a été retenu. Mais un modèle légèrement plus imposant, à savoir l’ARIVE.

« À l’issue d’une mise en concurrence initiée en décembre 2020, le ministère de l’Intérieur va acquérir des véhicules blindés de maintien de l’ordre pour la Gendarmerie nationale. La société SOFRAME a remporté le marché, avec le modèle basé sur l’ARIVE et appelé « VBMO » [pour Véhicule blindé de maintien de l’ordre].

Ce marché a été notifié le 27 octobre », a en effet indiqué le ministère de l’Intérieur. Et d’ajouter : « Une commande de 90 exemplaires sera passée : un premier exemplaire sera commandé pour une livraison au 1er semestre 2022, les véhicules restants seront commandés dès validation de cette tête de série ».

Ces véhicules remplaceront progressivement les Véhicules Blindés à roues de la gendarmerie [VBRG], en service depuis 1974. « Ils permettront aux forces de l’ordre de conduire des opérations de rétablissement de l’ordre dans des environnements dégradés, ainsi que des opérations sous le feu », précise le ministère.

L’ARIVE est un blindé 4×4 de 14,5 tonnes [soit 1,5 tonne de plus que le MPGV], affichant une longueur de 6,2 mètres pour une largeur de 2,45 mètres et une hauteur de 2,5 mètres.

« Cette solution, qualifiée et éprouvée, est directement issue de la famille de véhicules ARIVE produits à près de 1800 exemplaires. Ces véhicules ARIVE ont fait de Soframe le premier constructeur français de véhicules blindés entre 2017 et 2019 », assure Soframe, via un communiqué.

« Soframe est fière que son véhicule réponde aux exigences de la Gendarmerie nationale, un engin robuste et puissant qui offre sécurité et confort pour des personnels déployés dans la durée. Grâce à sa charge utile élevée et à son grand volume utile, il peut embarquer la totalité des équipements de protection, de communication, d’autonomie et de riposte exigée par la Gendarmerie nationale. Sa conception le rend particulièrement adapté pour faire face au durcissement des menaces pouvant peser sur notre communauté nationale comme le terrorisme et toutes les formes nouvelles de violence extrême », a encore fait valoir l’industriel.

Enfin, le ministère de l’Intérieur n’a pas manqué de souligner que ces VBMO de « conception française, seront montés et assemblés en Alsace » et que « la caisse y est également fabriquée à partir de tôles blindées produites en France ».

Source : Zonemilitaire.fr – Laurent Lagneau / Image (c) SOFRAME

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Armement : Le radar numérique Sea Fire de Thales intégré aux cyber frégates françaises

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Armement : Le radar numérique Sea Fire de Thales intégré aux cyber frégates françaises

Le radar numérique de Thalès va être intégré aux cyber frégates françaises

Le radar multifonctions Sea Fire de Thalès est doté de quatre panneaux fixes à antennes entièrement numériques, est destiné à équiper les grands bâtiments de surface de la corvette à la frégate

La Délégation générale de l’armement (DGA) a qualifié le radar Sea Fire. Il est prêt à être intégré au système de combat dont seront dotées les frégates de défense et d’intervention (FDI) construites par Naval Group.

Après « 18 mois d’essais intensifs », le radar numérique « Sea Fire » mis au point par Thales pour équiper les cyber frégates françaises a été validé par la Délégation générale de l’armement (DGA). Le radar a a été remis à Naval Group pour être intégré au système de combat des frégates de défense et d’intervention (FDI).

« Le Sea Fire a été testé dans de nombreux scénarios et environnements (…): face à des embarcations légères, des navires de surface, des hélicoptères, des avions, des missiles et des drones. Dans tous les scénarios joués, il a démontré ses performances dans la détection en balayant une zone aérienne dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres », indique Thales dans un communiqué.

Ce radar est assemblé à Limours, au sud de Paris, « avec la contribution d’un réseau de français de PME ». La production a débuté en mai 2018 et le premier système a été livré en mai 2021. Les tests se sont déroulés à Saint-Mandrier sur le site d’expérimentation des systèmes de défense aérienne (SESDA). C’est sur ce site que les officiers de l’Armement élaborent les navires de combat du futur avec la DGA et les industriels. Les essais du Sea Fire ont aussi été réalisés avec un « jumeau numérique » capable de reproduire son comportement et ses performances dans les situations les plus extrêmes.

360° sur un rayon de 400 km

Ce radar numérique est capable de voir, entendre et capter les données échangées à 360° sur un rayon de 400 km. Physiquement, il n’a rien à voir avec les systèmes rotatifs trônant sur les navires de guerre de la Marine Nationale. Le Sea Fire est un élément fixe à quatre panneaux installé dans le mât d’un navire conçu pour l’accueillir.

