Hélicoptères : L’avenir des Tigres de l’ALAT remise en question ?

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Hélicoptères : L’avenir des Tigres de l’ALAT remise en question ?

La modernisation des hélicoptères Tigre de l’armée de Terre aurait du plomb dans l’aile

Le 19 janvier, en signant le Traité de Barcelone, la France et l’Espagne ont renforcé significativement leur coopération dans de nombreux domaines, dont celui de la défense. Et cela alors que les deux pays mènent ensemble plusieurs programmes d’armement, dont le Système de combat aérien du futur [SCAF] et la modernisation de l’hélicoptère d’attaque Tigre. Or, celle-ci pourrait faire les frais de la prochaine Loi de programmation militaire [LPM]…

Pour rappel, ce programme à porter le Tigre au standard Mk3. Il vise notamment à adapter cet hélicoptère au combat collaboratif [avec la possibilité de prendre le contrôle de drones et de partager des données tactiques en temps réel] et à lui permettre d’emporter des missiles haut de trame [MHT ou Akeron HT] ou Spike [pour la version espagnole].

Lancée en 2022, cette modernisation du Tigre doit impliquer, outre Airbus Helicopters, Safran, Thales et MBDA. Le faux-bond de l’Allemagne, qui était initialement partie prenante à ce projet, a contraint la France et l’Espagne à revoir leurs ambitions à la baisse, malgré les sommes engagées par ces deux pays. Ainsi, Paris a prévu d’investir 2,8 milliards d’euros pour porter 42 Tigre au standard Mk3 sur les 67 que possèdent l’aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] tandis que Madrid a débloqué une enveloppe de 1,18 milliard pour 18 exemplaires mis en oeuvre par les Fuerzas aeromobiles del Ejercito de tierra [FAMET].

Les hélicoptères d’attaque russes mis en difficulté en Ukraine…

Seulement, la question est de savoir si ce programme ira jusqu’au bout, notamment à la lumière des retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, les hélicoptères d’attaque russes ayant été mis en difficulté. Deux conceptions s’opposent.

Ainsi, en décembre, la presse nippone a rapporté que le ministère japonais de la Défense envisageait de se séparer de ses hélicoptères d’attaque et de reconnaissance AH-64D Apache, AH-1S Cobra et Kawazaki OH-1 pour les remplacer par des drones tactiques.

A contrario, la British Army entend conserver les siens, comme le suggère le récent exercice qu’elle a mené avec des AH-64E Guardian, en vue d’adapter ses tactiques en fonction des RETEX de la guerre en Ukraine. « Nous avons dû complètement changer notre façon d’opérer à la fois dans les airs et au sol, pour exploiter au mieux les capteurs, les armes et les systèmes de communication améliorés de l’AH-64E, ainsi que ses meilleures performances de vol », a-t-elle fait valoir.

Et d’ajouter : « Pour […] frapper l’ennemi avant qu’il ne puisse viser les troupes amies, les AH-64E doivent être soutenus sur le terrain. Aussi, le fonctionnement des points de d’armement et de ravitaillement avancés [FARP] a été repensé afin d’éviter que les équipes de soutien ne soient localisées par des drones ou que leurs communications ne soient interceptées ».

Quel avenir pour les Tigres de l’ALAT ?

Qu’en sera-t-il pour l’ALAT, et donc pour l’avenir de ses Tigre? Selon La Tribune, son stantard Mk3 ne serait plus jugé prioritaire par l’État-major des armées, qui se contenterait d’une modernisation « a minima ». Ce qui inquiète les industriels concernés, qui ont donc adressé une lettre à Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, pour défendre ce programme. Seront-ils entendus?

Cela étant, l’abandon éventuel du Tigre Mk3 n’est pas nouvelle… Des rumeurs couraient à son sujet dès l’automne dernier… Et le sénateur Cédric Perrin s’en était fait l’écho lors d’une séance de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées. « L’an dernier, dans le cadre d’une mission à Madrid, nous avions évoqué avec les Espagnols le projet de modernisation du Tigre 3, afin de pallier les carences allemandes sur ce sujet. Si les assertions de la presse se révèlent exactes et que le Tigre 3 est effectivement abandonné par la France pour des raisons budgétaires, nous aurons bonne mine d’avoir sollicité les Espagnols », avait-il affirmé.

