Barkhane : Macron menace de retirer les troupes françaises si le Mali sombre dans l’islamisme !

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Barkhane : Macron menace de retirer les troupes françaises si le Mali sombre dans l’islamisme !

Second coup d’État au Mali

L’armée malienne après avoir arrêté le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane, a mis en place le colonel Assimi Goïta à la tête du pays.
Une prise de pouvoir «inacceptable» pour l’Union européenne qui pourrait avoir des conséquences sur le plan militaire.
En effet Assimi Goïta pourrait choisir de négocier avec des islamistes radicaux !

Le président de la République Française, met en garde le Mali à la suite du second coup d’État survenu dans le pays en neuf mois.
Dans le JDD, il évoque aussi la mise en place d’un «plan Marshall» pour aider au développement de l’Afrique.

Emmanuel Macron a affirmé que la France retirerait ses troupes si le Mali allait «dans le sens» d’un islamisme radical.

Emmanuel Macron a affirmé que la France retirerait ses troupes si le Mali allait «dans le sens» d’un islamisme radical, dans un entretien au JDD diffusé dimanche, après un deuxième coup d’État en neuf mois.

La France, qui engage environ 5.100 hommes au sein de Barkhane, soutient le Mali qui fait face depuis 2012 à une poussée jihadiste partie du Nord, qui a plongé le pays dans une crise sécuritaire et s’est étendue au centre du pays. Mais Paris, comme l’UE, a dénoncé mardi un «coup d’État inacceptable» après l’arrestation du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane décidée par l’homme fort du pays le colonel Assimi Goïta.

«Au président malien Bah N’Daw, qui était très rigoureux sur l’étanchéité entre le pouvoir et les djihadistes, j’avais dit: ‘L’islamisme radical au Mali avec nos soldats sur place ? Jamais de la vie!’ Il y a aujourd’hui cette tentation au Mali. Mais si cela va dans ce sens, je me retirerai», a mis en garde le président français, dans un entretien au JDD à l’occasion d’un voyage au Rwanda et en Afrique du Sud.

«On le paiera cher au plan migratoire»

Le chef d’État français affirme également avoir «passé le message» aux dirigeants d’Afrique de l’Ouest qu’il «ne resterait pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition». Il rappelle avoir dit depuis trois ans, «au sein de plusieurs Conseils de défense que nous devions penser à la sortie».

Les dirigeants ouest-africains se réunissent dimanche pour trancher la question épineuse de leur réponse au double putsch des militaires maliens en neuf mois. Au sommet du G5 Sahel à Pau en janvier 2020, «j’ai préparé un chemin de sortie. Je suis resté à la demande des États, parce que je pensais que la sortie était un point de déstabilisation. Mais la question se pose, et nous n’avons pas vocation à rester éternellement là-bas», a-t-il répété.

Concernant le Tchad, où un Conseil militaire de transition (CMT) présidé par l’un des fils d’Idriss Déby, Mahamat, après sa mort brutale en avril, Emmanuel Macron estime que «les choses sont claires». «Nous venons au secours et en soutien d’un État souverain pour qu’il ne soit pas déstabilisé ou envahi par des groupements rebelles et armés. Mais nous demandons la transition et l’inclusivité politique», assure-t-il.

Il explique que lorsqu’il s’est rendu aux obsèques d’Idriss Déby, il a eu «un long échange» avec Mahamat Déby à la veille du G5 Sahel. «Le lendemain matin, avec les autres chefs d’État, nous sommes allés le voir pour lui demander cette ouverture politique avec le soutien de l’Union africaine».

Emmanuel Macron met aussi en garde contre un échec d’une politique de développement en Afrique. «Je le dis avec lucidité, si on est complices de l’échec de l’Afrique, on aura des comptes à rendre mais on le paiera cher aussi, notamment sur le plan migratoire», estime-t-il.

Il réaffirme qu’il faut donc «investir massivement» au sortir de la pandémie de Covid-19 «avec l’équivalent d’un plan Marshall» et que la communauté internationale doit avoir «la générosité de dire qu’on efface une partie de la dette pour aider les Africains à bâtir leur avenir».