Sur chacun des quatre panneaux, des capteurs analysent l’environnement en 3D pour détecter tout ce qui flotte, vole ou roule et transmettent ces informations à une intelligence artificielle. Le Sea Fire gère la conduite de tir dans le cas d’engins hostiles. Il est également conçu pour détecter et cibler les aéronefs hyper véloces grâce à un système fait des analyses sur un point jusqu’à dix fois par seconde. Actuellement, les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France) testent des armes hypersoniques capables de parcourir des milliers de kilomètres en quelques minutes pour atteindre un objectif.

La décision du tir et le choix de la riposte restent malgré tout pilotés par un humain et non par l’intelligence artificielle du Sea Fire », a précisé à BFM Business Pierrick Etiemble, directeur général systèmes de mission et de combat de Naval Group, lors d’une visite à Saint Mandrier.

La France a commandé à Naval Group cinq nouvelles frégates de 1er rang conçues pour être équipées de cette technologie inédite. Ces navires, surnommés « Digital Shig » ont été commandées dans le cadre de la loi de programmation militaire 2019-2025. La découpe de la « première tôle » a été faite fin 2019. La livraison du premier navire est prévue en 2025. Il portera le nom de l’Amiral Ronarc’h, un héros de la 1ère guerre mondiale. Les quatre FDI suivantes prendront respectivement le nom des amiraux Louzeau (1929-2019), Castex (1878-1968), Nomy (1899-1971) et Cabanier (1906-1976).

Source : BFMTV.com – Pascal Samama / Image : Thalès

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La taupe qui venait du froid… Un espion russe au ministère français de la Défense !

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La taupe qui venait du froid… Un espion russe au ministère français de la Défense !

Espionnage : En 2017, la Russie avait une « taupe » au cabinet du ministère français de la Défense

Agent double au cabinet de Jean-Yves Le Drian

L’ancien directeur du service de renseignement extérieur (DGSE) a confirmé que l’agent travaillait au cabinet de Jean-Yves Le Drian

Cela pourrait être le scenario d’un épisode du Bureau des légendes ou la trame d’un livre de John le Carré. Mais, selon l’ancien directeur du service de renseignement extérieur ( DGSE), il s’agit bien de la réalité. D’après Bernard Bajolet, témoignant dans un reportage diffusé dimanche soir sur la chaîne France 5, une « taupe » au service de la Russie officiait au sein du cabinet du ministère français de la Défense.

Interrogé sur des informations faisant état d’un espion au service de la Russie travaillant pour le cabinet du ministre d’alors, Jean-Yves Le Drian, aujourd’hui ministre des Affaires étrangères, Bernard Bajolet affirme dans ce documentaire consacré au président russe Vladimir Poutine : « En effet, quand j’étais directeur général de la sécurité extérieure, je l’avais fait remonter » à l’exécutif.

« Ne nous voilons pas la face »

« Dans les années précédentes on disait « tout ça c’est terminé, après la Guerre Froide, on n’a plus à perdre son temps contre des espions qui n’existent plus (…) la priorité ce sont les affaires de terrorisme », mais pour autant, on voit bien que les activités d’espionnage n’avaient pas du tout cessé, et que les moyens que mettent les Russes, les Chinois, mais aussi d’autres, les Américains, ne nous voilons pas la face, n’ont jamais été aussi importants ».

Cette information avait été relayée à l’époque par le média français en ligne Mediapart, selon lequel un espion du GRU, le service de renseignement militaire russe, avait recruté une « taupe » au sein du cabinet de Jean-Yves Le Drian lorsqu’il était ministre de la Défense sous la présidence de François Hollande.

Source : 20 Minutes avec AFP / Photo :

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, aux Nations Unies à New York le 23 septembre 2021.

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Royaume-Uni : Le meurtre d’un député David Amess serait liée à « l’extrémisme islamiste » !

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Royaume-Uni : Le meurtre d’un député David Amess serait liée à « l’extrémisme islamiste » !

Meurtre d’un député britannique : la piste terroriste privilégiée

D’après la police, la mort de David Amess, mortellement poignardé ce vendredi, serait liée à « l’extrémisme islamiste ». Un homme de 25 ans a été arrêté.

Il a été poignardé à plusieurs reprises, peu après midi (11 heures GMT). Le député conservateur britannique David Amess est décédé après avoir été attaqué, ce vendredi 15 octobre, lors d’une permanence parlementaire qu’il tenait dans une église de sa circonscription à Leigh-on-Sea, à l’est de Londres.

