Irak : Décès du sergent Mazier, militaire des forces spéciales françaises mort en opération

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Irak : Décès du sergent Mazier, militaire des forces spéciales françaises mort en opération

Un soldat des forces spéciales françaises tué lundi dans une opération antiterroriste en Irak

L’Élysée a annoncé, mardi, le décès d’un militaire français tué la veille en Irak lors d’une opération antiterroriste en appui de l’armée irakienne. Deux autres soldats français ont déjà été tués dans le pays ce mois-ci, l’un dans un accident, l’autre lors d’un « exercice opérationnel ».

Un membre des forces spéciales françaises a été tué lundi en Irak lors d’une opération anti-djihadiste en appui de l’armée irakienne, a annoncé mardi 29 août l’Élysée, un décès portant à trois le nombre de militaires français tués en août dans le pays.

« C’est avec une très vive émotion que le président de la République a appris la mort du sergent Nicolas Mazier du commando parachutiste de l’air n° 10, tué hier en Irak alors que son unité appuyait une unité irakienne en opération antiterroriste », a annoncé la présidence française, précisant que d’autres membres de son unité avaient été blessés à ses côtés.

Le sergent Nicolas Mazier se battait pour la France, pour notre sécurité. Tombé en Irak, c’est toute la Nation qui le pleure.

Nous pensons à ses proches et à ses frères d’armes du commando parachutiste de l’air n°10, à ses camarades blessés à ses côtés.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 29, 2023

« La Nation pleure de nouveau aujourd’hui l’un de ses fils. En mission de lutte contre le terrorisme en Irak, le sergent Nicolas Mazier est tombé sous le feu ennemi. J’adresse mes condoléances à sa famille, ses proches et à ses frères d’armes. Face au terrorisme, la France ne reculera pas », a de son côté réagi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dans un communiqué.

Selon une source sécuritaire irakienne à Kirkouk, lundi soir, une opération conjointe « des forces antiterroristes irakiennes et des militaires des forces françaises stationnées à la base K1 à Kirkouk ont essuyé une embuscade » de jihadistes du groupe État islamique dans la province de Salahedine, dans le désert d’Al-Aïth, frontalier de la province de Kirkouk.

Des soldats français ont été blessés, a-t-elle ajouté, ainsi que trois membres du service antiterroriste irakien. Selon elle, les affrontements armés ont duré « plus de cinq heures ».

Morts pour la France

Deux autres soldats français ont été tués en Irak en août, l’un dans un accident, l’autre lors d’un « exercice opérationnel ».

Le sergent Nicolas Mazier est mort pour la France lors d’une mission d’appui à la lutte anti-terroriste en Irak dans le cadre de l’opération Chammal.
Je m’incline devant son engagement et son courage.
J’assure sa famille et ses frères d’armes de mon soutien indéfectible. pic.twitter.com/KOx8NkRXJS
— Chef d’état-major des armées (@CEMA_FR) August 29, 2023

Quelque 600 militaires français sont déployés dans la région dans le cadre de l’opération Chammal, le volet français de l’opération de la coalition internationale Inherent Resolve contre le groupe État islamique, créée en 2014.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes territoires en Irak et en Syrie voisine, le groupe jihadiste a vu son « califat » autoproclamé s’écrouler sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays.

En mars, un haut responsable militaire irakien assurait toutefois que l’organisation État islamique comptait entre 400 et 500 combattants actifs en Irak.

Un rapport de l’ONU publié en juillet expliquait que « l’action antiterroriste des forces irakiennes (avait) continué d’entraîner une réduction des activités de Daech (acronyme en arabe du groupe jihadiste, NDLR), lequel a cependant maintenu une insurrection de faible intensité ».

Malgré tout, les « opérations » des jihadistes « ont été endiguées dans les zones rurales, tandis que la fréquence des attaques dans les centres urbains a baissé », d’après la même source.

Selon ce rapport, « la structure principale de Daech persiste et continue de compter de 5 000 à 7 000 membres en Irak et en République arabe syrienne, dont la plupart sont des combattants ».