Source : Lefigaro.fr / Photo : AFP

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SCAF : France, Allemagne et Espagne, accord pour un vol démonstrateur en 2027

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SCAF : France, Allemagne et Espagne, accord pour un vol démonstrateur en 2027

La France, l’Allemagne et l’Espagne ont finalisé l’accord sur la prochaine phase du SCAF

Au début de ce mois, il fut rapporté par l’agence Reuters que les négociations portant sur la phase 1B du programme SCAF [Système de combat aérien du futur] étaient sur le point d’être finalisées, la France, l’Allemagne et l’Espagne ayant alors trouvé un « accord général ». Seulement, il fallait encore s’entendre sur les questions de propriété industrielle et intellectuelle.

« Les participants au programme établiront une liste des droits de propriété intellectuelle du futur avion de combat européen d’ici mi-mai », avait en effet indiqué une source allemande « proche du dossier ». Et d’ajouter : « La liste indiquera les droits ouverts à tous et ceux qui resteront au sein des entreprises concernées. »

Vol d’un démonstrateur de l’avion en 2027

Pour une fois, l’échéance indiquée aura été respectée. En effet, ce 17 mai, la ministre française des Armées, Florence Parly, et ses homologues allemande et espagnole, savoir Annegret Kramp-Karrenbauer et Margarita Robles, ont annoncé la « finalisation des discussions portant sur le contenu de la prochaine phase du programme NGWS/FCAS [Next Generation Weapon System / Future Combat Air System], qui doit aboutir d’ici 2027 au premier vol d’un démonstrateur de l’avion de combat de nouvelle génération. »

Au passage, on notera que ce projet a pris un an de retard, le premier vol d’un démonstrateur ayant été initialement prévu en 2026.

Pour en arriver là, il aura fallu des semaines d’âpres discussions, notamment entre les principaux industriels concernés. S’agissant de du New Generation Fighter, c’est à dire l’avion de combat sur lequel reposera ce « système de systèmes » que sera le SCAF, Dassault Aviation a bataillé dur pour conserver les manettes devant lui permettre de tenir son rôle de maître d’oeuvre, alors qu’Airbus [qui représente les intérêts allemands et espagnols, ndlr] estimait que l’industriel français ne devait « pas tout contrôler et prendre seul les décisions du programme. » Quant au moteur, Safran Aircraft Engines dut également s’employer à faire valoir son point de vue face à l’allemand MTU Aero Engines et l’espagnol ITP Aero.

Le communiqué des trois ministres ne donne évidemment pas les détails de l’accord qui vient d’être finalisé. Cependant, il assure que « l’organisation industrielle du programme a été déterminée de façon à assurer la cohérence et l’efficacité du projet, en rassemblant les compétences les plus poussées des industriels de chaque pays au sein d’un partenariat équilibré, large et approfondi. » Et, poursuit-il, le « schéma de coopération retenu offre une opportunité inédite de renforcer les atouts industriels des trois pays participants, tout en assurant la compétitivité du futur système. »

Selon le communiqué, il faut donc croire que la partie allemande est satisfaite de place qui lui est donnée dans ce programme… Quelles concessions ont été faites? Mystère… En tout cas, et pour rappel, la chancelière allemande, Angela Merkel, avait été directe, le 5 février, lors du dernier conseil de défense franco-allemand.

Un projet sous leadership français

« C’est un projet sous leadership français mais il fait quand même que les partenaires allemands puissent être à un niveau satisfaisant face à leurs homologues [français]. Nous devons donc voir très précisément les questions de propriété industrielle, de partage des tâches et de partage de leadership », avait en effet prévenu la chancelière.

Il reste maintenant au comité des Finances du Bundestag [chambre basse du Parlement allemand, nldr] à se prononcer sur cet accord relatif à la phase 1B du programme. Ce qui devrait être fait d’ici l’été prochain.

Sur ce point, Mme Parly se veut optimiste. « À partir du moment où les industriels se sont mis d’accord et que les administrations et les exécutifs de chacun des trois pays valident les propositions industrielles, il me paraitrait logique que le Bundestag voie cet ambitieux programme européen d’un bon œil », a-t-elle dit, dans un entretien publié par La Tribune, le 14 mai.

