Armement : Le nouveau blindé Jaguar livré au 1er RCA de Canjuers…

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Armement : Le nouveau blindé Jaguar livré au 1er RCA de Canjuers…

Le 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique a reçu un nouveau type de blindé

En janvier, le Centre de formation et de perception interarmes [CFPIA] du 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique [RCA], installé au camp de Canjuers [Var] a reçu les vingt premiers Engins blindés de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar du programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation].

En effet, et comme cela avait été le cas pour le Véhicule blindé multirôles [VBMR] Griffon quelques mois plus tôt, il revenait alors au 1er RCA d’assurer l’instruction des futurs utilisateurs du Jaguar, en particulier les légionnaires du 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC], qui alors sur le point de tourner la page de l’AMX-10 RCR.

« Le 1er RCA participera aux formations en qualité de formateurs, mais aussi de contrôleurs de la formation, avec notamment le contrôle final des équipages lors des tirs de fin de formation », avait en effet précisé l’armée de Terre, à l’époque.

Évidemment, les pilotes ayant déjà l’expérience de l’AMX-10RCR ont un temps de formation réduit, même si le Jaguar, avec sa boîte automatique et son excellente manoeuvrabilité, avec ses six roues motrices et un train arrière directeur, suppose de changer les habitudes de conduite.

« Avec l’AMX-10RC, il fallait freiner et accélérer en même temps pour bien prendre un virage. Avec le Jaguar, c’est presque comme une voiture civile », avait témoigné un brigadier du 1er REC, dans une vidéo de l’armée de Terre.

Mais outre la conduite, le futur pilote du Jaguar doit se familiariser avec l’électronique embarquée, dont des « caméras proximales qui balaient les environs du blindés sur 360°, le dispositif permettant de faire varier la pression des roues, le système de suspensions, etc. D’où, sans doute, le besoin d’un « véhicule école » dédié.

Ainsi, ces derniers jours, le 1er RCA a dévoilé le « Jaguar Kiosque », dont l’existence n’avait jamais été mentionnée jusqu’à présent. La différence avec l’EBRC « classique » est que ce véhicule-école est doté d’une cabine à la place de la tourelle. Cependant, l’armée de Terre n’a pas livré plus de détails à son sujet. On en ignore donc le coût… et le nombre d’exemplaires commandés.

Cela étant, dans l’avis budgétaire qu’il en rendu lors de l’examen du projet de loi de finances [PLF] 2023, le député François Cormier-Bouligeon a avancé que « malgré certaines difficultés concernant le développement du Jaguar en 2021 [tourelle], le calendrier de livraison devrait être globalement respecté avec la livraison d’une vingtaine de Jaguar supplémentaires d’ici la fin de l’année 2022, faisant suite à celle des vingt premiers exemplaires fin 2021 ».

Pour rappel, le Jaguar dipose d’une autonomie de 800 km et peut rouler à la vitesse de 90 km/h sur route. Aérotransportable, il est armé d’un canon de 40 mm télescopé, de missiles Akeron MP [ex-MMP, fournis par MBDA, ndlr] et d’une mitrailleuse téléopérée de 7,62 mm. Pour le moment, 300 exemplaires seront mis en service au sein des unités de cavalerie légère de l’armée de Terre. Après le 1er REC, ce sera au tour du Régiment d’Infanterie Chars de Marine [RICM] d’en être équipé.

Source : Zone Militaire – Laurent Lagneau / Photo : 1er RCA Canjuers
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
http://www.opex360.com/2022/11/28/le-1er-regiment-de-chasseurs-dafrique-a-recu-un-nouveau-type-de-blinde/
Twitter : Discussion – Le Jaguar au 1er RCA_de Canjuers

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Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Réserve Défense : Objectif du CEMA, doubler le nombre de réservistes

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Réserve Défense : Objectif du CEMA, doubler le nombre de réservistes

Défense: comment la France veut doubler le nombre de réservistes

Actuellement, 40.000 civils, dont 21% de femmes, consacrent une partie de leur temps à épauler les militaires d’active.
Comme le souhaitait le président de la République sur les conseils du chef d’Etat Majors des Armées, le ministre des Armées a organisé un groupe de travail pour doubler le nombre de réservistes avec l’appui des entreprises.

