France : Nathalie Yamb, militante activiste africaine, interdite d’entrée sur le territoire national

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France : Nathalie Yamb, militante activiste africaine, interdite d’entrée sur le territoire national

La France informe Nathalie Yamb de son interdiction d’entrée et de séjour sur le territoire national

L’arrêté qui avait été pris le 12 janvier 2022 a été communiqué à Nathalie Yamb vendredi 14 octobre par lettre recommandée. RFI a pu se procurer copie de ce texte. Il reproche notamment à Nathalie Yamb, très active sur les réseaux sociaux, d’encourager le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique.

L’arrêté du ministre français de l’Intérieur qui vient d’être communiqué à Nathalie Yamb date du 12 janvier dernier. La mesure n’est donc pas neuve, mais elle était restée confidentielle. Vendredi 14 octobre, les autorités françaises ont souhaité informer formellement cette militante très présente sur les réseaux sociaux de l’interdiction d’entrée et de séjour sur le territoire français qui la vise. « Nous voulons nous assurer qu’elle est bien informée qu’elle est sous le coup de cette mesure pour incitation à la haine et à la violence », explique une source proche du dossier.

« Recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique »

Le texte de l’arrêté détaille ce que Paris reproche à Nathalie Yamb. Il évoque les « diatribes récurrentes qu’elle profère contre la France et ses autorités et dans lesquelles elle cautionne, voire encourage, le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique ». Il indique également que, selon Paris, Nathalie Yamb tient « des propos virulents à l’égard des positions françaises sur le continent africain susceptibles de favoriser l’entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France ».

Le document rappelle aussi le parcours politique de Nathalie Yamb. Il rappelle sa proximité avec le régime de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, et notamment avec l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Mamadou Koulibaly. Il rappelle aussi ses prises de position publiques anti-françaises manifestées lors du sommet Russie-Afrique de Sotchi en octobre 2019. Ses connexions avec Maurice Wilfried Sebiro, conseiller en communication de la présidence centrafricaine et « principal artisan de la propagande anti-française à Bangui ».

L’arrêté estime finalement qu’« au regard à la haine profonde qu’elle entretient à l’égard de la France qu’elle exprime très régulièrement par des propos virulents diffusés et relayés via des services de communication au public en ligne qui bénéficient d’une large audience, il est à craindre que sa présence en France provoque de graves troubles à l’ordre public. »

Source : RFI.fr avec AFP / Photo : NATHALIE YAMB / TWITTER
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Voir aussi : Sources et références…
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221015-la-france-informe-nathalie-yamb-de-son-interdiction-d-entr%C3%A9e-et-de-s%C3%A9jour-sur-le-territoire-fran%C3%A7ais
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nathalie_Yamb

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Marine nationale : Sous-marin russe en surface au large de la Bretagne…

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Marine nationale : Sous-marin russe en surface au large de la Bretagne…

Guerre en Ukraine : un sous-marin russe repéré en surface au large de la Bretagne

«Nous nous devons de contrôler les activités militaires qui s’y déroulent et c’est pour cela que la frégate Normandie est déployée», a déclaré Thomas Vuong, commandant de la FREMM.

Un sous-marin russe, accompagné de son remorqueur, a été escorté, il y a une dizaine de jours, par la frégate multi missions Normandie (FREMM). La scène s’est produite autour du 29 septembre 2022 dans le golfe de Gascogne, au large des côtes bretonnes.

Que faisait un sous-marin d’attaque russe au large de la Bretagne ?
Le «Novorossiysk», accompagné de son remorqueur «Sergey Balk», ont été escortés par la frégate multi missions Normandie (FREMM) autour du 29 septembre 2022 dernier, dans le golfe de Gascogne au large des côtes bretonnes.

Sous-marin russe dans le golfe de Gascogne

La Marine nationale a publié une vidéo sur Twitter, dans laquelle elle fait la promotion de sa frégate, disposant de «capteurs extrêmement performants», en plus de sonars et de son hélicoptère Caïman Marine.

Une situation sous contrôle

Si la présence d’un sous-marin russe au large de la France semble inquiétante, la Marine nationale se veut rassurante, mettant en avant la technologie avancée de sa frégate, capable de suivre le sous-marin même s’il devait plonger dans le golfe de Gascogne.