Source : Zone Militaire – Laurent Lagneau / Photo : THALES
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.opex360.com/2023/01/24/la-modernisation-des-helicopteres-tigre-de-larmee-de-terre-aurait-du-plomb-dans-laile/
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/de-tres-serieuses-menaces-pesent-sur-la-modernisation-de-l-helicoptere-d-attaque-tigre-949031.html
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/paris-et-madrid-lancent-la-modernisation-de-lhelicoptere-de-combat-tigre-sans-attendre-berlin-1390850
https://www.journal-aviation.com/actualites/46514-la-france-et-l-espagne-lancent-le-programme-de-modernisation-de-l-helicoptere-de-combat-tigre

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Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Guerre en Ukraine : «Nous avons besoin d’armes, d’armes et encore d’armes» – Interview

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Guerre en Ukraine : «Nous avons besoin d’armes, d’armes et encore d’armes» – Interview

Chars lourds à l’Ukraine: «Nous avons besoin d’armes, d’armes et encore d’armes»

Une « décision extrêmement dangereuse » pour Moscou !
L’Allemagne, les États-Unis, la Pologne, le Royaume-unis annoncent la livraison de chars lourds…
Après la décision de plusieurs pays alliés de l’Ukraine de livrer des chars lourds, retour sur un interview du secrétaire du Conseil de sécurité et de défense ukrainien.

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Le chancelier allemand Olaf Scholz a donné ce mercredi son accord à l’envoi de chars lourds Leopard 2 à l’Ukraine. Dans un entretien accordé à RFI avant cette annonce, Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil de sécurité et de défense ukrainien, confirme que son pays est dans une course contre-la-montre afin d’obtenir une aide militaire supplémentaire.

Le gouvernement allemand a décidé ce mercredi en Conseil des ministres à la fois d’envoyer 14 Leopard 2 de type 2A6 issus des stocks de son armée, la Bundeswehr, et d’autoriser ses alliés occidentaux disposant de ces blindés de fabrication allemande à faire de même. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré « sincèrement reconnaissant », tandis que l’ambassadeur de Russie à Berlin a condamné « une décision extrêmement dangereuse qui va amener le conflit vers un nouveau niveau de confrontation ». Entretien avec Oleksiy Danilov, secrétaire du Conseil de sécurité et de défense ukrainien, un organe directement sous l’autorité du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui coordonne l’action du ministère de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères. Il est une des voix qui portent à Kiev, surtout en cette période cruciale pour l’Ukraine.

RFI : Pensez-vous que la situation est en train de changer en ce qui concerne le soutien occidental pour l’Ukraine ?

Oleksandr Danilov : Nous avons démontré que tous les services de renseignement, y compris les Français, se sont trompés quand ils ont prédit qu’on perdrait contre la Russie en trois, cinq ou sept jours, que nous allions perdre notre liberté et notre souveraineté. Nous avons montré à tout le monde que ce n’était pas possible, que ça ne se passerait pas comme ça. Ensuite, des pays ont commencé à nous aider un peu. Maintenant, le mythe de la deuxième plus grande armée du monde a fondu comme neige au soleil et le nombre de pays qui nous aident augmente toutes les semaines.

RFI : De quoi avez-vous avant tout besoin de la part de l’Ouest actuellement ?

Nous avons besoin d’armes, d’armes et encore d’armes. Tout ce qu’on ne nous a pas donné au début de la guerre, maintenant le moment est venu. Et nous remercions tous les partenaires qui nous aident à présent à lutter contre le fascisme contemporain, qui a été mis en œuvre sur le territoire de la Fédération de Russie. Mais c’est un phénomène qu’on ne peut malheureusement constater que depuis vingt ans.

RFI : Comment voyez-vous la situation évoluer dans les prochaines semaines, les prochains mois ?

Ça va être dur. Poutine et sa clique ont décidé qu’ils ne pouvaient pas perdre et ils refusent d’admettre leurs erreurs. Bien entendu, ils vont faire tout ce qu’ils peuvent pour changer le cours de cette guerre. Nous savons ce à quoi ils se préparent. Nous préparons notre résistance, nous savons où ils vont concentrer leurs attaques et nous nous préparons à ça. Je peux dire avec certitude que l’issue de cette guerre sera décidée sur le champ de bataille.

