Exercice Manticore : Une préparation à des conflits de haute intensité en cours dans l’Aveyron…

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Exercice Manticore : Une préparation à des conflits de haute intensité en cours dans l’Aveyron…

Aveyron : début de l’exercice militaire « Manticore », plus de 3000 soldats déployés sur tout le département

Plus de 3000 militaires, 300 véhicules et 30 hélicoptères se déploient en Aveyron ce lundi jusqu’au 10 octobre. Un exercice de grande ampleur inédit surnommé « Manticore ». Explications.
C’est un exercice militaire en « terrain libre » de très grande ampleur qui se déroule sur le département de l’Aveyron depuis lundi et ce jusqu’au 10 octobre.

Un exercice militaire surnommé « Manticore »

Plus de 3000 soldats, 300 engins de l’armée et une trentaine d’hélicoptères seront déployés sur cette zone pour des entraînements à des conflits de haute intensité pour un exercice surnommé « Manticore » (nom d’une créature mythologique ayant un corps de lion, un visage d’homme et une queue de scorpion).

« Pour l’instant, ce que l’on appelle « les précurseurs » arrivent sur zone avec une arrivée des troupes petit à petit, cette montée en puissance est exactement comme dans une opération militaire réelle », nous explique le lieutenant-colonel Olivier Destefanis, délégué militaire adjoint en Aveyron.

Aucune précision sur les lieux de ces opérations

Impossible de connaître les dates et les lieux exacts du déroulé de ces opérations.

On ne donnera pas de précisions sur les lieux géographiques des opérations pour des questions de sécurité pour la population et pour les militaires. Il y aura des exercices dans tout le département. Soit avec du personnel au sol qui mène des actions de combat, soit dans les airs avec des survols d’hélicoptères. Ce qui pourra surprendre la population.
– Lieutenant-colonel Olivier Destefanis, délégué militaire adjoint en Aveyron.

Cet exercice en terrain libre, hors des camps militaires, est régulier pour l’armée française. Dans un contexte international particulièrement tendu, il doit permettre aux militaires de s’entraîner dans les conditions de conflit les plus proches de la réalité.

Se préparer aux conflits de haute intensité

« Au total trois unités particulières seront déployées pendant un mois. La 11ème brigade parachutiste, qui utilise les avions et le parachutage pour déployer le plus loin et le plus rapidement possible ses soldat. Ensuite la 4ème brigade d’aérocombat participe à cet exercice. Elle est la seule à utiliser l’hélicoptère comme outil de combat, pour le transport d’effectifs ou pour faire de l’appui feu pour les soldats au sol. Du coup, les Aveyronnais verront voler des hélicoptères très impressionnants comme le Tigre. Le commandement des forces spéciales Terre se déploiera aussi en Aveyron. Cette unité de l’armée de Terre conduit des opérations en zone ennemie et en toute discrétion, comme pour du renseignement », précise le lieutenant-colonel Olivier Destefanis, délégué militaire adjoint en Aveyron

Ce type d’entraînement qui va se produire de jour comme de nuit est indispensable pour se préparer aux conflit de haute intensité.

Dans le cas de cet exercice Manticore, notre armée affronte une armée qui a soit un niveau militaire équivalent au notre, soit supérieur. Ce sont des objectifs fixés par le général Thierry Burkhard le chef d’état-major des armées. C’est une préparation à une éventuelle guerre de haute intensité sur notre sol.
– Lieutenant-colonel Olivier Destefanis, délégué militaire adjoint en Aveyron

Appel à la prudence

Les Aveyronnais risquent donc d’assister à des opérations de grande envergure, de jour comme de nuit car cet exercice implique la circulation de véhicules militaires sur les routes, des largages de parachutistes et des survols d’avion et d’hélicoptère.

Nous avons un message d’appel à la prudence à faire passer. Les Aveyronnais vont être confrontés à des situations inhabituelles comme des survols d’hélicoptère, quand on conduit cela peut perturber, il faut rester vigilant. Nous leur demandons aussi d’éviter d’aller au contact des militaires lorsqu’il sont en phase de combat et qu’ils se déplacent très vite.
– Lieutenant-colonel Olivier Destefanis, délégué militaire départemental adjoint

Des exercices qui sont très préparés en amont. « On a l’habitude de travailler avec les populations et cela se passe toujours bien », précise le lieutenant-colonel Olivier Destefanis.