Les armées françaises recrutent. Non seulement des soldats professionnels, mais aussi des réservistes qui composent la Garde nationale dans les armées (terre, air, mer, cyber, spatial), l’énergie ou l’armement. Le 13 juillet dernier, lors de la réception au ministère des Armées, Emmanuel Macron a annoncé son intention de doubler le nombre de volontaires civils en le faisant passe de 40.000 volontaires civils d’au moins 17 ans à 80.000 pour épauler les effectifs de l’armée française qui avec 205.000 soldats est la première d’Europe.

Le ministère des Armées a créé un groupe de travail qui s’est réuni pour la première fois le 21 novembre. Sa mission est de déterminer les missions et évaluer les besoins de la réserve afin dans tenir compte dans la prochaine loi de programmation militaire. Ce groupe est composé de militaires, de parlementaires, de représentants syndicaux (salariés et patronat)

La réserve est en réalité composée de 77.000, dont 21% de femmes. Les civils forment le 1er niveau. Ils sont répartis selon leur compétence. 25.000 servent dans l’armée de Terre, 6000 dans la Marine et 9000 dans les autres unités. L’idée de d’en faire un corps de 80.000 personnes. Le second est composé des ex-militaires d’active soumis à une obligation de disponibilité durant les 5 ans suivant leur départ des forces armées.

Aptitudes et limite d’âge

Cette ambition d’accroitre la réserve a été lancée il y a plus d’un an par le Chef d’Etat-Major des Armées (Cema), le général Thierry Burkhard. En octobre 2021, dans la vision stratégique, il annonçait la nécessité de donner plus de place à la réserve opérationnelle.

« Au-delà de la fonction protection, elle doit contribuer à la prise en compte des enjeux de résilience et de volume des forces », précisait le général Thierry Burkhard .

Le groupe de travail planche sur le recrutement de ces réservistes. Il va falloir étendre les conditions d’accès tant sur les aptitudes physiques que sur l’âge. « Pour des missions comme le cyber, les compétences sont les plus importantes », signale le ministère des Armées. Quant à l’âge, il pourrait être augmenté de 5 ans et pourrait atteindre dans certaines fonctions, comme le médical, 77 ans. « Ce sera fait là où c’est pertinent, mais l’objectif est surtout de recruter des jeunes ».

« Contribuer à la défense de son pays doit devenir un droit », avait déclaré il y a quelques mois Sébastien Lecornu, ministre des Armées.

Les missions confiées à ces troupes sont diverses. Si la très grande majorité est affectée sur le territoire national et en outre-mer, dans certaines circonstances et avec des compétences particulières, certains sont partis en Opex.

« Pendant Barkhane, nous avions dans notre unité un officier de réserve spécialisé dans le cyber. Dans le civil, il dirige une entreprise informatique et son expertise nous a été précieuse », nous a confié un officier de l’armée de Terre.

La question financière

Pour cela, le groupe de travail réfléchit à assouplir les règles pour permettre d’accomplir des missions sans pénaliser le fonctionnement des entreprises. Des discussions sont même menées avec les organisations patronales et syndicales. Le Medef, dont le président Geoffroy Roux de Bézieux est réserviste des commandos marines, devrait aussi soutenir le projet.

« Les réservistes ne sont pas obligés de déclarer ce choix dans les entreprises. Ces réservistes clandestins effectuent leurs périodes sur leur temps libre, le week-end et pendant leurs vacances », indique le ministère des Armées qui souhaite aussi que ce don de temps soit pris en compte pour la retraite, comme l’était le service national.

Reste enfin la question financière. Le ministère des Armées compte intégrer le coût du doublement de la réserve dans la prochaine loi de programmation militaire.

« Le budget actuel est entre 150 et 200 millions d’euros. Faudra-t-il le doubler? Mais le périmètre financier est difficile à délimiter parce qu’il y a une mutualisation du matériel, mais on ne peut créer une réserve sérieuse sans l’équiper », a indiqué le ministère des Armées.

Source : BFM Éco – Pascal Samama / Photo : macommune.info – Réservistes : formation aux exercices de self-defense, d’interpellation, de menottage…
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/defense/defense-comment-la-france-veut-doubler-le-nombre-de-reservistes_AN-202211220557.html

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Mise à jour 29/11/2022

= COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MINISTÈRE DES ARMÉES =

Appel à contributions sur l’avenir de la réserve militaire

Pour nourrir la réflexion engagée dans le cadre du groupe de travail sur l’avenir de la réserve militaire, qui s’est réuni pour la première fois le 21 novembre dernier, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, lance un appel à contribution.