En dépit des efforts des services de secours arrivés sur place en quelques minutes, le parlementaire n’a pu être sauvé. Soupçonné de meurtre, un homme de 25 ans a été rapidement arrêté après l’arrivée de la police sur place. Un couteau a été retrouvé sur les lieux. Le principal suspect, un Britannique d’origine somalienne d’après plusieurs médias, a été placé en garde à vue. La piste terroriste est privilégiée à ce stade. D’après l’enquête de la police, la mort de ce parlementaire de 69 ans serait potentiellement « liée à l’extrémisme islamiste ».

Une vive émotion au Royaume-Uni

Ce meurtre a suscité une forte émotion au Royaume-Uni. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a exprimé son « choc » et sa « tristesse ». « Nos cœurs sont très choqués et tristes aujourd’hui, après la disparition du député Davis Amess, qui a été tué lors de sa permanence parlementaire, dans une église, après presque 40 ans au service » de ses administrés et du Royaume-Uni, a déclaré le chef du gouvernement conservateur dans une brève intervention télévisée.

« C’était l’une des personnes les plus gentilles et les plus douces en politique », a-t-il ajouté. Il a loué le bilan « exceptionnel » du député « pour aider les plus vulnérables, que ce soit les personnes qui souffrent d’endométriose », maladie chronique touchant les femmes que le député avait aidé à faire connaître, « en adoptant des lois pour mettre fin à la cruauté envers les animaux, ou en faisant énormément pour réduire la précarité énergétique ».

« Horrible, tragique nouvelle »

De nombreux parlementaires et personnalités politiques, toutes étiquettes politiques confondues, ont loué la « gentillesse » de David Amess après l’annonce de son décès. « Horrible, tragique nouvelle », a réagi sur Twitter le ministre des Transports Grant Shapps, qui a rendu hommage à un « vrai parlementaire qui a perdu la vie en servant ses administrés ».

Sur Twitter, le ministre de la Justice Dominic Raab a loué le « grand cœur » et la « grande ouverture d’esprit du député poignardé, y compris envers ceux avec qui il n’était pas d’accord ». « Il était très apprécié des députés et du personnel, et au cours de ses presque quatre décennies ici, il s’est bâti une réputation de gentillesse et de générosité », a réagi dans un communiqué le président de la Chambre des communes, Lindsay Hoyle, « choqué » par ce drame qui pose de nouveau au premier plan la question de la sécurité des députés.

Deux députés tués en 5 ans

David Amess est le deuxième député tué en cinq ans, après l’assassinat par un sympathisant néonazi de la députée travailliste europhile Jo Cox en 2016, une semaine avant le référendum sur le Brexit. En 2010, le député travailliste Stephen Timms avait été poignardé à plusieurs reprises, mais a fini par guérir de blessures qui auraient potentiellement pu lui coûter la vie. Sur Twitter, le député s’est dit « horrifié » par les faits.

En janvier 2000, le député (libéral-démocrate) Nigel Jones avait été blessé et son assistant tué par un homme muni d’un sabre lors d’une permanence parlementaire à Cheltenham, dans l’ouest de l’Angleterre. L’ancien chef du parti conservateur, Iain Duncan Smith, a exprimé son inquiétude quant à la sécurité de ces permanences parlementaires. « Quand vous n’êtes pas dans votre bureau, et que vous êtes dans un lieu public, cela signifie que les mesures de sécurité qu’on vous recommande de prendre ne peuvent pas être prises », a-t-il tweeté.

Source : Lepoint.fr avec AFP / Photo : AFP

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Barkhane : Mort en opération du maréchal des logis Quélin

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Barkhane : Mort en opération du maréchal des logis Quélin

Barkhane : Mort en opération du maréchal des logis Adrien Quélin

Le 12 octobre, sur la plateforme désert relais (PfDR) de Tombouctou au Mali, le maréchal des logis Adrien Quélin, mécanicien au sein du Groupement tactique désert Roc Noir de la Force Barkhane, effectuait une opération de maintenance sur un camion. Il a été grièvement blessé par la bascule de la cabine de ce camion alors qu’il travaillait sur le moteur du véhicule. Malgré la prise en charge immédiate par les secours sur place, il n’a pas pu être réanimé. Il est décédé des suites de ses blessures.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident.

Âgé de 29 ans, le maréchal des logis Adrien Quélin appartenait au 4e régiment de chasseurs de Gap. Il était célibataire et sans enfant.
Le chef d’état-major des armées, le général d’armée Thierry Burkhard, s’incline avec une profonde tristesse devant la mémoire de ce militaire mort en opération. Ses pensées accompagnent sa famille, ses proches et ses frères d’armes.

Source : État-major des armées – Cellule communication / Photo : Adrien Quélin – 4e régiment de chasseurs de Gap

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