Terrorisme : Attaque à la machette près des anciens locaux de Charlie Hebdo !

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Terrorisme : Attaque à la machette près des anciens locaux de Charlie Hebdo !

Attaque à l’arme blanche près des anciens locaux de Charlie Hebdo !

Au moins un individu armé d’une machette a attaqué plusieurs personnes ce vendredi matin près des anciens locaux du journal satirique, théâtre d’un attentat en janvier 2015, dans le XIe arrondissement de Paris.

Alors que le procès des attentats de janvier 2015 se poursuit à la cour d’assises spécialement composée de Paris, une attaque à la machette s’est produite ce vendredi matin, rue Nicolas-Appert, près des anciens locaux de Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de la capitale.

Une enquête a été ouverte pour « tentative d’assassinat », a annoncé le procureur de Paris en début d’après-midi avant que le parquet antiterroriste annonce se saisir du dossier. Le point sur ce que l’on sait.

D’après des sources concordantes, deux blessés, dont le pronostic vital ne serait plus engagé, ont été transférés à l’hôpital de la Salpêtrière et à l’Hôpital européen Georges Pompidou.

Elise Lucet, interrogée sur France 2, a indiqué que deux salariés de l’agence Premières Lignes avaient été blessés dans l’attaque d’aujourd’hui. Paul Moreira, de la même société de production, nous a également confirmé que plusieurs personnes avaient été touchées dans cette attaque « devant nos locaux avec une feuille de boucher » peu avant midi.

Deux interpellations

Vers 12h30, un premier suspect a été arrêté dans le secteur de Bastille, les vêtements en sang. On ignore pour l’heure s’il s’agit de l’auteur de l’attaque.

Alors que le signalement d’un potentiel second suspect avait été émis, une autre arrestation a eu lieu plus tard. Des vérifications quant à l’implication de ce second suspect étaient en cours vers 14 heures.

Selon les témoins, l’un des suspects était vêtu d’une doudoune sans manches noire, bas de jogging noir et chaussures rouges. Un hachoir a été retrouvé sur place dans un sac.

Parquet antiterroriste et cellule de crise à Beauvau

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a ouvert immédiatement place Beauvau une cellule de crise. Le Premier ministre Jean Castex, qui a interrompu un déplacement en Seine-Saint-Denis, l’a rejoint.

Si le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « tentative d’assassinat » en début d’après-midi, le parquet antiterroriste (Pnat) a ensuite déclaré s’être saisi du dossier.

Le groupe terroriste Al-Qaïda, dont les frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo se sont revendiqués, avait récemment lancé de nouveaux appels à s’en prendre au journal satirique après que celui-ci a republié les caricatures du prophète Mahomet.

Un vaste dispositif policier

En ce début d’après-midi, les écoles du 11e, 3e et 4e arrondissements étaient confinées par mesure de sécurité. « Cinq écoles du XIe arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d’élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi », a précisé le maire de Paris Centre Ariel Weil.

Un vaste dispositif policier avait rapidement été déployé afin de retrouver l’auteur ou les auteurs de l’attaque. De nombreux policiers avec des armes lourdes, des gilets et des casques, arpentaient les rues très passantes du XIe, entre les véhicules de CRS et de pompiers. « Mon fils faisait du sport à proximité au moment des faits, raconte une gardienne d’immeuble. Il a entendu des gens crier et a vu un homme partir en courant avec un grand couteau. Il a vu une femme et un homme blessés. J’habitais déjà dans le quartier il y a cinq ans, forcément, ce sont des souvenirs traumatisants. »

Source : Leparisien.fr / Image : France24

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Armement : La DGA commande plus de 300 véhicules blindés…

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Armement : La DGA commande plus de 300 véhicules blindés…

… Du tonus pour l’armée de terre… Et l’industrie française de l’armement !

= COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MINISTÈRE DES ARMÉES =

Le ministère des Armées commande 313 véhicules blindés à l’industrie française.

• Florence Parly, ministre des Armées, salue la commande par la Direction générale de l’armement (DGA), le 15 septembre 2020, de 271 véhicules blindés Griffon et de 42 véhicules blindés Jaguar, aux sociétés Nexter, Arquus et Thales dans le cadre du programme SCORPION.

• La Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 prévoit, à la fois, une augmentation des cibles du programme SCORPION et une accélération des livraisons. La cible en 2030 a été ainsi portée à 1 872 exemplaires Griffon et 300 Jaguar, dont la moitié (respectivement 936 et 150) sera livrée d’ici 2025. Outre les écoles et centres d’entraînement, ce sont 5 régiments qui auront débuté les perceptions de Griffon fin 2020 et 9 régiments fin 2021.