Source : France24.com avec AFP / Photo : (c) Ministère des Armées
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20230829-%F0%9F%94%B4-un-soldat-des-forces-sp%C3%A9ciales-fran%C3%A7aises-tu%C3%A9-lundi-dans-une-op%C3%A9ration-antiterroriste-en-irak
https://dicod.hosting.augure.com/Augure_Dicod/default.ashx?WCI=EmailViewer&id={b51208fe-dc47-4c57-90f1-7b11ecd0d021}
https://www.defense.gouv.fr/actualites/sergent-mazier-decede-irak-lors-dune-mission-dappui-lutte-anti-terroriste

 

 

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Les combattants volontaires d’hier et d’aujourd’hui préparent ceux de demain...

Inde : Le sous-marin INS Vagir de l’Indian Navy et un avion de patrouille maritime en Australie…

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Inde : Le sous-marin INS Vagir de l’Indian Navy et un avion de patrouille maritime en Australie…

Pour la première fois de son histoire, la marine indienne envoie un sous-marin en Australie

Tous les deux membres du QUAD [Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, c’est à dire une alliance destinée à contrer l’influence de la Chine dans la zone Indo-Pacifique, ndlr] avec le Japon et les États-Unis, l’Inde et l’Australie s’étaient mises d’accord pour renforcer leurs relations militaires en mars dernier.

« Le Premier ministre Modi et moi-même avons discuté de l’incertitude croissante en matière de sécurité à l’échelle mondiale et nous nous sommes engagés à renforcer le partenariat indo-australien dans la défense et la sécurité pour relever des défis communs et œuvrer en faveur d’une région indo-pacifique stable, ouverte et prospère », avait en effet affirmé Anthony Albanese, le chef du gouvernement australien. Il avait profité de l’occasion pour saluer « le partage d’information plus large en matière de défense », en particulier dans le domaine maritime.

Depuis, ces mots se sont traduits en actes, même si les forces indiennes n’ont pas pris part aux importantes manoeuvres « Talisman Sabre », que viennent d’organiser leurs homologues australiennes. Ainsi, en juillet, un avion de surveillance maritime Dornier 228 de l’Indian Navy ainsi qu’un appareil de transport C-130J Hercules de l’Indian Air Force [IAF] ont été déployés sur les îles Cocos [ou îles Keeling], lesquelles sont un territoire extérieur de l’Australie depuis 1984.

Et, le 20 août, pour la première fois de son histoire, la marine indienne a envoyé l’un de ses sous-marins, en l’occurrence l’INS Vagir, à Fremantle [Australie-Occidentale]. L’un de ses avions de patrouille maritime P-8I Poseidon est également attendu sur place afin de prendre part à des exercices de lutte anti-sous-marine « avancés » avec la Royal Australian Navy.

« Ce déploiement augmentera encore la coopération et la synergie » entre les deux forces navales, a fait valoir la marine indienne, pour qui la mission de l’INS Vagir « met en valeur sa capacité à mener des opérations soutenues à longue distance pendant des durées prolongées ». À noter que, avant de se rendre en Australie, ce sous-marin a fait une escale au Sri Lanka.

INS Vagir, sous-marin d’attaque indien de type Kalvari/Scorpène

Construit par le chantier naval indien Mazagon Dock Shipbuilders Limited [MDL] grâce à des transferts de technologie consentis par l’industriel français Naval Group, l’INS Vagir est le cinquième sous-marin de type Kalvari/Scorpène sur les six attendus par l’Indian Navy [trois autres devraient cependant être bientôt commandés, ndlr]. Son admission au service actif a été officiellement prononcée le 23 janvier dernier. En Australie, il devrait se mesurer aux sous-marins de la classe Collins, de la RAN.

Ces derniers mois, la marine indienne a envoyé le sous-marin INS Sindhukesari [classe Kilo] en Indonésie, ce qui, pour elle, était également inédit.

Pour l’Inde, déployer des sous-marins loin de leur base est une façon de démontrer son aptitude à surveiller les détroits de La Sonde et de Lombok qui, explique une étude [.pdf] du Centre d’études stratégiques de la Marine nationale [CESM], constituent une alternative au détroit de Malacca, par lequel transite l’essentiel du trafic maritime vers l’Asie.

« La Chine est tributaire du détroit de Malacca pour ses approvisionnements de l’ordre de 100% du soja importe´, 90% du pétrole, 40% du fer et 40% du gaz. Le volume du trafic pétrolier pour la Chine, le Japon, Taiwan et la Corée du Sud s’élèverait a` 450 millions de tonnes par an », détaille l’étude.