Dans la mesure où la réserve concerne chaque citoyen, toutes les contributions pour bâtir la réserve de demain peuvent être envoyées à l’adresse : reserves@minarm.fr .

Elles seront examinées avec attention et participeront à l’élaboration de propositions remises au ministre par le groupe de travail fin janvier, afin de nourrir la prochaine Loi de programmation militaire (LPM).

Ce groupe de travail se réunira par ailleurs à nouveau le lundi 28 novembre pour traiter de « l’emploi rénové de la réserve : quelle doctrine d’emploi de la réserve, imbriquée avec les militaires d’active ? ».

Les réunions qui suivront aborderont tour à tour les thématiques du recrutement et de la gestion des réserves (1er décembre 2022), des relations employeur-réserviste (5 décembre 2022) et de la communication (8 décembre 2022).

Ce groupe de travail pluridisciplinaire réunit les armées, directions et services, parlementaires, associations de réservistes, Garde nationale et organisations syndicales et patronales. Il a pour but d’appuyer les armées dans la définition de l’emploi d’une réserve apte à répondre à tous les scénarii possibles d’intensité d’engagement graduelle et potentiellement simultanés (crise sur le territoire national et à l’étranger, pandémie, catastrophe naturelle, engagement majeur…).

Centre media du ministère des Armées
media@dicod.fr
09 88 67 33 33

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Armement : Un hélicoptère de transport lourd est-il une priorité ?

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Armement : Un hélicoptère de transport lourd est-il une priorité ?

L’hélicoptère de transport lourd n’est pas une une priorité pour le chef d’état-major de l’armée de l’Air

Cela fait longtemps que le Commandement des opérations spéciales [COS] réclame des hélicoptères de transport lourd [HTL] pour élaborer de nouveaux modes d’action, que ce soit pour des missions de contre-terrorisme ou pour contrer les « menaces futures ». En 2014, un rapport du Sénat alla dans son sens, en suggérant l’achat d’appareils – CH-47 Chinook ou CH-53 – d’occasion.

Puis, les opérations menées au Sahel ne firent que confirmer la pertinence d’une telle capacité. Capacité qui fut fournie à la force Barkhane par la Royal Air Force [RAF], avec trois CH-47D basés à Gao [Mali] ainsi que par la force aérienne danoise, avec le déploiement ponctuel de deux EH 101 « Merlin ».

La question d’acquérir de tels hélicoptères avait été évoquée lors de l’élaboration de la Loi de programmation militaire 2019-25, l’armée de l’Air [et de l’Espace] ayant envisagé de s’en procurer… avant d’y renoncer. Ce qui suscita un commentaire ironique de la part du général Jean-Pierre Bosser, alors chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], en septembre 2018.

Cependant, nommé chef d’état-major de l’armée de l’Air à la même époque, le général Philippe Lavigne se montra plus ouvert sur cette question, allant jusqu’à envisager la location d’hélicoptères de transport lourd et de nouer une coopération avec des forces aériennes qui en étaient alors dotées. Il fut même question d’acquérir des MH-47G dans le cadre d’un « crédit-bail » fain de les « essayer avant de procéder à leur acquisition ». Mais ce projet n’a, à ce jour, pas connu de suite.

Qu’en sera-t-il pour la prochaine LPM [2024-29], dont les contours sont en train d’être définis? Étant donné la fin annoncée de l’opération Barkhane, le besoin d’une telle capacité sera probablement moins pressant que par le passé, même si elle pourrait être utile dans un engagement de haute intensité [il n’est pas rare de voir des CH-47D britanniques prendre part à des exercices en France] ou encore dans des missions de soutien à la population, lors de catastrophes naturelles par exemple.

Quoi qu’il en soit, l’armée de l’Air et de l’Espace [AAE] passera encore son tour. C’est en effet ce qu’a suggéré son actuel chef d’état-major [CEMAAE], le général Stéphane Mille, alors qu’il était interrogé sur ce sujet à l’occasion d’une audition à l’Assemblée nationale.

Le HTL n’est pas forcément une priorité…

« Quant à l’hélicoptère lourd, nous avons vu ce qu’il pouvait nous apporter en Afrique ou sur des terrains d’opération similaires. Qu’en est-il sur d’autres théâtres? Selon moi, mais ce n’est qu’un avis personnel, l’hélicoptère lourd n’est pas forcément une priorité », a en effet affrmé le CEMAAE.

