Chine : Quatre nouveaux destroyers lourds pour la marine chinoise…

INFO & ACTUALITÉ

Chine : Quatre nouveaux destroyers lourds pour la marine chinoise…

Les destroyers lourds chinois

La flotte chinoise, qui est déjà la plus importante du monde continue sans cesse de croître.
Pour protéger ses porte-avions, la Chine a lancé en 2015 le projet de destroyers « type 055 ». Fin 2020 il étaient déjà 7 en construction.

Et de quatre opérationnels !

Le premier de ce genre mis en service opérationnel a été lancé fin juin 2017 au chantier naval de Jiangnan, à Shanghai. Le second à la fin avril 2018 à partir de ce même chantier. Les deux nouveaux début mars 2021, depuis le chantier naval de Dalian, dans la province du Liaoning.
Les destroyers lance-missiles Type 055, sont largement considérés comme les plus gros et les plus puissants vaisseaux de combat d’Asie.

Ces navires de guerre de la classe “Type 055” cachent bien leur jeu !

Sous cette appellation technique se cache une catégorie de destroyers lourds, lanceurs de missiles guidés. Alors que le Type 055 est classé en tant que destroyer, en dehors de la Chine, il serait considéré comme un croiseur, car sa grande taille et son déplacement important sont comparables à ceux du croiseur états-unien de classe Ticonderoga.
Si l’on souhaite comparer ces vaisseaux avec les bâtiments français qui servent d’escorte à notre porte-avions Charles de Gaulle, on ne peut pas jouer de la même manière.

Le destroyer « Lhasa », lancé le mois dernier impressionne déjà par ses caractéristiques. A côté du Lhasa, avec son poids de 12.000 tonnes et ses 180 mètres de long, la frégate “Bretagne” qui fait 142 mètres de long et pèse 6.000 tonnes est un poids welter.

Ce navire de guerre le Lhasa de conception furtive, possède des prouesses de frappe énormes : pas moins de 112 missiles !

5 familles différentes de missiles :
• Des missiles YJ-18, capables de détruire un autre bateau ou une base terrestre à plus de 500 kilomètres.
• Des missiles HQ-9, spécialisés dans la destruction d’aéronefs hostiles.
• Des engins russes SA-17 Grizzly polyvalents qui peuvent aussi bien détruire des cibles aériennes, navales ou terrestres.
• Des torpilles et des missiles anti sous-marins pour lutter contre les submersibles.
• Grâce à ses puissants radars, ce navire de guerre est également capable de détecter facilement des avions furtifs comme le F-35 américain ou encore des satellites en orbite basse autour de la Terre.

En réponse face au déploiement de force chinois, les Etats Unis viennent de débloquer 60 milliards de dollars pour atteindre les 200 milliards de revenus annuels. La marine américaine vise à :
• Posséder plus de 530 navires de guerre en 2050.
• Accroître le nombre de drones et surtout de bateaux et de sous-marins autonomes.

Sans ce panel point d’équilibre.

Source : LP – FNCV / Photo : 蓝海卫士055

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Terrorisme : Une fonctionnaire de police tuée au couteau à Rambouillet !

INFO & ACTUALITÉ

Terrorisme : Une fonctionnaire de police tuée au couteau à Rambouillet !

Fonctionnaire de police tuée à Rambouillet : Le scénario de l’attaque se dessine, trois proches de l’assaillant en garde à vue…

Une agent administrative du commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines, a été tuée à l’arme blanche alors qu’elle se trouvait dans le hall.
L’assaillant était inconnu des services de renseignement.
La victime, Stéphanie M., fonctionnaire de police, avait 49 ans et était mère de deux enfants.

L’assaillant, Jamel G., un Tunisien de 36 ans, a été abattu par un tir de riposte d’un policier. Des témoins l’auraient entendu crier «Allahou Akabar», selon une source proche de l’enquête.

Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a déclaré que ce dernier avait procédé à un repérage des lieux, sans en préciser la teneur. Le Pnat s’est saisi de l’enquête.

Quelques mois après l’assassinat de Samuel Paty, décapité devant le lycée dans lequel il enseignait, le département des Yvelines est à nouveau le terrain d’une attaque terroriste : ce vendredi en début d’après-midi, Stéphanie M., une fonctionnaire de police de 49 ans, a été tuée à l’arme blanche dans le sas du commissariat de Rambouillet où elle travaillait depuis 28 ans. Son agresseur, un Tunisien de 36 ans arrivé en France en 2009, est décédé quelques minutes plus tard, abattu par des policiers témoins du drame. Dans la soirée, trois proches de l’assaillant ont été placés en garde-à-vue après une perquisition à son domicile. 20 Minutes fait le point.