• L’arrivée des premiers Griffon permet à l’armée de Terre de rentrer réellement dans l’ère SCORPION, avec une plateforme qui bénéficie d’avancées significatives en matière de protection, de mobilité et d’une capacité à s’intégrer progressivement dans le combat collaboratif info-valorisé (partage du renseignement, accélération de la boucle décisionnelle). L’objectif reste ainsi de projeter un premier groupement tactique interarmes Griffon en opération extérieure d’ici la fin de l’année 2021.

• Via cette commande, c’est toute la Base industrielle et technologique de Défense (BITD) française du domaine terrestre qui est irriguée. Les trois maîtres d’œuvre vont en effet répercuter sous quelques jours les commandes à leurs sous-traitants et fournisseurs. On estime ainsi que le plan de charge des Griffon et Jaguar représente près de 2 000 emplois directs hautement qualifiés.

Après une première commande en 2017 de 319 Griffon et de 20 Jaguar, la DGA a notifié ce jour aux sociétés Nexter Systems, Arquus et Thales, une deuxième tranche de production de véhicules, dans le cadre du programme SCORPION de renouvellement des capacités de combat de l’armée de Terre. Les 271 Griffon et 42 Jaguar commandés le 15 septembre 2020 arriveront dans les forces entre 2022 et 2023.

Le Griffon est un Véhicule blindé multi-rôles (VBMR) destiné à remplacer les Véhicules de l’avant blindé (VAB). Pesant environ 25 tonnes, il est équipé de 6 roues motrices et d’un tourelleau téléopéré. Il se décline en plusieurs versions : transport de troupes, poste de commandement, observation pour l’artillerie et évacuation sanitaire.

D’un poids d’environ 25 tonnes, le Jaguar est un Engin blindé de reconnaissance et de combat (EBRC), doté de 6 roues motrices. Il est destiné à remplacer les chars légers AMX10RC et Sagaie, ainsi que les VAB équipés des missiles HOT. Il sera équipé du canon de 40 mm à munitions téléscopées réalisé en coopération franco-britannique, du Missile moyenne portée (MMP) et d’un tourelleau téléopéré.

Outre Nexter Systems, Thales et Arquus, le programme fait aussi intervenir Safran pour l’optronique et l’armement du Jaguar, CTA International pour son canon de 40 mm et MBDA pour ses MMP.

Le programme SCORPION renouvelle les capacités du combat de contact autour de deux véhicules blindés Griffon et Jaguar et d’un unique Système d’information et de communication (SICS) qui permet la mise en réseau de tous les acteurs du combat terrestre. Il intègre également l’acquisition de véhicules blindés multi-rôles légers Serval, la rénovation du char Leclerc et des systèmes modernes d’entraînement au combat exploitant la simulation et la réalité virtuelle.

Direction générale de l’armement

Source : Centre media du ministère des Armées / DICOD

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HIA Percy : Un nouveau service d’urgences pour l’Hôpital d’instruction des armées…

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HIA Percy : Un nouveau service d’urgences pour l’Hôpital d’instruction des armées…

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MINISTÈRE DES ARMÉES

13 millions d’euros pour le nouveau service d’accueil des urgences de l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy

Mme Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, s’est rendue ce matin à l’Hôpital d’instruction des armées (HIA) Percy pour la pose de la première pierre de son nouveau Service d’accueil des urgences (SAU).

Cette rénovation, financée par le ministère des Armées à hauteur de 13 millions d’euros, sera un concentré de technicité et de savoir-faire à destination des militaires mais aussi de la population francilienne dans son ensemble.

Le ministère a engagé une démarche d’investissement large visant à permettre à ses services et infrastructures de santé d’être au rendez-vous de la modernité et de la technologie.

Le projet du nouveau SAU de l’HIA Percy est une étape supplémentaire dans la rénovation de cet établissement de référence pour les soins critiques et la traumatologie. En 2017, la ministre déléguée y avait déjà inauguré le centre de traitement des brulés.

Le nouveau SAU est un projet ambitieux, dont les travaux se termineront en 2022 et qui offrira :
• Une capacité d’accueil quasiment doublée (35 000 passages annuels contre 20 000 actuellement) ;
• Une capacité d’extension en cas de crise ou de Plan blanc ;
• Un parcours de soin de meilleure qualité ;
• Une surface multipliée par deux.

Ces dernières années, l’HIA Percy s’est distingué dans le soin aux victimes du terrorisme, tout en continuant à accompagner les militaires blessés et en accueillant également l’ensemble de la population francilienne. (Ndlr : Tout particulièrement en cette période de pandémie au corona-virus, les HIA contribuent efficacement à l’accueil de malades atteints de COVID-19).

La ministre déléguée a tenu à remercier particulièrement le personnel de l’HIA Percy, à l’avant-poste pendant la crise sanitaire et auquel Madame Geneviève Darrieussecq, médecin de formation, avait décidé de prêter main forte au plus fort de l’épidémie. La ministre déléguée a tenu à les féliciter une nouvelle fois pour leur dévouement et leur professionnalisme à toute épreuve.