Pourtant, un hélicoptère de transport lourd pourrait épauler l’avion de transport A400M et se substituer au Transall C-160, qui était capable d’opérer dans les endroits difficiles d’accès.

Quant à l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT], qui pourrait être intéressée par une telle capacité, elle n’aurait sans doute pas assez de ressource pour la mettre en oeuvre et, surtout, l’entretenir. C’est, du moins, ce qu’avait expliqué le général Thierry Burkhard quand il était encore CEMAT, en octobre 2020. « L’arrivée d’hélicoptères de transport lourd nécessiterait de pouvoir les entretenir, de disposer de ressources de maintenance, et poserait la question de la soutenabilité du modèle » de l’ALAT, avait-il confié à Air&Cosmos.

Source : Zone Militaire – Laurent Lagneau /  Hélicoptère à deux rotors CH-47 Chinook de Boeing, manœuvres en Franche-Comté. Photo ER /Michaël DESPREZ
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
http://www.opex360.com/2022/11/19/lhelicoptere-de-transport-lourd-nest-pas-une-une-priorite-pour-le-chef-detat-major-de-larmee-de-lair/
https://www.escadrilles.org/billets-et-analyses/absence-helico-lourd-anomalie-francaise/
https://actu-aero.fr/2020/02/27/des-helicopteres-chinook-pour-larmee-de-lair-francaise/

 

 

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Armée de terre : L’offre jeunesse, un engagement militaire, former des professionnels…

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Armée de terre : L’offre jeunesse, un engagement militaire, former des professionnels…

L’offre jeunesse de l’armée de Terre

Jeunesse et armée de Terre sont profondément liées tout au long d’un parcours d’expériences, de la simple information lors d’une journée portes ouvertes ou une journée défense citoyenneté (JDC), à l’engagement, et ce quel qu’en soit le niveau. La jeunesse trouve, au sein de l’armée de Terre, à la fois les clés de compréhension de la défense nationale, mais aussi des possibilités d’engagements aux durées, niveaux et spécialités multiples. Elle a accès à des formations solides, qualifiantes et permettant à tout jeune rejoignant nos rangs d’y tenir sa place et de se faire une solide expérience, valorisable pendant toute sa carrière.

Éveiller l’attention

Il s’agit tout d’abord pour l’armée de Terre de sensibiliser les jeunes.

Les dispositifs des classes et des cadets de la défense permettent à des collégiens et des lycéens, pendant le temps scolaire pour les premiers et en dehors de ce temps pour les seconds, de se familiariser avec un régiment en découvrant la vie militaire.

C’est surtout lors des JDC, auxquelles l’armée de Terre contribue massivement, qu’il est possible de toucher l’ensemble d’une classe d’âge en lui offrant de nombreuses opportunités pour son avenir.
C’est aussi à cet âge que tout jeune français peut pousser la porte d’un CIRFA[1] et s’inscrire à une préparation militaire (PM) de découverte, parachutiste ou supérieure. Cette possibilité de vivre une expérience militaire de l’intérieur n’a pas échappé aux jeunes et toutes ces PM sont particulièrement demandées. Elles permettent aussi aux futurs candidats à l’engagement de tester et prouver leur motivation et valoriser leur dossier.

Proposer l’engagement

Le défi pour l’armée de Terre est de transformer un processus suscitant l’intérêt en une démarche d’engagement.

Cet engagement peut se faire tout au long des études, dès le lycée pour les plus jeunes : Il peut tout d’abord, avec ou sans baccalauréat, s’engager comme militaire du rang.

Dès 16 ans, un jeune admis en première peut se porter candidat à l’école militaire préparatoire technique (EMPT), nouvellement créée à Bourges. Deux ans plus tard, son baccalauréat technique en poche, il recevra une formation de sous-officier à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active de Saint-Maixent (ENSOA) puis se verra confier des responsabilités au sein de la filière technique. Cette opportunité formidable de concilier la volonté de jeunes gens de s’engager tôt dans des domaines qui les passionnent, et le besoin de l’armée de Terre de recruter dans des filières d’expertise, suscite un intérêt grandissant. Cette année en septembre, ce sont 150 élèves qui constitueront ainsi la première promotion de l’EMPT, après trois années de montée en puissance.