Source : Zone Militaire par Laurent Lagneau / Photo : Indian Navy – Wikipedia « Le sous-marin indien INS Vagir »
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Voir aussi : Sources et références…
https://www.opex360.com/2023/08/22/pour-la-premiere-fois-de-son-histoire-la-marine-indienne-envoie-un-sous-marin-en-australie
https://www.hindustantimes.com/india-news/indian-submarine-ins-vagir-to-participate-in-exercises-in-australia-during-maiden-extended-range-deployment-101692462847701.html
https://www.corlobe.tk/article51178.html
https://en.wikipedia.org/wiki/INS_Vagir_%28S25%29

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Ukraine : Accord de livraison d’avions de combat F-16, par les Pays-Bas et le Danemark

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Ukraine : Accord de livraison d’avions de combat F-16, par les Pays-Bas et le Danemark

Guerre en Ukraine : cinq questions sur la livraison d’avions de combat F-16, promise par les Pays-Bas et le Danemark à Kiev

Très attendus par Volodymyr Zelensky, ces appareils pourraient renforcer de façon décisive l’armée ukrainienne face aux lignes de défense russes. Mais leur déploiement demande au préalable une formation complexe des militaires ukrainiens.

Le soutien occidental à l’Ukraine a franchi une nouvelle étape, dimanche 20 août. Le Danemark et les Pays-Bas ont confirmé qu’ils cèderaient à l’armée ukrainienne des avions de combat F-16, de conception américaine. Il s’agirait des avions les plus perfectionnés dont disposerait Kiev pour se défendre contre la Russie. Mais leur déploiement sur le terrain reste une perspective lointaine, car il faut former les pilotes au maniement de ces nouveaux appareils. Franceinfo vous explique toutes les implications de ces annonces.

1 – Combien de F-16 vont être envoyés à l’armée ukrainienne ?

Le Danemark fournira 19 avions de combat à l’Ukraine, selon un calendrier annoncé par sa Première ministre, Mette Frederiksen : six vers la fin de l’année, huit en 2024 et cinq en 2025. Son homologue néerlandais, Mark Rutte, s’est montré moins précis, expliquant qu’il s’entretiendrait avec ses partenaires internationaux pour décider combien d’appareils envoyer à Kiev, parmi les 42 F-16 que possèdent les Pays-Bas. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui s’est félicité sur la messagerie Telegram de s’être vu accorder l’intégralité du stock néerlandais, pourrait donc s’être trop avancé.

Le F-16 est un modèle de conception américaine. Créé dans les années 1970, il reste le plus utilisé dans le monde. « C’est un avion qui a été mis à niveau régulièrement depuis, même si d’autres avions de générations plus tardives sont plus performants aujourd’hui », à l’image du F-35 ou du Rafale, explique à franceinfo Jean-Christophe Noël, ancien officier de l’armée de l’air et chercheur associé à l’Ifri.

2 – Est-ce la première fois que des avions de chasse sont promis à Kiev ?

Ce sont les premiers F-16 cédés à Kiev, mais l’armée ukrainienne a déjà reçu ces derniers mois d’autres avions de combat pour renforcer sa flotte : des Mig-29 de conception soviétique, envoyés en mars et avril par la Slovaquie et la Pologne.

L’Ukraine cherche également à récupérer des avions suédois Gripen. « Nous sommes proches d’avoir des Gripen dans notre ciel », a affirmé samedi Volodymyr Zelensky sur Telegram. Des pilotes ukrainiens ont commencé des essais sur ces appareils, d’une génération comparable aux F-16.

3 – A quoi vont-ils servir sur le champ de bataille ?

Depuis le début de l’offensive russe, les avions de combat occupent une place de choix dans la liste des demandes des autorités ukrainiennes à leurs alliés. Les avions promis par le Danemark et les Pays-Bas auraient de nombreux atouts. « Le F-16 est un avion multi-rôles, capable d’affronter les avions et hélicoptères russes, d’aider les chars qui tentent de percer les lignes défensives, et de frapper en profondeur », résume auprès de franceinfo le général Jean-Claude Allard, ancien commandant de l’aviation légère de l’armée de terre et chercheur associé à l’Iris. Ces appareils combleraient ainsi un manque dans les capacités ukrainiennes. « Aujourd’hui, la guerre aérienne est très réduite sur le champ de bataille », explique Jean-Christophe Noël. Disposer d’avions pour appuyer leurs troupes terrestres permettrait à l’Ukraine de combattre de façon « plus moderne ».