RFI : Pourriez-vous décrire le meilleur et le pire des scénarios envisageables ?

Eh bien la victoire pour nous signifie un retour aux frontières de 1991. Nous ne voulons pas de territoires qui appartiennent à d’autres et nous ne donnerons le nôtre à personne. Nous n’envisageons aucun scénario du pire. Nous continuerons à nous battre et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour récupérer nos territoires conformément aux frontières de 1991. Toutes les autres idées que certains pays commencent à évoquer, comme le fait de donner à Poutine des sortes de garanties ou de trouver un accord avec lui, pour ne pas le provoquer, tout cela est totalement inacceptable pour nous.

Si on avait commencé à nous livrer en grandes quantités des armes dès mars, tout ça serait déjà fini. Plus vite nous aurons de l’aide, plus vite nous réglerons le problème. Et je le répète, à ceux qui pensent qu’ils peuvent s’entendre avec le régime fasciste de Poutine, ce n’est pas réaliste, à tout point de vue. Je peux vous donner un exemple dans l’histoire récente : en 2008, quand il s’est passé ce qu’il s’est passé en Géorgie, le président français a participé aux discussions entre les Géorgiens et Poutine. Ils sont parvenus à un accord dont Poutine n’a pas respecté un seul mot. Vous ne pouvez pas passer des accords avec quelqu’un qui ne tient pas parole.

RFI : Quel peut être le délai nécessaire pour mettre en œuvre le scénario que vous envisagez ?

En termes de calendrier, tout dépend des livraisons d’armes, mais il y a aussi bien d’autres facteurs. Quand débutera vraiment le processus qui aboutira à la fin pour la Russie, ou sa désintégration ? Ce n’est qu’une question de temps. Et d’un temps court d’un point de vue historique. Et ça n’est pas de notre faute. La chute de la Russie est le fait de Poutine. Le résultat de tout ce qu’il a fait dans ce pays ces 23 dernières années sera la désintégration de la fédération de Russie. Il est le fossoyeur de la Fédération de Russie.

Même des pays plus grands ne peuvent pas imposer leurs conditions sur le territoire d’autres pays. Prenez les États-Unis par exemple. Quand ils ont quitté le Vietnam, ils ont compris que de n’importe quel point de vue, ils ne pouvaient vaincre militairement les Vietnamiens. Ils ont eu la décence de partir, la Russie doit faire la même chose. Le plus tôt la Russie quittera l’Ukraine, le plus de chance elle aura de survivre dans une forme plus ou moins satisfaisante.

RFI : On a l’impression que certains en Occident préfèreraient une guerre longue en Ukraine plutôt qu’une attaque nucléaire russe. Qu’est-ce que vous répondez à cela ?

Oui, bien sûr, ce genre d’opinions existe. Et certains groupes parmi ces dirigeants pensent que ce serait la bonne façon de faire. Ils ont le droit d’avoir ce genre d’opinion, mais je veux dire une chose : personne ne devrait avoir peur de Poutine. Si vous commencez à avoir peur, que la peur s’installe, alors vous avez déjà perdu. Si vous vous laissez envahir par la peur et la panique, alors vous perdez. Des pays qui font peur et qui possèdent des armes nucléaires, en soi c’est tout simplement inacceptable. Mais Poutine n’est pas le genre de personne dont il faut avoir peur, il n’appuiera jamais sur le bouton nucléaire. C’est juste un lâche.

RFI : Comment pouvez-vous en être si certain ?

Écoutez, avant la guerre, un grand nombre de représentants de services de renseignement étrangers m’ont rendu visite ici, dans cette même pièce, pour parler de la situation, de son développement. Et ils étaient tous certains qu’on allait perdre. Je leur ai expliqué que ce n’était pas possible, qu’ils ne nous comprenaient pas, qu’ils ne comprenaient pas la situation.