Poursuivant ses études, un jeune peut également, avec son baccalauréat, poursuivre au sein d’un lycée de la défense dans une classe préparatoire aux concours des grandes écoles d’officiers, ou un BTS cyber pour s’engager plus tard comme sous-officier ou personnel civil de la défense.

Il peut aussi s’engager comme sous-officier à l’ENSOA, ou comme officier sous contrat pilote, d’avion ou d’hélicoptère.
Enfin, une fois ses études achevées, les opportunités de devenir officier de carrière en intégrant l’école spéciale militaire sur titres, officier sous contrat spécialiste ou encadrement en passant par l’École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC) sont nombreuses.

Du lundi 10 au vendredi 14 février 2020, deux sections du Centre de Formation Initiale des Militaires du rang (CFIM) du Service de la Maintenance Industrielle Terrestre (SMITer), situé aux camp des Garrigues et d’un détachement du service des essences des armées (SEA), partent sur le terrain pour une durée d’une semaine. Les stagiaires vont effectuer plusieurs activités afin de consolider ce qu’ils ont appris lors de leur Formation Générale Initiale (FGI). En effet c’est pour eux la dernière ligne droite avant le rallye qui va clôturer leur période d’apprentissage de 3 mois.

Former des professionnels

Toutes ces formations ne se contentent pas de sélectionner un jeune, en fonction de ses capacités et de ses études. Elles lui permettent, en école de formation initiale, en lycée de la défense ou en Centre de formation initiale des militaires du rang (CFIM), de bénéficier de formations solides et reconnues, où l’accès aux savoir-faire techniques se combine à l’apprentissage du savoir-être.

Cette qualité de la formation n’a pas échappé au monde de l’enseignement supérieur. Ainsi, les dispositifs du partenariat grandes écoles qui permet de valider un semestre académique, du double diplôme entre l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et de grandes écoles civiles, les offres de volontaire aspirant de l’armée de Terre très adaptées à une année de césure pendant des études supérieures, pour ne citer que ces trois exemples, sont particulièrement attractives.

Les alternatives offertes à la jeunesse sont donc permanentes, nombreuses et en évolution constante. Elles sont gages d’une armée de Terre proche de la réalité de la jeunesse française, connue et reconnue pour ses valeurs et ses qualités. Elles contribuent ainsi au renforcement de la cohésion nationale, à la diffusion de l’esprit de défense et à l’enseignement des forces morales.

[1] Centre d’information et de recrutement des forces armées.

Source : RH-Terre Ministère des armées / Photo : Letudiant.fr (c) Ministère des armées
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://rh-terre.defense.gouv.fr/actualites/item/1132-l-offre-jeunesse-de-l-armee-de-terre

 

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SCAF : Accord Dassault Airbus, l’avion de combat européen est relancé…

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SCAF : Accord Dassault Airbus, l’avion de combat européen est relancé…

Avion de combat européen : Airbus et Dassault ont enfin trouvé un accord

Les industriels se sont mis d’accord, vendredi 18 novembre, sur le coûteux et complexe projet Scaf d’avion de combat européen, devenu le symbole d’une coopération houleuse entre Paris et Berlin.
Le ministère allemand de la Défense a annoncé vendredi la conclusion d’un accord entre industriels concernant le projet d’avion de combat européen, enlisé depuis des mois.

Le ministère allemand de la Défense a annoncé vendredi la conclusion d’un accord entre industriels concernant le projet d’avion de combat européen, enlisé depuis des mois.

Le projet d’avion de combat européen pourra-t-il enfin décoller ?

Les industriels sont parvenus à un accord pour le coûteux et complexe projet d’avion de combat européen, après plus d’un an de tiraillements entre Dassault et Airbus, ont indiqué vendredi des sources concordantes. « Après des négociations intenses, un accord entre industriels a pu être atteint pour la prochaine phase du programme » de Système de combat aérien du futur (Scaf), a déclaré le ministère allemand de la Défense dans un communiqué. « L’accord politique sur le Scaf est un grand pas en avant et – surtout dans le contexte international actuel – un signal important de l’excellente coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne », a réagi la présidence française, soulignant que « la France assure le rôle de chef de file du projet ». L’avionneur européen Airbus a également salué cet accord.