Or, quand il s’était agi de valider l’accord sur la phase 1A, les députés allemands s’étaient fait tirer l’oreille. Et ils donnèrent leur feu vert que du bout des lèvres, estimant que les intérêts de l’industrie allemandes devaient être mieux garantis. Qu’en sera-t-il cette fois, alors que les montants en jeu – on parle de 3,5 à 4 milliards d’euros, pris en charge par les trois pays partenaires – sont autrement plus conséquents?

Source : Zonemilitaire.fr – Laurent Lagneau / Photo : La Libre Belgique

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Mémoire : Cérémonie du 70ème anniversaire du bataillon français de l’ONU en Corée

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Mémoire : Cérémonie du 70ème anniversaire du bataillon français de l’ONU en Corée

Il y a 70 ans,
le bataillon français de l’ONU en Corée

Le 18 mai 2021, à l’occasion du 70ème anniversaire de la participation du bataillon français de l’ONU à la guerre de Corée, Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, présidera une cérémonie commémorative, en présence de son Excellence l’Ambassadeur de la République de Corée en France et de vétérans du bataillon.

La cérémonie a lieu devant le Monument au Bataillon français de l’ONU en Corée (IVème arrondissement de Paris), édifié par l’Association nationale des anciens et amis des forces françaises de l’ONU-Bataillon de Corée et Régiment de Corée-156e Régiment d’infanterie (ANAAFF/ONU/BC&RC/156ème RI).

Lors de cette manifestation mémorielle, sera inauguré le nouveau socle de bronze du monument, qui porte les noms des 268 soldats français « morts pour la France » et des 24 soldats coréens intégrés au bataillon tués pendant ce conflit.

La cérémonie, qui comporte plusieurs séquences d’hommage au bataillon, sera intégralement retransmise en direct à partir de 10h20 sur la page Facebook du ministère des Armées ainsi que sur le site Internet cheminsdememoire.gouv.fr où la manifestation restera accessible après la cérémonie.

Source : FNCV / Photo

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Israël : Tsahal masse ses soldats autour de Gaza, contre le Hamas !

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Israël : Tsahal masse ses soldats autour de Gaza, contre le Hamas !

Israël masse des soldats près de Gaza, tirs de roquettes et émeutes continuent…

Israël a déployé jeudi des chars et des blindés le long de la frontière avec l’enclave palestinienne de Gaza, au quatrième jour d’un nouveau conflit sanglant accompagné d’une éruption de violences entre juifs et arabes en territoire israélien.

Plus tôt dans la journée, des chars et d’autres véhicules blindés se sont massés le long de la barrière séparant l’enclave du territoire israélien.

Une intervention terrestre, présentée comme l’une des options par l’armée, aggraverait le conflit ayant tué depuis lundi 87 Palestiniens dont 18 enfants dans la bande de Gaza selon un dernier bilan palestinien, et sept personnes en Israël parmi lesquelles un enfant et un soldat.

Les violences continuent de faire rage malgré les appels internationaux à la désescalade : des centaines de roquettes ont de nouveau été tirées vers Israël par le Hamas qui contrôle Gaza et d’autres groupes armés palestiniens et l’armée a mené de nombreux raids aériens et tiré à l’artillerie sur l’enclave sous blocus israélien depuis plus de 10 ans.

« Nous sommes prêts et nous continuons à nous préparer à différents scénarios », a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée, Jonathan Conricus, précisant qu’une invasion terrestre était « l’un des scénarios ».
« Cela prendra du temps mais nous allons restaurer la quiétude en Israël », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui s’est rendu sur le site d’une batterie du bouclier antimissile « Dôme de Fer ».

D’après l’armée, environ 90 % des quelque 1 750 roquettes lancées depuis Gaza lundi ont été interceptées par ce système.

Plus de 600 frappes sur Gaza

Appelant les compagnies aériennes à suspendre leurs vols vers Israël, le Hamas a annoncé avoir tiré une roquette d’une portée de 250 km en direction du deuxième aéroport d’Israël, dans le Sud, vers lequel les autorités aéroportuaires ont détourné les vols à destination de Tel-Aviv en raison des tirs. Plusieurs compagnies ont d’ailleurs suspendu leurs vols vers Tel-Aviv.