Comme on peut l’observer dans la vidéo, le sous-marin se trouve à la surface, ce qui est plutôt rare. Pourtant, cela s’explique par le fait que son autonomie en plongée en matière de diesel-électrique, est limitée. Le «Novorossiysk», appartenant à la flotte russe de la mer Noire, a été mis en service en 2014, tandis que le remorqueur a été affecté en 2020.

«Nous nous devons de contrôler les activités militaires qui s’y déroulent et c’est pour cela que la frégate Normandie est déployée», a déclaré Thomas Vuong, commandant de la FREMM.

En collaboration avec les espagnols et britanniques, la frégate normande a pu escorter le sous-marin russe hors zone française, en toute sécurité. Aucune information n’a été communiquée sur les raisons de la présence du sous-marin russe.

Source : cnews.fr avec Marine nationale / Photo : Marine nationale
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Voir aussi : Sources et références…
https://www.cnews.fr/france/2022-10-14/guerre-en-ukraine-un-sous-marin-russe-repere-en-surface-au-large-de-la-bretagne

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Israël – Liban : Frontière maritime et champs gaziers, « un accord historique » !

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Israël – Liban : Frontière maritime et champs gaziers, « un accord historique » !

Israël annonce « un accord historique » avec le Liban sur leur frontière maritime

Le Premier ministre israélien Yaïr Lapid a annoncé mardi la conclusion d’un « accord historique » avec le Liban sur le contentieux autour de la délimitation de la frontière maritime des deux pays. Cet accord, s’il est confirmé par Beyrouth, pourrait lever les obstacles à l’exploitation des gisements gaziers en Méditerranée orientale.

Israël et le Liban, deux voisins techniquement en guerre, ont « conclu un accord historique » sur la délimitation de leur frontière maritime, a déclaré mardi 11 octobre le Premier ministre israélien Yaïr Lapid.

« Cet accord historique va renforcer la sécurité d’Israël, injecter des milliards [d’euros] dans l’économie israélienne et assurer la stabilité de notre frontière nord [avec le Liban] », a ajouté sur Twitter Yaïr Lapid, précisant qu’une réunion de son cabinet de sécurité était prévue mercredi sur cet « accord conclu » à l’issue d’une médiation américaine.

Les États-Unis mènent depuis deux ans une médiation entre les deux voisins, officiellement en état de guerre, pour parvenir à cet accord.

Les deux pays ont signifié début octobre leur satisfaction à un projet d’accord du médiateur américain Amos Hochstein. Mais jeudi dernier, Israël a affirmé son refus d’une série d’amendements libanais au projet d’accord ce qui a douché des espoirs.
Ces derniers jours, les négociations en coulisses se sont poursuivies et, tôt mardi matin, Israël a indiqué avoir reçu une réponse favorable à ses préoccupations sur les demandes d’amendements libanais.

« Toutes nos demandes ont été acceptées, les changements que nous avons exigés ont été corrigés. Nous avons préservé les intérêts sécuritaires d’Israël, nous sommes sur la voie d’un accord historique », a déclaré Eyal Hulata, conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre israélien Yaïr Lapid.

À Beyrouth, la présidence libanaise a indiqué que la version finale de la proposition était « satisfaisante » pour le Liban. « Elle répond aux demandes du Liban et préserve son droit à ses richesses naturelles », a-t-elle ajouté, espérant que l’accord serait « annoncé au plus tôt ».

Cette annonce survient à 20 jours de la fin du mandat du président Michel Aoun, qui expire le 31 octobre.
Cette proposition finale du médiateur américain doit être transmise en journée au président libanais Michel Aoun, a précisé cette source sans épiloguer.

Selon des informations de presse et des responsables, le texte prévoit que le gisement offshore de Karish soit sous contrôle d’Israël et que les réserves de Cana, situées plus au nord-est, soient octroyées au Liban.

« Bénéfiques » aux populations

Mais comme une partie de ce gisement dépasse la future ligne de démarcation, l’État hébreu toucherait une part des futurs revenus de l’exploitation gazière de Cana, d’après ces sources.

En Israël, le chef de l’opposition Benjamin Netanyahu a fustigé la semaine dernière ce projet, accusant le gouvernement de « donner » un « territoire souverain d’Israël », et menacé de ne pas le respecter en cas de retour aux affaires à l’issue des législatives du 1er novembre.