« Maintenant, un certain nombre d’étapes formelles dans les pays respectifs doivent être franchies afin de permettre une signature rapide du contrat auquel nous devrons nous conformer », a-t-il ajouté. Lancé en 2017, le Système de combat aérien du futur, qui inclut aussi des drones, est censé entrer en service à l’horizon 2040. Fin août 2021, les trois pays concernés, la France, l’Allemagne et l’Espagne, avaient signé un accord prévoyant 3,6 milliards d’euros d’études détaillées pour lancer en 2025 la construction d’un démonstrateur en vol.

Un litige porté sur le leadership

Mais les contrats n’avaient pas été passés faute d’accord sur le partage des tâches entre le constructeur français Dassault Aviation et son partenaire principal, Airbus. Au coeur du litige : la question du leadership. Airbus et Dassault ne parvenaient pas à s’entendre sur la répartition des tâches sur le pilier 1 – l’avion de combat proprement dit -, dernier des neuf piliers du programme sur lequel achoppaient les discussions. Mais lundi, Airbus avait manifesté son optimisme de parvenir à un accord avant la fin de l’année avec Dassault. « C’est à la fois une bataille entre industriels mais aussi entre Etats », résumait dans L’Express Laurent Deloire, spécialiste de la Défense au cabinet SIA Partners, en juillet dernier.

Pourtant, les Etats n’ont pas d’autres choix que de s’entendre s’ils veulent mener à bien ce projet. Le coût total du programme – quelque 100 milliards d’euros évoqués – est tel qu’il n’est pas envisageable de le mener à l’échelle nationale, mais européenne, ont souligné ses promoteurs. Le programme Scaf est un « système de systèmes » qui s’articule autour de l’avion avec des drones accompagnateurs, le tout connecté, via un « cloud de combat », avec les autres moyens militaires engagés dans une opération. Il est censé remplacer, en 2040, les Rafale français et Eurofighter allemands et espagnols.

Cet accord indispensable à la poursuite du programme intervient alors que la Première ministre française Élisabeth Borne est attendue le 25 novembre en Allemagne, où elle rencontrera le chancelier Olaf Scholz. Cette visite sera l’occasion pour Paris de remettre de l’huile dans les rouages du moteur franco-allemand qui s’était grippé sur les questions énergétiques et de défense. « Cet affrontement n’est ni durable ni souhaitable. Certes, Berlin et Paris ont déjà connu des brouilles, comme en 2000, mais alors, l’Europe ne vivait pas, sur son sol, le conflit le plus grave depuis la seconde guerre mondiale », soulignait dans L’Express en octobre Cécile Maisonneuve, fondatrice de Decysive et conseillère au centre Energie Climat de l’Ifri.

Plusieurs projets enlisés dans les rivalités franco-allemandes

Die Welt, quotidien conservateur allemand, résume les raisons de cette brouille en quelques mots : « C’est surtout la question de l’énergie qui divise les deux pays. Mais le problème se pose également pour les projets d’armement communs, le Scaf, l’avion de combat franco-allemand, et le ‘char du futur’, où désaccords et jalousies entre les entreprises concernées font qu’ils demeurent au stade de tigres de papier depuis des années. » La coopération franco-allemande dans le domaine de la défense a peiné à se concrétiser sur plusieurs projets.

Outre le Scaf le programme de nouveau char de combat dit MGCS, censé entrer en service vers 2035, reste embourbé dans les rivalités entre les groupes franco-allemand KNDS – regroupant l’allemand KMW et le français Nexter – et allemand Rheinmetall. En annonçant, fin février, une enveloppe de 100 milliards d’euros pour la défense, Olaf Scholz avait rappelé que le Scaf et le MGCS constituaient une « priorité absolue ». Et ce malgré l’achat récent d’avions américains F-35, qui serviront principalement à Berlin pour transporter les missiles nucléaires américains dans le cadre des opérations de dissuasion de l’Otan.

Source : LEXPRESS.fr avec AFP / Photo : L. Charleau/Dassault Aviation
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/avion-de-combat-europeen-airbus-et-dassault-ont-enfin-trouve-un-accord_2183795.html
https://www.sudouest.fr/societe/defense/avion-de-combat-europeen-dassault-et-airbus-se-mettent-d-accord-le-projet-scaf-relance-13028438.php
http://www.opex360.com/2022/11/19/scaf-berlin-annonce-un-accord-entre-dassault-aviation-et-airbus-sur-lavion-de-combat-de-nouvelle-generation/

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