Le centre ville de Rodez sera aussi le théâtre d’activités militaires avec les forces spéciales. Les Ruthénois seront donc, peut être, amenés à croiser des militaires en action dans les rues la nuit. Mais au regard de la discrétion de ces opérations, difficile de dire quand, où et à quelle heure.

Source : Franceinfo.fr – Stéphanie Bousquet / photographie d’illustration © Maxppp – Alexandre MARCHI
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Ukraine : Des frappes russes en réponse aux territoires reconquis

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Ukraine : Des frappes russes en réponse aux territoires reconquis

Guerre en Ukraine, en direct : Kiev accuse la Russie de frapper des infrastructures stratégiques en réponse aux territoires reconquis

Ces bombardements ont provoqué, dimanche, de nombreuses coupures de courant dans le pays. Elles ont eu lieu alors que les forces russes reculent dans l’est de l’Ukraine face à la contre-offensive ukrainienne, qui a permis notamment la reconquête de la ville d’Izioum.

L’est du pays plongé dans le noir après des frappes sur des centrales thermiques.
La ville de Kharkiv entre autres est entièrement plongée dans le noir, le président ukrainien dénonce des bombardements russes.

L’Ukraine dit avoir repris « plus de 20 localités » en 24 heures

Dans leur point matinal sur les derniers mouvements sur le terrain, publié sur Facebook, les forces ukrainiennes ont fait savoir qu’elles avaient « réussi à chasser l’ennemi de plus de 20 localités » en 24 heures, notamment dans les régions de Kharkiv et Donetsk. Et d’ajouter : « elles les contrôlent entièrement et prennent [désormais] des mesures de stabilisation ». Kiev accuse par ailleurs les troupes russes d’avoir volé « des biens et des véhicules [à] Velikiy Burluk et Dvorichna, dans l’oblast de Kharkiv » lors de leur fuite.

Selon cette même source, les russes concentrent désormais leur feu sur le contrôle de l’oblast de Donetsk, « en perturbant l’offensive de nos troupes dans certaines directions ». Les Russes ont par ailleurs subi de lourdes pertes dans la région de Kherson, selon Kiev. « Le reste des militaires a un moral et un état psychologique extrêmement bas, ils refusent massivement de retourner dans la zone de combat », affirme l’armée ukrainienne.

De son côté, l’armée russe n’a pas commenté l’avancée des troupes ukrainiennes. Elle a affirmé cette nuit sur Telegram avoir « infligé une défaite » aux unités ukrainiennes à Pristin, Boldyrevka, Sinikha, Beloe, Komarovka, Gorokhovatka, Kupyansk, Senkovo et Podvysokoye, dans la région de Kharkiv. Plus de 250 soldats ukrainiens ont été tués, a déclaré le ministère russe de la défense. Les Russes ont également déclaré que de lourdes pertes avaient été infligées aux Ukrainiens dans la région de Nikolaev (Mykolaïv). Au total, selon le ministère, plus de 4 000 soldats ukrainiens ont été tués.

La principale compagnie aérienne moldave, Air Moldova, renonce finalement à reprendre ses vols vers la Russie

« L’autorité de l’aviation civile de la République de Moldavie a publié une directive opérationnelle (…) qui interdit aux compagnies nationales d’effectuer des vols dans l’espace aérien de la Russie », a déclaré Air Moldova dans un communiqué publié dimanche soir. « Par conséquent, la compagnie Air Moldova ne sera pas en mesure d’assurer les opérations de vols entre Chisinau et Moscou, qui avaient été préalablement annoncées pour le 1er octobre », a-t-elle ajouté.

La compagnie moldave avait annoncé vendredi la reprise le 1er octobre des vols vers la Russie, interrompus à la suite du déclenchement de l’offensive russe contre l’Ukraine, le 24 février. La Moldavie, petit pays de 2,6 millions d’habitants, candidat depuis fin juin à l’entrée dans l’Union européenne, est voisine de l’Ukraine.

Une contre-offensive ukrainienne victorieuse aux « conséquences importantes » pour les Russes…

La contre-offensive victorieuse de l’armée ukrainienne aura des « conséquences importantes » pour l’opération russe, selon le renseignement britannique.

Lors de son point quotidien publié sur Twitter, le ministère de la défense britannique a fait part des dernières analyses de ses services de renseignement concernant l’invasion russe.