Que s’est-il passé ?

Si l’enquête n’en est qu’à ses balbutiements, le scénario de ce macabre après-midi semble peu à peu se dessiner. Vers 14h20, la victime, agent administratif de 49 ans, s’engouffre dans le sas sécurisé du bâtiment après être allée remettre son disque de stationnement. L’assaillant, qui l’aurait repéré depuis le parking, entre à son tour. Dans une courte allocution, le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, a précisé que ce dernier avait procédé à un repérage des lieux, sans en préciser la teneur.

A peine la porte extérieure refermée, et avant que celle donnant sur le hall du commissariat ne s’ouvre, l’homme brandit un couteau et poignarde sa victime au niveau du cou. Plusieurs témoins affirment l’avoir entendu crier « Allahou Akbar » en commettant son crime, précise une source proche de l’enquête. L’un des fonctionnaires qui assiste derrière la porte vitrée au drame, ouvre immédiatement le feu sur l’assaillant. Touché à deux reprises, selon une source policière, il décédera peu après. Sa victime, mère de deux enfants, n’a pas non plus survécu, malgré l’intervention des pompiers.

Trois personnes en garde à vue

Trois personnes ont été placées en garde à vue dans la soirée, a-t-on appris de source judiciaire. Ces trois personnes appartiennent à l’entourage de l’assaillant. Deux perquisitions étaient en cours vendredi après-midi à son domicile, à Rambouillet, ainsi qu’à celui d’une personne l’ayant accueilli à son arrivée en France en 2009, selon une source proche de l’enquête, confirmant une information du Point.

Qui est l’assaillant ?

La découverte de ses papiers d’identité dans ses effets personnels a permis d’identifier rapidement l’assaillant : Jamel G, un Tunisien de 36 ans, au casier judiciaire vierge et inconnu des services de renseignements. Originaire de la région de Sousse, dans l’est de la Tunisie, il était arrivé en France en 2009 et avait bénéficié en 2019 d’une autorisation exceptionnelle de séjour salarié, puis d’une carte de séjour en décembre 2020, valable jusqu’en décembre 2021, selon le Parquet national antiterroriste.

Quelles sont ses motivations ?

A ce stade des investigations, impossible de savoir qu’elles étaient précisément ses motivations. Si en début d’après-midi une incertitude planait sur le caractère terroriste de cette attaque, le parquet national antiterroriste s’est finalement saisi de l’affaire après avoir procédé à une évaluation des premiers éléments. Une décision justifiée par les « modalités de l’attaque » – un meurtre à l’arme blanche contre une fonctionnaire de police, un scénario caractéristique des attaques terroristes – mais également par les « propos tenus par l’auteur » et les « éléments de repérage », a indiqué Jean-François Ricard.

Une enquête a été ouverte des chefs d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste et d’association de malfaiteurs terroriste. Les investigations ont été confiées à la direction centrale de la police judiciaire et à la DGSI sous la coordination de la sous-direction antiterroriste.

Source : 20minutes.fr / Photo : LeParisien – Jeanne Cassard

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Russie : Guerre sous-marine nucléaire du futur

INFO & ACTUALITÉ

Russie : Guerre sous-marine nucléaire du futur

La guerre sous-marine entre grandes puissance

En parallèle de la guerre des étoiles, celle des profondeurs se joue tout aussi effrayante ! Elle s’appuie sur des armes de haute technologie comme celles utilisées sur terre, dans les airs ou dans l’espace.

Au moment où des mouvements de troupes se font entendre à la frontière de l’Ukraine, la Russie poursuit aussi sur et sous les océans sa politique de force nucléaire prédominante et écrasante.

La marine russe développe tranquillement une toute nouvelle catégorie de sous-marins, et leurs capacités uniques pourraient influencer voir remodeler la nature de la guerre sous-marine.

PETIT LEXIQUE TECHNIQUE

Le sous-marin des missions spéciales K-329 Belgorod :
• Le sous-marin nucléaire russe Belgorod (lancement en avril 2019), est actuellement en phase d’essais.
Le bâtiment pourrait être déployé dans la flotte du Pacifique et porteur de la torpille nucléaire (système océanique polyvalent Status-6) à propulsion atomique Poseidon 2M39.
• C’est un « sous-marin des missions spéciales », car il est vaisseau porteur du mini sous-marin midget AS-12 et AS-31 de la firme Losharik.
• Il sera le sous-marin le plus imposant au monde (C’est pour cette raison qu’il est qualifié par les Russes de « cuirassé »).