Benjamin Netanyahu a aussi demandé à ce que le texte soit soumis à la Knesset (le Parlement), voire fasse l’objet d’un référendum. Mardi, le bureau du Premier ministre Lapid n’a pas détaillé le processus israélien d’approbation de l’accord.

Dans un contexte où l’Union européenne cherche à diversifier ses approvisionnements en gaz en raison de l’invasion russe de l’Ukraine, Israël mise sur le gisement de Karish, prêt à entrer en production, pour doper ses livraisons de gaz vers le Vieux continent.

La France pressentie pour explorer le gisement de Cana…

Or dimanche, la société Energean, mandatée pour exploiter ce gisement, a annoncé le début de tests pour raccorder au territoire israélien sa plateforme gazière offshore, étape-clé pour le début de la production.

Le ministère français des Affaires étrangères a affirmé de son côté ce week-end contribuer « activement à la médiation américaine », soulignant qu’un accord serait « bénéfique aux deux pays et à leurs populations ».

En juillet, le Premier ministre israélien Yaïr Lapid avait évoqué ce dossier sensible avec le président Emmanuel Macron, espérant voir Paris user de son influence pour faciliter un accord avec Beyrouth, d’autant que le français TotalEnergies est pressenti pour explorer le gisement de Cana.

Mais contrairement à Karish, ce gisement est encore loin de pouvoir être activé et doit faire l’objet de plus de prospection pour en déterminer les ressources gazières récupérables.

Lors d’un appel à son homologue Michel Aoun, le président américain Joe Biden a félicité le Liban pour la conclusion de l’accord avec Israël, a annoncé mardi la présidence libanaise.

Bien que Beyrouth n’ait pas encore annoncé sa position officielle sur le texte, Joe Biden a « félicité le président Aoun pour la fin des négociations sur la démarcation de la frontière maritime », a indiqué la présidence libanaise sur Twitter.

Il lui a assuré que « les Etats-Unis se tiennent aux côtés du Liban pour instaurer la stabilité et lui permettre de renforcer son économie et de profiter de ses richesses naturelles », a ajouté cette source.

Source : France24.com avec AFP / Photo : Ari Rabinovitch/REUTERS
~ FNCV, Actualité et revue de presse ~

Voir aussi : Sources et références…
https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20221011-gaz-offshore-le-liban-et-isra%C3%ABl-sur-la-voie-d-un-accord-historique-sur-leur-fronti%C3%A8re-maritime
https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/gaz-en-mediterranee-israel-et-le-liban-trouvent-un-accord-1868023

 

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Service national universel : Le SNU ouvert à tous en 2023 – Sarah El Haïry

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Service national universel : Le SNU ouvert à tous en 2023 – Sarah El Haïry

« Le Service national universel (SNU) sera désormais accessible à tous »

La secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse annonce à « 20 Minutes » l’extension du Service national universel (SNU) en 2023

Créé en 2019, le Service national universel (SNU) a attiré 32.000 jeunes volontaires en 2022.
Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse, annonce à 20 Minutes son accessibilité à tous les jeunes de 15 à 17 ans en 2023. Le nombre de places ne sera plus limité.
Un autre séjour de cohésion sera aussi créé en avril prochain, ce qui permettra quatre sessions dans l’année.

C’est le dispositif phare d’Emmanuel Macron pour la jeunesse. Le Service national universel (SNU), lancé en 2019, qui a connu un coup de frein en 2020 en raison de la crise sanitaire, a concerné 32.000 jeunes en 2022 (la dernière session s’étant tenue en juillet).

Destiné aux adolescents de 15 à 17 ans, il se déroule en deux phases. D’abord un séjour de cohésion gratuit, avec du sport, des visites culturelles, des débats… Puis une mission d’intérêt général de 84 heures auprès d’une association, d’une administration ou d’un corps en uniforme. La secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel (SNU), Sarah El Haïry dévoile en exclusivité à 20 Minutes les évolutions du dispositif en 2023.

> Vous souhaitez développer le SNU cette année, comment ?