Si Volodymyr Zelensky s’est réjoui dimanche de pouvoir renforcer le « bouclier aérien » de son pays, les F-16 donneraient aussi aux troupes de Kiev de meilleures chances de percer les lignes de défense russes. Celles-ci reposent « sur un certain nombre d’aménagements qui empêchent les troupes terrestres d’avancer, comme des mines et tirs d’artillerie préréglés, rappelle Jean-Claude Allard. En menant une offensive uniquement terrestre, vous manquez de possibilités de voir plus loin, de cibler les arrières. » Avec des avions performants, les Ukrainiens auraient « plus de chances d’abattre cette défense ». A condition, cependant, de savoir coordonner leur action avec celle du reste des troupes, et de disposer d’appareils en nombre suffisant.

4 – Pourquoi ne peuvent-ils pas être déployés immédiatement ?

Ces avions ne changeront toutefois pas le cours de la contre-offensive ukrainienne lancée cet été. Selon les scénarios les plus optimistes, ils pourraient entrer en action à la fin de l’année. Car il faut du temps pour former les pilotes et tout le personnel nécessaire à la maintenance et l’utilisation de ces nouveaux avions. « Il faut savoir utiliser toute l’électronique à bord, des systèmes d’armes aux radars », rappelle Jean-Claude Allard. Mais aussi apprendre des tactiques adaptées au potentiel des F-16, qui doivent se coordonner avec le reste des troupes et sont plus efficaces à plusieurs. « Certaines opérations vraiment intéressantes mobilisent au moins quatre avions », dans des formations qui se répètent sur des mois, explique Jean-Christophe Noël. D’autant qu' »il y a une part d’inconnue dans la courbe d’apprentissage des pilotes ukrainiens ».

Cet entraînement doit être assuré par une large coalition de pays soutiens de l’Ukraine. Le dernier en date, la Grèce, a proposé lundi de former des pilotes ukrainiens, a annoncé Volodymyr Zelensky lors d’une visite surprise à Athènes. Certaines formations ont par ailleurs déjà commencé, comme des cours d’anglais dispensés au Royaume-Uni.

5 – Pourquoi les alliés de l’Ukraine n’ont-ils pas accepté plus tôt de livrer des avions ?

Ce sont les Pays-Bas et le Danemark qui céderont leurs F-16 à l’Ukraine, mais l’opération dépendait des Etats-Unis, qui conservent un droit de regard sur le devenir des équipements militaires vendus à leurs alliés. Le département d’Etat américain a fait savoir vendredi qu’il avait donné son feu vert, après des mois d’atermoiements. « D’ailleurs, les Américains ne donnent pas d’avions eux-mêmes », observe Jean-Christophe Noël, qui y voit une volonté de « limiter un peu l’escalade ».

Depuis des mois, Moscou affirme en effet que la fourniture de F-16 à Kiev serait un tournant et promet de riposter. Le F-16 est aussi « une vitrine » de l’industrie américaine de l’armement, explique le général Jean-Claude Allard, qui estime que « tout F-16 abattu par la Russie sera un coup porté à l’image américaine ». A ses yeux, la décision de Washington est une véritable « marque d’engagement » sur le long terme en faveur de l’Ukraine.

La difficulté de céder des avions de combat tient aussi au besoin, pour les pays donateurs, de les remplacer. Les Pays-Bas et le Danemark comptent sur les F-35, la nouvelle génération d’avions américains, dont la construction est complexe. D’autres pays qui possèdent aussi des F-16, comme la Belgique, se heurtent au manque de solutions alternatives. C’est aussi le cas de la France. « Si on donnait des Rafale à l’Ukraine, on pourrait manquer d’avions pour défendre notre territoire, pour sécuriser la frontière de l’Otan, pour intervenir en Afrique et au Levant et pour assurer l’alerte nucléaire », rappelle Jean-Christophe Noël. Sans parler de la nouvelle longue formation qu’il faudrait proposer aux pilotes ukrainiens sur ces appareils d’un autre type.