Le mini sous-marin midget AS-12 :
• Il est à propulsion nucléaire destiné à plonger à de grandes profondeurs.
• C’est ce dernier, mis en service en 2003, qui peut intervenir sur les câbles sous-marins reliant les différents continents.
• Il est opérationnel depuis la fin 2020.

Le sous marin Khabarovsk :
• Baptisé «Project 08951», il n’a jamais été un secret. Le chantier naval Sevmash à Severodvinsk dans le nord de la Russie est le berceau de ce submersible.
• Il devrait être lancé vers la fin Avril 2021. Ce sera probablement le sous-marin déterminant des années 2020 car il représente un adversaire nouveau et difficile.
• Le premier transporteur Poseidon à entrer en service opérationnel.
• Il est conçu pour être armé de 6 lourdes torpilles nucléaires Poseidon.
• Deux projets de nouveaux sous- marins suivi 09853 sont prévus, portant la flotte à quatre sous-marins avec chacun six Poseidon.

La torpille Poséidon 2M39 :
• Connue sous le nom de «Status-6» ou du nom de l’OTAN «Kanyon».
• C’est une arme sous-marine à conduite autonome à propulsion nucléaire ce qui lui confère une portée pratiquement illimitée.
• C’est un drone sous-marin furtif mesurant 24 mètres de long (et 2 de diamètre), qui pourrait filer jusqu’à 100 nœuds (185 km/h) au fond des océans.
• Arme dont la tête serait dotée d’une ogive thermonucléaire dont la puissance pourrait aller de 2 à 100 mégatonnes (100 fois plus puissante que la bombe atomique larguée par les États-Unis sur Hiroshima). Le rôle de Poséidon est de déclencher des tsunamis).
• Enfin, elle contiendrait du cobalt 60 pour amplifier les retombées radioactives Elle constituerait donc une menace pour les villes côtières telles que New York et Los Angeles.

QUELLE PARADE ?

Face à cette situation inquiétante, les flottes de sous-marins nucléaires alliées ont une longue tradition de traque des bateaux russes. Les bateaux armés de Poséidon présenteront de nouveaux défis à ces chasseurs.

La construction de nouvelles défenses pour intercepter le Poséidon prendra du temps. Sa vitesse et sa profondeur pourraient le rendre pratiquement intouchable à la génération actuelle de torpilles avancées. Peut-être que le Mk.48 ADCAP de la marine américaine et les torpilles Spearfish de la Royal Navy pourraient simplement l’atteindre.

Source : LP – FNCV – Référence Forbes / Photo : Lexpress.fr

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Commando Kieffer : Décès de Hubert Faure, Héros de la « France Libre »

INFO & ACTUALITÉ

Commando Kieffer : Décès de Hubert Faure, Héros de la « France Libre »

Décès de monsieur Hubert Faure, ancien du commando Kieffer

Florence Parly, ministre des Armées, et Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, ont appris avec une profonde tristesse la disparition de monsieur Hubert Faure, l’un des deux derniers membres du commando Kieffer. Les ministres adressent à sa famille et à ses proches leurs sincères condoléances.

Héros de la « France Libre », Hubert Faure était de ces 177 Français du Jour J qui ont débarqué en Normandie, une poignée de braves dans l’armada de la liberté. En foulant le sable de Colleville-sur-Orne et de Ouistreham, ils incarnaient la France, ils étaient l’âme de notre nation.

Né à quelques mois du début de la Grande Guerre, Hubert Faure, engagé dès 1934, était un soldat dévoué, appliqué et sincèrement épris des valeurs de l’armée. Au cours de la Bataille de France, il combat sur les fronts de l’Aisne et de la Meuse, il participe à l’offensive de Montcornet sous les ordres du colonel de Gaulle. Prisonnier en juin 1940, comme des centaines de milliers de ses frères d’armes, il parvint à s’échapper. C’est en 1942 qu’il entame un long périple pour rejoindre le rivage de l’Angleterre et les Forces Françaises Libres.

Commandos du 6 juin 1944

Volontaire et doté de toutes les qualités pour rejoindre les commandos français, Hubert Faure intègre le 1er Bataillon de Fusiliers Marins Commandos du lieutenant de vaisseau Philippe Kieffer. Après un entrainement exigeant, lui et ses camarades sont engagés dans l’une des plus grandes offensives de la Seconde Guerre mondiale. Le 6 juin 1944, malgré des tirs nourris et une farouche résistance, ils sont à la hauteur des espérances et atteignent les objectifs assignés. Dans le bocage normand, face à la ténacité allemande, les fusiliers marins tiennent pendant des semaines. Le 7 juillet 1944, le soldat Faure est touché par un éclat d’obus puis rapatrié vers l’Angleterre. Réengagé en Normandie puis aux Pays-Bas, il y fut à nouveau blessé.