Les succès des forces ukrainiennes sur le terrain ce week-end – et notamment leur contre-offensive dans la région de Kharkiv – « ont des implications significatives pour la conception opérationnelle globale de la Russie », et pour le moral de ses soldats sur le terrain, fait savoir Londres. « La majorité des forces russes est très probablement contrainte de donner la priorité à des actions défensives d’urgence. La confiance – déjà limitée – que les troupes russes déployées ont en leurs hauts responsables est susceptible de se détériorer davantage » ajoute le ministère de la défense britannique.

Selon cette même source, la Russie a probablement ordonné le retrait de ses troupes de l’ensemble de la région occupée de l’oblast de Kharkiv, à l’ouest de la rivière Oskil. « Des poches isolées de résistance subsistent dans ce secteur, mais depuis mercredi, l’Ukraine a reconquis un territoire d’une superficie au moins deux fois supérieure à celle du Grand Londres », soit plus de 3 100 kilomètres carrés, quasiment la taille du département français du Rhône.

Dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, la Russie semble avoir du mal à faire traverser le fleuve Dnipro par ses troupes en réserve. L’objectif initial était de les faire parvenir sur la ligne de front, située sur la rive ouest du fleuve. Mais « un pont flottant improvisé que la Russie a mis en place il y a deux semaines reste incomplet », note le ministère de la défense britannique. « L’artillerie ukrainienne à longue portée frappe maintenant probablement les traversées du Dnipro si fréquemment que la Russie ne peut pas effectuer les réparations des ponts routiers endommagés », ajoute la même source.

Source : LeMonde.fr – Live / Photo : AP / Leo Correa « L’Ukraine dans le noir… »
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International : La France soutient la Grèce suite aux menaces turques…

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International : La France soutient la Grèce suite aux menaces turques…

La France réaffirme son soutien à la Grèce, après de nouvelles menaces proférées par le président turc

Depuis quelques semaines, les tensions entre la Grèce et la Turquie prennent progressivement – à nouveau – de l’ampleur. En mai, la diplomatie turque a ainsi remis en cause la souveraineté grecque sur certaines îles de la mer Égée, objet d’un différend territorial ancien entre les deux pays. Puis Ankara décidé de rompre le dialogue avec Athènes en dénonçant un accord de « haut conseil stratégique ».

Et, dernièrement, après avoir annoncé la reprise de sa prospection de gaz naturel en Méditerranée orientale – ce qui est une autre pomme de discorde avec Athènes – la Turquie accusé la Grèce d’avoir utilisé le radar de conduite de tir d’un système S-300 [cédé par Chypre, nldr] contre ses avions de combat… Et soutenu que des F-16 grecs avaient « harcelé » des F-16 turcs. Ce que la partie grecque a démenti.

Le 3 septembre, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a encore durci le ton, en reprenant une formule auparavant utilisée pour annoncer une opération militaire dans le nord de la Syrie et en évoquant l’affaire d’Izmir, ville reprise aux forces grecques en 1922, lors de la Deuxième Guerre gréco-turque.

« Si vous allez plus loin, vous paierez un prix élevé, très élevé ! »

« Si vous allez plus loin, vous paierez un prix élevé, très élevé ! Votre occupation des îles [de la mer Égée] ne nous lie en rien. Le moment venu, nous ferons le nécessaire. Nous pouvons arriver subitement la nuit. Nous n’avons qu’un mot pour la Grèce : n’oublie pas Izmir! », a en effet lancé M. Erdogan.

C’est dans ce contexte que Catherine Colonna, la ministre française des Affaires étrangères, est arrivée en Turquie, le 5 septembre. Les relations franco-turques ayant été particulièrement tendues, ces derniers mois, ce déplacement promettait d’être compliqué…

Quoi qu’il en soit, il aura été l’occasion de faire passer – implicitement – quelques messages, comme celui sur la nécessité de ne pas laisser la Russie contourner les sanctions liées à sa guerre en Ukraine… Sanctions que la Turquie, membre de l’Otan, refuse d’appliquer. Mais Mme Colonna a surtout appelé à « éviter toute escalade verbale ou toute provocation » entre Athènes et Ankara. Visiblement, elle n’a pas été entendue.

Lors d’une visite en Bosnie-Herzégovine, le 6 septembre, M. Erdogan a répété les propos qu’il avait tenus deux jours plus tôt. Interrogé par la presse sur ce qu’il entendait par « arriver subitement la nuit » ainsi que sur l’éventualité d’une action militaire turque contre la Grèce, il a répondu : « Ce dont je parle n’est pas un rêve. [Cela signifie] que, le moment venu, nous pouvons venir soudainement une nuit ».