Nous comprenons très bien les Russes, nous savons comment ils pensent, comment ils se comportent. Et si Poutine, Dieu nous en garde, devait prendre une telle décision, ce serait la fin de la Russie en une demi-heure. La Russie cesserait d’exister, ce ne serait même pas la peine de répliquer avec une frappe nucléaire. Ils seraient simplement détruits. Et tous les gens raisonnables en Russie le savent très bien. Poutine n’appuiera pas sur le bouton nucléaire, il ne le fera pas. Je répète, il ne le fera pas.

RFI : Pensez-vous qu’il est légitime que l’Ukraine frappe des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie ?

Nous nous battons sur notre terre. Nous ne faisons pas la guerre en territoire russe. La Crimée est notre territoire, et nous nous battons pour elle. Les régions de Donetsk et Louhansk sont nos territoires et nous nous battons par eux. Point. Mais dans la région de Belgorod en Russie, ils ont disposé des armes qui tuent nos enfants. Nous devons détruire ces armes. Qu’ils retirent ces armes qui tuent nos enfants et nous arrêterons.

RFI : Parlons du Donbass, vous êtes vous-même originaire de Louhansk ?

Oui, je suis originaire de Louhansk, les Russes d’ailleurs n’aiment pas en faire mention. J’étais le maire de Louhansk, le gouverneur de cette région, j’y ai été député. Les Russes pensent que tous les gens qui vivent dans la région de Louhansk doivent être considérés comme des Russes. Oui, je suis de Louhansk, et ça ne m’empêche pas d’être un patriote ukrainien. Et il y en a beaucoup comme moi qui sont toujours là-bas et qui nous aident à gagner.

RFI : Vous avez écrit que dans le nouveau monde, il devrait être possible d’expulser un pays du Conseil de sécurité des Nations unies et de lui retirer ses armes nucléaires, mais par quel mécanisme ?

Il n’y a rien d’impossible dans ce monde. Écoutez, qu’est-ce qui aurait dû être fait ? Selon moi, dès que la guerre a débuté le 24 février, la Russie aurait dû être suspendue du Conseil de sécurité au moins pendant la durée de la guerre. Ça aurait été absolument juste. Plutôt que de fermer les yeux, de faire comme si de rien n’était. Poutine ne respecte pas les règles. Il ne respecte aucun accord international. Le monde voudrait vraiment pouvoir vivre avec lui conformément aux règles, mais ça ne marche pas. Si vous vous asseyez pour jouer aux échecs, il y a des règles, les cavaliers se déplacent de telle façon, les pions de telle façon et cetera. Vous jouez aux échecs contre lui, il pose ses pions, il renverse l’échiquier et dit : « Voilà j’ai gagné. » C’est à ça que ressemble la situation aujourd’hui.

RFI : Le président Volodymyr Zelensky a récemment déclaré qu’il souhaite aller à l’ONU le jour de l’anniversaire de l’invasion, le 24 février. Est-ce justement pour demander que la Russie soit suspendue des instances ?

Tous les pays civilisés du monde devraient se poser la question. Si on parle de pays civilisés. Si on parle de pays qui ne se soucient que d’argent et de ce qu’ils peuvent obtenir des ressources russes, alors dans ce cas dites à la face du monde : « Que la démocratie, que la liberté, qu’un ordre mondial fondé sur des règles, que tout ça n’a absolument plus de pertinence, et donc que nous devons vivre selon d’autres règles. » Nous devons choisir : soit nous construisons un monde démocratique, un monde libre dans lequel les individus sont la clé de voute de la démocratie, soit nous soutenons les terroristes qui peuvent décider à n’importe quel moment de détruire tel ou tel pays, en disant simplement que c’est comme ça.

Source : RFi.fr – Interview par V / photo : Sergei Supinsky/AFP/Getty Images
« Secretary of the National security and defence council of Ukraine Oleksiy Danilov – Kiev Ukraine December 24 »

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Combien de chars la Russie possède-t-elle réellement ? *

L’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie entre déjà dans l’histoire comme le plus grand massacre de chars que l’Europe ait connu depuis la Seconde Guerre mondiale. La guerre éclair imprudente et infructueuse du Kremlin sur Kyiv a entraîné la perte de plus de 1 000 chars – quelques semaines seulement après le 24 février…

Malgré de lourdes pertes, la Russie dispose encore de suffisamment de machines pour continuer à mener sa guerre pendant des années !