L’armée a indiqué avoir mené 600 frappes sur Gaza depuis lundi, ciblant selon elle des positions du Hamas dont un atelier de fabrication d’armes jeudi soir. Ses chars déployés près de Sdérot (sud) ont tiré des obus sur l’enclave.

D’après le Hamas, l’aviation israélienne a visé des immeubles abritant des logements et des médias, qui ont été entièrement détruits.

Des dizaines de milliers de fidèles prient à Jérusalem

Le Hamas a également lancé des drones, l’armée affirmant en avoir abattu un et avoir trouvé et désarmé deux autres chargés d’explosifs.

Le conflit a été déclenché lundi dans le sillage des vives tensions et heurts pendant plusieurs jours à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville sainte occupé par Israël, dus principalement aux menaces d’expulsion de familles palestiniennes au profit de colons juifs.

Jeudi, à l’occasion de la fête du Fitr marquant la fin du mois de jeûne du ramadan, des dizaines de milliers de fidèles ont prié sur l’esplanade des Mosquées où ont été accrochés des photos de cadres du Hamas et des drapeaux du mouvement islamiste au pouvoir depuis 2007 à Gaza, territoire palestinien dont Israël s’est unilatéralement retiré en 2005.

Tension maximale dans les villes

Ce conflit est accompagné d’une escalade entre Arabes et Juifs dans plusieurs villes mixtes d’Israël, un niveau de violence jamais atteint depuis des décennies selon le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

Près de 1 000 membres de la police des frontières ont été appelés en renfort dans ces villes, théâtres d’émeutes depuis mardi avec des heurts et des échanges de coups de feu, et plus de 400 personnes, Juifs et Arabes, ont été arrêtées ces trois derniers jours.

Jeudi soir, un homme a ouvert le feu à l’arme semi-automatique sur un groupe de Juifs, blessant une personne à Lod près de Tel-Aviv, selon un témoin et la police.

Des groupes d’extrême droite israéliens ont affronté dans des villes forces de sécurité et Arabes israéliens, les descendants des Palestiniens restés sur leur terre à la création d’Israël en 1948.

La dernière confrontation entre Israël et le Hamas en 2014 a duré 50 jours, ravagé le territoire et fait au moins 2.251 morts côté palestinien, en majorité des civils, et 74 côté israélien presque tous des soldats.

Source : Lavoixdunord.fr – AFP / Photo : Reuters

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OPEX : Vaccination obligatoire pour tous les militaires…

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OPEX : Vaccination obligatoire pour tous les militaires…

VACCINATION OBLIGATOIRE

Tous les militaires français envoyés en opérations extérieures seront vaccinés a annoncé vendredi la ministre des Armées Florence Parly sur Twitter.

La vaccination contre le Covid-19 a été ajoutée au calendrier vaccinal prévu par le code de la défense et auquel sont soumis les personnels engagés en mission extérieure. Parmi ces obligations vaccinales figure notamment la fièvre jaune, alors que cette vaccination n’est pas obligatoire pour la population civile.

Tous les militaires français seront donc obligatoirement vaccinés contre le Covid-19 avant d’être déployés sur les théâtres d’opérations extérieures, sous peine pour le militaire récalcitrant d’être déclaré inapte à la mission.

Plus de 7 000 militaires sont actuellement déployés en opération extérieure (hors missions particulières comme celle du porte-avions), dont plus de 5 000 au Sahel, dans le cadre de l’opération antidjihadiste Barkhane, qui constitue la plus grosse opération extérieure française.

Les militaires actuellement déployés à l’extérieur seront progressivement vaccinés (les forces spéciales, les militaires déployés au Sahel, au Levant, au Liban, les équipages de la marine de surface ou bien de la Force océanique stratégique, FOST) l’objectif étant de prioriser les personnels envoyés dans des endroits à faible offre de soins.

Source : LP – FNCV Facebook / Photo : AFP – HIA Robert Picque

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