Source : Centre media du ministère des Armées / DICOD

 

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Défense : Diag Cyber, dispositif d’aide et sécurisation des Petites et moyennes entreprises

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Défense : Diag Cyber, dispositif d’aide et sécurisation des Petites et moyennes entreprises

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MINISTÈRE DES ARMÉES

Création « Diag Cyber » sécurisation des PME de l’industrie de Défense

Florence Parly, ministre des Armées, annonce la création du « Diag Cyber », un dispositif d’aide à la cyber sécurisation des Petites et moyennes entreprises (PME) et des Entreprises de taille intermédiaire (ETI) de l’industrie de Défense.

• À l’occasion de son déplacement le 8 septembre à Rennes, Florence Parly, ministre des Armées, a annoncé, dans le cadre de son plan Action PME, la création du Diagnostic Cyber Défense, un ensemble de prestations d’audit et de conseil au profit des PME de la Base industrielle et technologique de défense (BITD).
• Ce nouveau dispositif, géré par la Direction générale de l’armement (DGA) et opéré par Bpifrance, sera financé par le ministère des Armées à hauteur de 4,5 millions d’euros.
• Le « Diag Cyber » participe pleinement à renforcer la chaîne cyberdéfensive de « bout en bout », ambition portée par Florence Parly pour réduire les vulnérabilités de l’écosystème de défense aux cyberattaques.

Il permettra aux PME et ETI d’identifier les risques numériques liés à leur activité, d’évaluer le niveau de protection de leurs systèmes d’information, de détecter les failles éventuelles et d’accompagner la mise en œuvre, le cas échéant, d’un plan de sécurisation.

Le dispositif de Diagnostic Cyber Défense comporte trois phases :
• un premier audit d’analyse de risque par la méthode de référence de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), l’Expression des Besoins et Identification des Objectifs de Sécurité – Risk Management (EBIOS RM), aboutissant sur un plan de remédiation ;
• un accompagnement à la mise en œuvre du plan de remédiation ;
• un audit final de vérification de la bonne réalisation du plan de remédiation.

Les demandes des PME et ETI intéressées par le dispositif seront validées en fonction de critères d’éligibilité vérifiés par la DGA. Cette pré-qualification permettra de bénéficier d’une prise en charge par le ministère des Armées du coût de la prestation à hauteur de 50% et pouvant s’élever jusqu’à 14 000 euros HT.

Les prestations seront réalisées par des sociétés labellisées par l’ANSSI ou par des sociétés qui appliquent des méthodes d’audit similaires validées par la DGA.
Les entreprises désireuses de bénéficier de ce dispositif sont invitées à faire une demande en ligne sur la plateforme : www.demarche-simplifiées.fr/commencer/diagnostic-cyber-defense

Source : Direction générale de l’armement / DICOD

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Compagnon de la Libération : Décès de Edgard Tupët-Thomé

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Compagnon de la Libération : Décès de Edgard Tupët-Thomé

Audacieux au combat, patriote ardent et modeste dans la victoire
Edgard Tupët-Thomé, Compagnon de la Libération, nous a quittés

L’un des quatre derniers Compagnons de la Libération vient de nous quitter. En effet, Edgard Tupët-Thomé, qui venait de fêter son centième anniversaire à l’Institut national des Invalides, s’est éteint ce 9 septembre. Son décès a été confirmé par le ministère des Armées, qui « se souviendra de son audace au combat, de son patriotisme ardent, de sa modestie dans la Victoire. » Et d’ajouter : « Edgard Tupët-Thomé reste un modèle d’engagement, un exemple du service désintéressé au nom d’un idéal. »

Né le 19 avril 1920 à Bourg-la-Reine [Hauts-de-Seine], Edgard Tupët entame des études de théologie après son baccalauréat. Mais, n’ayant pas la vocation, il décide de s’engager à l’âge de 18 ans au sein du 8e Régiment de Zouaves, alors implanté à Mourmelon. En septembre 1939, la France venant de déclarer la guerre à l’Allemagne qui venait alors d’envahir la Pologne, il prend part à l’offensive de la Sarre, qui voit les troupes françaises progresser jusqu’à la 4 km de la ligne Siegfried. Mais cette opération n’aura pas de lendemain : elle sera arrêté après l’annonce du pacte germano-soviétique.

Lors de la campagne de France de mai-juin 1940, Edgard Tupët, alors sergent, participe à la protection de l’embarquement du corps expéditionnaire britannique à Dunkerque. Mais, le 4 juin, il est fait prisonnier. Par pour longtemps : six jours plus tard, le jeune sous-officier profite de son transfert vers l’Allemagne pour s’évader. N’acceptant pas l’armistice demandé par le maréchal Pétain, il n’a qu’un seul objectif : rejoindre les Forces françaises libres [FFL] pour continuer le combat.