 

Lire la suite (en anglais) : How many tanks does Russia really have?

 

Illia Ponomarenko, Defense reporter – The Kyiv Independent
* Incise article indépendant

~ FNCV, Actualité et revue de presse ~
Voir aussi : Sources et références…
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-international/20230125-chars-lourds-%C3%A0-l-ukraine-nous-avons-besoin-d-armes-d-armes-et-encore-d-armes
https://www.lemonde.fr/international/live/2023/01/25/guerre-en-ukraine-en-direct-l-allemagne-a-autorise-la-livraison-de-chars-leopard-kiev-est-sincerement-reconnaissant-et-moscou-denonce-une-decision-extremement-dangereuse_6159192_3210.html
https://kyivindependent.com/national/how-many-tanks-does-russia-really-have

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Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Service national universel : Généralisation du SNU ? Obligatoire en département pilote… dans le Var ?

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Service national universel : Généralisation du SNU ? Obligatoire en département pilote… dans le Var ?

Le Service national universel obligatoire dans le Var ?

Une hypothèse sur laquelle planche le gouvernement

Le président de la République devrait évoquer la généralisation du Service national universel très prochainement. Selon nos informations, le Var pourrait faire partie des départements pilotes, où au moins une partie du SNU serait rendue obligatoire pour tous les jeunes Français de 15 à 17 ans.

« C’est une hypothèse de travail », assure une source proche du gouvernement. Dès la rentrée 2023, le Service national universel (SNU) pourrait, au moins en partie, devenir obligatoire dans le Var pour les jeunes de 15 à 17 ans. Le département compterait en effet parmi les collectivités pilotes dans la généralisation du dispositif, que le président de la République veut voir grandir. Il s’agirait ainsi d’une étape dans la montée en charge du SNU, dont l’objectif est, à terme, de toucher 800.000 jeunes par an.

Une hypothèse cohérente avec les bons résultats SNU du Var

Une hypothèse cohérente avec les bons résultats du Var sur le sujet, puisque, en 2022, le département a rempli près de 80% de ses objectifs de recrutement en SNU.

Jusqu’ici, l’objectif fixé pour le Var était de 698 volontaires en 2023. Ce chiffre pourrait évidemment augmenter fortement si les 15-17 ans devaient intégrer le dispositif de façon obligatoire à partir de la rentrée 2023.

Une obligation qui ne concernerait pas nécessairement l’ensemble du dispositif. Une des pistes privilégiées consisterait à ne rendre que le séjour de cohésion de douze jours obligatoire. La mission d’intérêt général de 84 heures demeurant, elle, facultative, basée sur le volontariat.

La validation de l’ensemble de ces hypothèses reste néanmoins suspendue aux décisions d’Emmanuel Macron, qui doit trancher très prochainement.

Lancé en 2019 par le chef de l’État, le Service national universel permettrait d’introduire davantage de cohésion, de citoyenneté, d’unité dans une société française de plus en plus fracturée. Le SNU n’est cependant pas parvenu à faire adhérer autant de jeunes qu’espéré: en 2022, seuls 32.000 des 15-17 ans s’y sont portés volontaires. L’objectif était de 50.000.

Source : Varmatin.com par Virginie Rabisse / photo : Est Eclair
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.varmatin.com/faits-de-societe/le-service-national-universel-obligatoire-dans-le-var-une-hypothese-sur-laquelle-planche-le-gouvernement-821722
https://www.estrepublicain.fr/politique/2023/01/22/snu-une-generalisation-qui-pose-question
https://www.sudouest.fr/politique/education/vers-une-generalisation-du-service-national-universel-des-jeunes-formes-aux-defis-de-notre-epoque-pour-sarah-el-hairy-13751508.php

 

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États-Unis : Joe Biden annonce la livraison de dizaines de chars Abrams à l’Ukraine…

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États-Unis : Joe Biden annonce la livraison de dizaines de chars Abrams à l’Ukraine…

Guerre en Ukraine : les États-Unis vont livrer 31 chars Abrams à Kiev, annonce Joe Biden

Après l’annonce de Berlin de livrer des chars Leopard, le président des États-Unis, Joe Biden, a annoncé, ce mercredi 25 janvier 2023, l’envoi de 31 chars Abrams en Ukraine.