Jusqu’au terme de son existence, il a continué à témoigner, à raconter et à rendre hommage à ses camarades morts au champ d’honneur. Grand-croix de la Légion d’honneur, Hubert Faure reste un exemple des Français combattants qui, en embrassant la cause de la patrie, ont rendu son honneur à notre pays et lui ont permis de siéger à la table des vainqueurs. Le pragmatisme, le sang-froid, la rigueur et le don de soi sont, aujourd’hui encore, les qualités et les forces de nos commandos. Ils sont les héritiers d’Hubert Faure et de ses 176 camarades du commando Kieffer.

Source : Centre media du ministère des Armées – Dicod /
Crédit photo : « Hommage aux commandos Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont »
Musée du Fusiliers Marins – JL.Coville – JC.Rouxel (c)2019

Ndlr FNCV : Hubert Faure, décédé à 106 ans, était l’avant-dernier membre français du commando Kieffer.

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Ukraine : Nouvelles tensions entre États-Unis, OTAN et Russie…

INFO & ACTUALITÉ

Ukraine : Nouvelles tensions entre États-Unis, OTAN et Russie…

 Ce que l’on sait des tensions à la frontière entre la Russie et l’Ukraine

Kiev a accusé Moscou de masser des troupes à ses frontières, estimant lundi leur nombre à 83 000 soldats. Les troupes mènent des « exercices militaires » qui dureront encore deux semaines, répond la Russie.

Les relations entre la Russie et l’Ukraine se dégradent depuis la fin du mois de mars, avec un important déploiement militaire russe à la frontière et de nouvelles violences entre les séparatistes prorusses et les forces de Kiev, qui a appelé les Occidentaux à l’aide. On vous résume les points importants.

Des combats entre les séparatistes et l’armée ukrainienne

Les militaires sont engagés depuis 2014 dans une guerre contre des séparatistes prorusses, qui ont pris le contrôle de territoires dans l’est de l’Ukraine. Après des combats intenses qui ont fait plus de 13 000 morts, le conflit avait largement diminué en intensité à partir de 2015 et le dernier cessez-le-feu en date, décidé l’année dernière, était globalement respecté.

De nouvelles violences ont éclaté début 2021, principalement des combats au mortier et à l’artillerie, qui ont fait au moins 29 morts parmi les forces ukrainiennes, contre 50 sur toute l’année 2020.

Des troupes russes à la frontière

Parallèlement, Kiev accuse Moscou de masser des troupes à ses frontières, estimant leur nombre à 83 000 soldats, dont environ la moitié en Crimée, péninsule annexée par la Russie en 2014.

La Russie ne dément pas ce déploiement tout assurant qu’elle « ne menace personne » et en dénonçant en retour des « provocations » ukrainiennes. Mardi, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a confirmé l’envoi de militaires sur les flancs ouest et sud du pays, affirmant qu’il s’agissait d’une réponse à des actes « menaçants » de l’Otan. Les troupes déployées ces trois dernières semaines mènent selon lui des « exercices militaires » qui dureront encore deux semaines.

Pourquoi maintenant ? Nombre d’observateurs estiment que Moscou et Kiev testent le nouveau président américain, Joe Biden. D’autres analystes estiment que la Russie veut envoyer un message à l’Ukraine, qui a imposé récemment des sanctions à l’un de ses députés prorusses. D’autres encore estiment que le Kremlin veut susciter une poussée patriotique dans sa population avant les législatives de septembre.

Les Occidentaux soutiennent l’Ukraine

Les alliés occidentaux de l’Ukraine ont affiché leur soutien à cette ex-république soviétique, qui ambitionne depuis l’arrivée au pouvoir de pro-occidentaux en 2014 d’intégrer l’Otan et l’Union européenne. Les Etats-Unis et les Européens ont averti Moscou contre toute attaque, tandis que les forces américaines en Europe ont renforcé leur niveau d’alerte.

Dernier signe de soutien en date, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a appelé mardi la Russie à renoncer à son renforcement militaire « injustifié » aux frontières de l’Ukraine. L’Ukraine exhorte cependant les Occidentaux à lui fournir un soutien « pratique » au-delà des mots. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a ainsi appelé à accélérer l’adhésion de son pays à l’Otan.

Source : Franceinfo avec AFP / Photo : STR-AFP

* * *

Commentaires

FNCV

Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...