En juillet, lors de son discours aux armées, le président de la République a fait part de son souhait de donner une nouvelle impulsion au SNU face aux grands défis de notre temps. Lors du précédent quinquennat, nous avons expérimenté le SNU auprès de 2.000 jeunes en 2019, puis il a été interrompu en 2020 en raison de la crise sanitaire. En 2021, 15.000 jeunes y ont participé et 32.000 en 2022. Aujourd’hui, il est arrivé à maturité. Nous vous annonçons qu’il sera désormais accessible à tous les jeunes français de 15 à 17 ans. Le nombre de places ne sera plus limité. En 2023, tous les jeunes qui voudront y participer le pourront. Désormais, le SNU sera un droit pour chaque jeune. Car il doit savoir que son pays a besoin de lui.

> Vous souhaitez aussi proposer un autre séjour de cohésion dans l’année… ?

Oui, et c’est mon autre annonce : alors qu’il y avait trois séjours de cohésion en 2022 (en février, juin et juillet), nous en ajoutons un autre qui aura lieu en avril, lors des vacances scolaires. Ce qui nous permettra de proposer au minimum trois dates de séjours dans chaque département.

> En 2020, Gabriel Attal, alors chargé de la Jeunesse, annonçait une généralisation du SNU en 2024. Avez-vous renoncé à cette ambition de le rendre obligatoire ?

En 2022, c’était la quatrième année du SNU et il y a eu une montée en charge du dispositif. La généralisation du SNU est un chantier sur lequel nous travaillons. Nous devons avancer vers le plein déploiement du dispositif. Mais avant d’y arriver, il faut le rendre universel, qu’il soit un creuset républicain. Si le SNU devait être obligatoire, il faudrait présenter un projet de loi devant la représentation nationale.

> Le budget SNU va augmenter de 30 millions en 2023 par rapport à 2022 pour être porté à 140 millions, sera-t-il suffisant ?

Oui, c’est suffisant pour faire partir au moins 64.000 jeunes. Nous dépensons 2.114 euros par jeune volontaire afin que pour eux, le séjour soit intégralement pris en charge. Il faut aussi rappeler que les jeunes bénéficient d’une formation gratuite en ligne au Code de la route et se voient offrir les frais d’inscription à l’examen. Et ils sortent du SNU avec le certificat PSC1 (attestation de formation aux premiers secours).

> Le fait de ne plus avoir de barrière à l’accès du SNU va-t-il vraiment booster le nombre de candidats ?

Oui, le dispositif n’est pas encore connu de tous les jeunes, donc le fait d’annoncer aujourd’hui qu’il va devenir universel fera parler de lui et incitera de nombreux jeunes à s’engager. Par ailleurs, les jeunes sont plus optimistes, il n’y a plus de protocole sanitaire. La jeunesse bouillonne d’envie de participer à la vie citoyenne.

>Comment allez-vous trouver de nouveaux centres d’accueils (il y en 148 aujourd’hui) alors que l’hébergement des jeunes semble déjà un casse-tête ?

Je ne vois pas de difficultés particulières sur ce point. Nous allons nous appuyer sur nos équipes départementales pour mobiliser de nouveaux centres de vacances, des internats…

> Seulement 7,5 % des volontaires sont issus des quartiers prioritaires, comment les séduire davantage ?

On a fait des progrès sur ce point, car ils étaient 4 % en 2021. Mais il faut continuer à aller chercher des jeunes des quartiers prioritaires et des zones rurales. Certaines familles ont des réticences à faire partir leur enfant, car elles pensent à tort que le SNU est payant, que les dortoirs sont mixtes… Pour lever leurs doutes, nous allons organiser des réunions d’information avec les parents dans les lycées. Les missions locales et les associations locales vont aussi être davantage sollicitées en tant que relais d’informations.

> Le fait que la jeunesse soit passée sous la tutelle des ministères de l’Education et des Armées pour ce nouveau quinquennat change-t-il quelque chose au contenu du SNU ?

Non, sur le fond, cela ne change rien. Lors du séjour de cohésion, nous abordons toujours les mêmes thèmes très variés : les valeurs de la République, la laïcité, la transition écologique, la lutte contre le complotisme, les institutions nationales et européennes, le consentement… Et les missions, d’intérêt générales se font aussi bien en Ehpad, dans une association caritative que dans une caserne de pompiers ou une gendarmerie.

> Certains syndicats y ont vu votre volonté de militariser la jeunesse, que leur répondez-vous ?

Le SNU n’est pas du tout un service militaire. C’est un service civil et citoyen. On n’y apprend pas le maniement des armes, mais le sens de l’engagement. Et les encadrants du SNU sont aussi bien des enseignants, des animateurs que des personnes qui ont porté l’uniforme civil ou militaire.