Source : France Bleu – france24.com avec AFP / Photo : © Mads Claus Rasmussen, Reuters
« Ukrainian President Volodymyr Zelenskiy and Denmark’s Prime Minister Mette Frederiksen at a press conference at Skrydstrup Airbase in Vojens, Denmark, August 20, 2023. »
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-cinq-questions-sur-la-livraison-d-avions-de-combat-f-16-promise-par-les-pays-bas-et-le-danemark-a-kiev_6017606.html
https://www.latribune.fr/economie/international/pays-bas-et-danemark-vont-pouvoir-livrer-a-l-ukraine-61-avions-de-combat-americains-f-16-973340.html
https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-quel-role-pour-les-chasseurs-f-16–22-08-2023-2532385_24.php
https://www.lemonde.fr/international/live/2023/08/21/guerre-en-ukraine-en-direct-la-grece-formera-des-pilotes-ukrainiens-sur-les-avions-de-chasse-americains-f-16_6186036_3210.html

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Irak : Décès de l’adjudant Nicolas Latourte, militaire français mort en opération

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Irak : Décès de l’adjudant Nicolas Latourte, militaire français mort en opération

« Dimanche 20 août 2023, l’adjudant Nicolas Latourte du 6e régiment du génie a perdu la vie lors d’un exercice opérationnel en Irak. »

Un militaire français tué en Irak lors d’un « exercice opérationnel »

L’Élysée a annoncé, lundi, le décès d’un militaire français tué la veille en Irak « lors d’un exercice opérationnel » alors qu’il participait à une mission d’instruction des forces armées irakiennes.

Un militaire français a été tué dimanche en Irak « lors d’un exercice opérationnel » alors qu’il participait à une mission d’instruction des forces armées irakiennes, a annoncé, lundi 21 août, l’Élysée.

« L’adjudant Nicolas Latourte », du 6e régiment du génie, « a perdu la vie dans l’accomplissement de sa mission », a déclaré sur X le président Emmanuel Macron, soulignant que ce décès intervenait quelques jours après celui du sergent Baptiste Gauchot dans un accident de la circulation, également en Irak. « La Nation s’associe à la peine immense de leurs familles et frères d’armes des 19e et 6e régiments du génie », a ajouté le chef de l’État.

En Irak, ils défendaient nos idéaux.

Quelques jours après le sergent Baptiste Gauchot, l’adjudant Nicolas Latourte a perdu la vie dans l’accomplissement de sa mission.

La Nation s’associe à la peine immense de leurs familles et frères d’armes des 19e et 6e régiments du génie.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 21, 2023

« La Nation s’associe à la peine immense de leurs familles et frères d’armes des 19e et 6e régiments du génie », a ajouté le chef de l’État.
Formation de soldats irakiens

Opération Chammal

Le soldat participait à l’opération Chammal, le volet français de l’opération de la coalition internationale Inherent Resolve contre le groupe État islamique, créée en 2014. L’opération avait été étendue à la Syrie en 2015.

« Il participait à une mission de formation de l’armée irakienne. Pour inlassablement, lutter contre le terrorisme », a souligné de son côté le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, dans un message sur X.

Un communiqué de l’état-major des Armées indique que le militaire a été « mortellement blessé en marge d’un exercice d’entraînement au combat en zone urbaine », sans autre précision.

Son décès a été constaté dans un hôpital militaire d’Erbil (nord), où il avait été transféré en urgence. Il formait des soldats irakiens à la lutte contre les engins explosifs improvisés.

Plus aucune opération au sol n’est menée par la coalition depuis janvier 2022, précise par ailleurs le site du ministère.

Quelque 600 soldats français y sont actuellement déployés, selon la même source. Des chasseurs Rafale participent à la mission depuis des bases aériennes au Levant et aux Emirats arabes unis, ainsi que depuis le porte-avions Charles-de-Gaulle, déployé à plusieurs reprises dans la région depuis 2015.

La mission se concentre sur le « soutien militaire aérien et maritime aux Forces de sécurité irakiennes (FSI) » ainsi que sur du conseil aux forces armées irakiennes.