Ses tentatives pour rejoindre le Royaume-Uni ayant été vaine, Edgard Tupët prend un emploi à Clermont-Ferrand peu après sa démobilisation. C’est là que, par hasard, il entre en contact avec Roger Warin [alias Wybot], du réseau de Résistance Donald, dont il deviendra, avec Stanislas Mangin, l’un des rouages.

En mars 1941, Roger Warin ayant établi une liaison directe avec l’état-major de la France Libre à Londres, via Pierre Fourcaud, chargé de mission du général de Gaulle, Edgard Tupët devient l’un des quatre premiers engagés militaires « secrets » de la France Libre.

 

 

Après avoir assuré des missions de liaison et tenté vainement de faire libérer Pierre Fourcaud qu venait d’être arrêté, le jeune homme finit par rejoindre l’Angleterre, après un périple l’ayant conduit à traverser l’Espagne et le Portugal. À Londres, ayant pris le pseudonyme d’Edgard Thomé, il est affecté à l’état-major particulier du général de Gaulle et suit la formation parachutiste via du Bureau des Opérations aériennes [BOA]. Puis, il rejoint le Bureau central de Renseignements et d’Action [BCRA], pour le compte duquel il sera parachuté dans la région de Châteauroux avec le radio Joseph Piet.

Malgré une blessure reçue à la tête lors de son parachutage, Edgard Tupët-Thomé assume la responsabilité des opérations aériennes ainsi que celle de la branche « Action » du réseau « Ali-Tir », dont la branche « renseignement » est dirigé par Stanislas Mangin.

Volontaire pour une unité combattante…

En mai 1942, et en raison de ses blessures, il s’envole vers l’Angleterre pour y être soigné. Lors de sa convalescence, il demande à être affecté au sein d’une unité combattante. Et c’est ainsi que, avec son camarade Mangin, il rejoint le Détachement d’instructeurs commando de Saint-Pierre-et-Miquelon, puis, un an plus tard, celui des Antilles, dont il prend le commandement de la 2e compagnie.

À sa demande, le lieutenant Tupët-Thomé est muté au 4e Bataillon d’infanterie de l’Air [BIA], qui a alors ses quartiers à Camberley, en Angleterre. Puis, en janvier 1944, il est nommé commandant en second de la 2e compagnie du 3e BIA, qui deviendra le 3e Régiment de Chasseurs Parachutistes [RCP].

Avec son unité, en août 1944, il est parachuté dans la secteur de Daoulas [Finistère]. Avec ses hommes, il enlève la Kommandantur, alors défendue par 60 soldats allemands [12 seront tués et 40 faits prisonniers]. Puis il lance l’assaut contre la garnison de Landerneau, laquelle essuie de lourdes pertes. Sa section est ensuite affectée à la 6e Division Blindées de l’US Army, pour laquelle elle assure des missions de reconnaissance.

Fin août 1944, Edgard Tupët-Thomé est parachuté une seconde fois, dans le Jura. Et là encore, aves ses hommes, il va particulièrement se distinguer. Son unité s’empare de la localité de Clerval [Franche-Comté] et y repoussera les contre-attaques des troupes allemandes, leur infligeant de lourdes pertes malgré un rapport de forces à son désavantage [trente tués, un char détruit].

En avril 1945, l’officier, qui s’apprête à fêter ses 25 ans, est parachuté à la tête de sa section aux Pays-Bas, avec la mission d’attaquer les voies de communications de l’ennemi. Ennemi à qui il inflige encore des pertes importantes.

Après la capitulation allemande, Edgard Tupët-Thomé quitte l’uniforme pour le costume d’administrateur des colonies, après avoir été dplômé de l’Ecole coloniale d’administration. Affecté en Tunisie, où il deviendra Président Directeur Général de la Coopérative viticole de Takelsa, il décide de partir au Canada pour y gérer une propriété agricole durant cinq ans. De retour en France, il entame des études pour devenir ingénieur. Après avoir travaillé au bureau d’études techniques de Singer France, puis dans un laboratoire pharmaceutique, il rejoint pendant un temps l’entreprise automobile Panhard, avant de se reconvertir dans le tourisme.

Compagnon de la Libération et Grand Croix de la Légion d’Honneur [depuis janvier 2020], Edgard Tupët-Thomé était titulaire de la Croix de Guerre avec six citations et de la Médaille commémorative des Services volontaires dans la France libre. Il était également membre de l’Ordre de l’Empire britannique et Chevalier de l’Ordre d’Orange Nassau [Pays-Bas].

Source : ZoneMilitaire.fr / Laurent Lagneau
Photo : Michel Pourny

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