À Athènes, où, le même jour, Mme Colonna a rencontré son homologue grec, Nikos Dendias, on prend évidemment les menaces de M. Erdogan très au sérieux.

« Quotidiennement, des responsables turcs font des déclarations scandaleuses contre la Grèce et le peuple grec. […] Des cartes montrant les îles grecques comme turques apparaissent. La partie turque déclare que ces îles sont ‘sous occupation grecque’. Il est dit, à plusieurs reprises, et encore aujourd’hui, qu »ils peuvent venir soudainement dans la nuit’. C’est-à-dire envahir les îles », a rappelé M. Dendias, lors de la conférence de presse donnée au côté de la ministre française.

Interrogée sur la position qu’aurait Paris en cas d’agression militaire contre le territoire grec, Mme Colonna a rappelé que la France et la Grèce sont liée par un accord de coopération stratégique, signé en septembre 2021. « Nous agissons pour ne pas nous retrouver dans une telle situation », a-t-elle dit. Cependant, a-t-elle poursuivi, si cela se produit, l’article 2 de l’accord décrit exactement ce cas et il dit que si les deux parties constatent qu’il y a une attaque armée contre le territoire de l’un ou l’autre pays, il y a une assistance mutuelle ».

Plus précisément, l’article en question dit : « Les Parties se portent mutuellement aide et assistance, par tous les moyens appropriés en leur possession, si besoin l’emploi de la force armée, si elles constatent conjointement qu’une agression armée survient contre le territoire de l’une d’entre elles, conformément à l’article 51 de la Charte des Nations unies ».

« La France a toujours été du côté de la Grèce – et de Chypre – lorsqu’il le faut et lorsque les atteintes à la souveraineté peuvent faire partie des tentations de pays voisin », a encore insisté Mme Colonna.

La France est toujours très claire et solidaire de la Grèce…

Plus tôt, dans un entretien accordé au journal grec Kathimerini, Mme Colonna a déclaré que « sur certains sujets, l’attitude turque interroge » et qu’il « est normal et utile, avec un pays allié et voisin, d’entretenir un dialogue ouvert, qui permet de parler de tout ». Et d’ajouter : « Je tiens à redire, comme la France l’a déjà exprimé à de nombreuses reprises, y compris par la voix du président de la République, que la France est toujours très claire et solidaire dès qu’il s’agit des atteintes à la souveraineté de la Grèce et cela ne changera pas ».

Source : Zone Militaire par Laurent Lagneau / Photo : REUTERS
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Légende photo : Navires grecs et français en formation en Méditerranée.

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Armement : Le nouvel engin de débarquement amphibie standards (EDAS) entre en service…

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Armement : Le nouvel engin de débarquement amphibie standards (EDAS) entre en service…

Marine nationale : deux EDAS mis en service, les suivants en construction

Le programme des engins de débarquement amphibie standards (EDAS), qui vise à remplacer les actuels chalands de transport de matériels (CTM) de la flotte française, entre dans sa phase de production en série, a appris Mer et Marine. Les EDAS ont pour mémoire été conçus par CNIM et sont produits par Socarenam. Le marché, impliquant également CNN MCO (Equans) pour le maintien en condition opérationnelle, a été notifié en 2019.

Livrées en novembre 2021 après plusieurs mois d’essais à Toulon, les deux premiers EDAS, l’Arbalète et l’Arquebuse, qui faisaient office de prototypes, ont été admis au service actif le 20 juillet. « La réception des deux premiers EDAS a entrainé le lancement en réalisation des quatre EDAS suivants.

Les EDAS 3 et 4 sont en cours de construction au chantier Socarenam de Saint-Malo. La construction des EDAS 5 et 6 devrait débuter dans les prochains mois. Leur livraison est prévue en 2023 », explique-t-on à la Direction Générale de l’Armement. Comme les Arbalète et Arquebuse, ces nouveaux engins, qui prendront les noms de Bombarde, Javeline, Pertuisane, Glaive et Dague, seront basés à Toulon et permettront, au sein de la Flottille amphibie, de remplacer les vieux CTM faisant partie de la batellerie des trois porte-hélicoptères amphibies (PHA) du type Mistral.

Source : .meretmarine.com – Vincent Groizeleau / Photo : edas arbalete © GIORGIO ARRA
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