Source : France Bleu – france24.com avec AFP / Photo :
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20230821-un-militaire-fran%C3%A7ais-tu%C3%A9-en-irak-lors-d-un-exercice-op%C3%A9rationnel
https://dicod.hosting.augure.com/Augure_Dicod/default.ashx?WCI=EmailViewer&id={97becfb3-a562-4736-9748-e4faf0a1e983}
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/l-elysee-annonce-la-mort-d-un-deuxieme-militaire-francais-en-irak-7534168
https://www.ladepeche.fr/2023/08/21/un-militaire-francais-tue-en-irak-lors-dun-exercice-operationnel-annonce-emmanuel-macron-11406908.php
https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/irak/l-elysee-annonce-la-mort-d-un-militaire-francais-en-irak-le-second-en-quelques-jours_AN-202308210325.html

 

 

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Général Jean-Louis Georgelin : Mort en montagne de l’ancien chef d’état-major, rebatisseur de Notre-Dame

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Général Jean-Louis Georgelin : Mort en montagne de l’ancien chef d’état-major, rebatisseur de Notre-Dame

Le général Jean-Louis Georgelin, en charge du chantier de la cathédrale Notre-Dame, est mort à l’âge de 74 ans

Nommé par Emmanuel Macron pour piloter la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le général Jean-Louis Georgelin est mort, a appris France Télévisions ce samedi. Il a succombé à une chute en montagne dans les Pyrénées. Originaire de Haute-Garonne, il avait 74 ans.

Le général Jean-Louis Georgelin est mort ce vendredi soir, a appris France Télévisions auprès de la gendarmerie ce samedi confirmant une information de L’Opinion. Ce haut gradé, né à Aspet en Haute-Garonne, avait été nommé en charge de la restauration titanesque de la cathédrale Notre-Dame de Paris, victime d’un incendie en avril 2019.

L’ancien , 74 ans, est mort après une chute en montagne ce vendredi. C’est le responsable d’un refuge près du Col de Faustin, sur la commune de Bordes-Uchentin (Ariège) qui a alerté les secours, ayant constaté qu’il n’était pas rentré vers 21h. « Le PGHM (peloton de gendarmerie de Haute-Montagne) est intervenu sur les pentes du Mont-Valier (…) et a découvert le cadavre d’un homme qui a été formellement identifié comme étant le général Georgelin », a indiqué à l’AFP un représentant du parquet de Foix, précisant que la piste accidentelle était privilégiée.

Ancien chef de l’état-major

Le président de la République a réagi au décès de Jean-Louis Georgelin sur le réseau social X (ex-Twitter). « Avec le décès du général Jean-Louis Georgelin, la Nation perd l’un de ses grands soldats. La France, un de ses grands serviteurs. Et Notre-Dame, le maître d’œuvre de sa renaissance » a-t-il écrit.

Admis à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1967, Jean-Louis Georgelin est passé par l’état-major de l’armée de terre, un temps capitaine puis des années plus tard commandant du 153e régiment d’infanterie à Mutzig (Bas-Rhin). Chef de l’état-major particulier du Président de la République Jacques Chirac en 2002, il est nommé chef d’état-major des armées françaises en 2006 et obtient le titre de Grand Chancelier de la Légion d’honneur et Chancelier de l’Ordre national du Mérite en 2010.

Brut de décoffrage

Jean-Louis Georgelin n’avait pas sa langue dans sa poche. Il l’avait prouvé fin 2019 lors d’une audition devant la commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale. Lors d’une question portant sur la reconstruction de la flèche de Notre-Dame détruite lors de l’incendie. Jean-Louis Georgelin ne partageait pas l’avis de l’architecte en chef Philippe Villeneuve et lui avait fait comprendre en disant : « Qu’il ferme sa gueule et nous avançons en sagesse ! ». Le débat portait alors sur la nouvelle flèche de Notre-Dame. Fallait-il la reconstruire à l’identique ou plus moderne ? Emmanuel Macron d’abord favorable à une œuvre contemporaine, avait finalement changé d’avis.

Source : Francebleu.fr Occitanie / Photo : Thomas Samson – GAMMA-RAPHO
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Voir aussi : Sources et références…
https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-general-jean-louis-georgelin-en-charge-du-chantier-de-la-cathedrale-notre-dame-est-mort-a-l-age-de-74-ans-2387464
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/le-general-jean-louis-georgelin-qui-supervisait-la-reconstruction-de-la-cathedrale-notre-dame-de-paris-est-mort-lors-d-un-accident-de-randonnee-en-ariege_6014378.html
https://www.ladepeche.fr/2023/08/19/mort-du-general-jean-louis-georgelin-le-secteur-de-randonnee-du-mont-valier-nest-pas-repute-particulierement-dangereux-11403985.php

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