Le président américain Joe Biden est entouré du secrétaire d’État Antony Blinken et du secrétaire à la Défense Lloyd Austin alors qu’il prononce un discours sur le « soutien continu à l’Ukraine », dans la salle Roosevelt de la Maison-Blanche à Washington, aux États-Unis, le 25 janvier 2023.

Le président américain Joe Biden s’est exprimé ce mercredi 25 janvier 2023, depuis la Maison Blanche, sur la poursuite du soutien américain à l’Ukraine. Il a annoncé que les États-Unis allaient envoyer 31 chars M1 Abrams à l’Ukraine.

Pas de « menace offensive contre la Russie »

Cette livraison de chars à l’Ukraine n’est pas une « menace offensive contre la Russie », a affirmé le président américain. Il s’agit d’« aider l’Ukraine à se défendre et à protéger le territoire ukrainien ».

Il a ajouté qu’il pensait que les troupes russes devaient retourner « là où elles doivent être », c’est-à-dire en Russie. « Cette guerre serait terminée aujourd’hui. C’est ce que nous voulons tous, la fin de cette guerre », a déclaré Joe Biden.

Un envoi qui suit la décision allemande

Cette déclaration suit la décision de l’Allemagne d’envoyer 14 chars Leopard 2A6, provenant des stocks de l’armée allemande, et d’autoriser les pays qui le souhaitent à fournir à Kiev les blindés qu’ils détiennent.

Une annonce qui renverse par ailleurs la résistance de l’administration américaine aux demandes de Kiev concernant ces véhicules hautement sophistiqués, mais qui nécessitent beaucoup d’entretien. « Le char Abrams est une pièce d’équipement très compliquée. Il est cher. Il est difficile de s’entraîner dessus », avait annoncé en début de semaine Colin Kahl, sous-secrétaire à la Défense.

Avant son discours, Joe Biden s’était entretenu avec les dirigeants de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Italie et de la France.

Source : Ouest France – Emile BENECH / photo : Wikipedia
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.ouest-france.fr/monde/guerre-en-ukraine/guerre-en-ukraine-les-etats-unis-vont-livrer-31-chars-abrams-a-kiev-annonce-joe-biden-d48fd5ae-9cd1-11ed-92eb-e890e5f5f960
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/direct-guerre-en-ukraine-berlin-s-achemine-vers-un-accord-de-livraison-des-chars-leopard_5621861.html
https://www.lefigaro.fr/international/washington-promet-de-livrer-a-kiev-des-chars-d-assaut-abrams-20230125

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Marine nationale : La nouvelle frégate « Amiral Ronarc’h » retourne au bassin…

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Marine nationale : La nouvelle frégate « Amiral Ronarc’h » retourne au bassin…

La future frégate Amiral Ronarc’h passe en bassin

Les mouvements se poursuivent au chantier Naval Group de Lorient…

Alors que les deux corvettes du type Gowind construites pour les Emirats Arabes Unis ont été déplacées ces dernières semaines, la première des nouvelles frégates de défense et d’intervention (FDI) a elle aussi fait l’objet d’un transfert. Sorti du hall de construction le 9 novembre, au lendemain de sa mise à flot, le futur Amiral Ronarc’h, qui était depuis au quai d’armement de la rive gauche du Scorff, a rejoint le 17 janvier l’un des bassins du chantier.

Un passage programmé, explique-t-on à Mer et Marine chez Naval Group. Il restait en effet quelques travaux à effectuer sur la coque au moment de sa mise à l’eau, interventions considérées comme plus aisées à conduire en bassin.

Le bâtiment devrait y rester quelques temps avant de retrouver son quai d’armement. Son transfert mardi a en tous cas été l’occasion d’observer sous différents angles cette frégate de nouvelle génération, qui se distingue notamment par son étrave inversée.

Source : Mer et Marine meretmarine.com par Vincent Groizeleau / Photo : © PRADIGNAC & LÉO

Voir aussi : Sources et références…
https://www.meretmarine.com/fr/defense/la-future-fregate-amiral-ronarc-h-passe-en-bassin

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