Le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye a évoqué la nécessité de « réfléchir très sérieusement » à une « meilleure organisation » du Service national universel (SNU) en juillet. Que lui reproche-t-il ?

Lors des derniers séjours, les convocations des jeunes ont été parfois délivrées un peu tard, car la pénurie de chauffeurs de cars nous a pénalisés. Il faut que la gestion des transports se fasse davantage au niveau territorial. Par ailleurs, certains jeunes qui se sont inscrits au SNU ne se sont pas présentés, parce qu’ils avaient le Covid, que le séjour tombait en même temps qu’une épreuve du bac ou qu’un stage professionnel. Ça va nous inciter à créer une cellule pour avoir un contact avec les inscrits avant le départ pour mieux rationaliser les séjours.

> Le SNU sert aussi à détecter des jeunes en situation de détresse. Quelle aide leur apportez-vous ?

Nous identifions des jeunes en situation d’illettrisme ou qui ont un problème de santé. Certains confient aussi à leurs encadrants qu’ils ont été victimes de violences. Cela nous permet de leur proposer un accompagnement psychologique ou juridique ensuite.

***

Source : 20-munites.fr par Delphine Bancaud / Photo : lavoixdugendarme.fr
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Voir aussi : Sources et références…
https://www.20minutes.fr/societe/4003845-20221006-service-national-universel-snu-desormais-accessible-tous-annonce-sarah-el-hairy
https://www.lanouvellerepublique.fr/thouars/thouars-la-secretaire-d-etat-vient-recruter-au-lycee-pour-le-service-national-universel
https://www.ladepeche.fr/2022/10/07/service-national-universel-le-dispositif-devient-accessible-pour-tous-les-jeunes-de-15-a-17-ans-10719404.php

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Centrafrique : L’armée française quitte la RCA après 62 ans…

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Centrafrique : L’armée française quitte la RCA après 62 ans…

Centrafrique : l’armée française quitte le pays? après 62 ans de présence

Les 130 derniers soldats français vont terminer leur mission de soutien aux Casques bleus et aux formateurs européens de l’EUTM RCA en Centrafrique.

Les 130 derniers militaires français déployés en Centrafrique vont quitter le pays d’ici à la fin de l’année, alors que le pays, en proie à une guerre civile, a recours à la société militaire privée russe Wagner.
L’annonce a été faite il y a quelques jours au gouvernement centrafricain par les autorités françaises locales. Ces militaires français appartiennent à la Mission logistique de Bangui (MISLOG-B) qui en est à son 4e mandat.

La MISLOG-B qui a succédé en juillet 2021 au détachement d’appui opérationnel, opère sous les ordres des EFG (éléments français du Gabon). Déployée sur le camp de M’Poko, elle a pour mission d’assurer un soutien à l’EUTM-RCA (Mission de formation de l’Union européenne en République centrafricaine) et aux militaires français insérés au sein de la MINUSCA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique).

Elle mène également des actions civilo-militaires afin d’aider la population centrafricaine et contribuer ainsi à stabiliser la situation sécuritaire.

Avec le départ logique de la MISLOG-B, il restera une poignée de militaires français en RCA, déployés au sein de la mission EUTM-RCA (mission suspendue) et de la MINUSCA (moins de 20 actuellement).
62 ans in and out

L’armée française va donc quitter le pays après 62 ans de présence, même si la RCA est indépendante depuis août 1960. Présence car l’armée française est intervenue à plusieurs reprises dans le pays : dans les années 1979-1981 avec les opérations Caban et Barracuda, de 1996 à 1997 avec les opérations Almandin I, II et III, en 2003 avec Boali, et en 2016 avec Sangaris.

Source : Ouest-France Philippe CHAPLEAU / Photo : AFP PHOTO / Andoni Lubaki
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Voir aussi : Quelques sources et références…
https://www.ouest-france.fr/monde/centrafrique/l-armee-francaise-quitte-la-centrafrique-apres-62-ans-de-presence-bb0709e8-4634-11ed-b6ec-c73987703fc3
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221007-les-derni%C3%A8res-forces-fran%C3%A7aises-en-centrafrique-vont-quitter-le-pays
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/10/07/centrafrique-les-derniers-militaires-francais-sur-le-depart%C2%A0-23369.html

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