Barkhane : Deux hussards parachutistes morts pour la France !

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Barkhane : Deux hussards parachutistes morts pour la France !

= COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L’ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES =

Barkhane : Mort pour la France du hussard parachutiste de première classe Arnaud VOLPE et du brigadier-chef de première classe S.T.*

Le 05 septembre, le hussard parachutiste de première classe Arnaud VOLPE et le brigadier-chef de première classe S.T., du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes, sont morts au combat au cours d’une opération conduite par la force Barkhane au Mali.

En fin de matinée, un véhicule blindé léger (VBL) de la force Barkhane, engagé dans une opération de contrôle de zone autour de Tessalit a été atteint par un engin explosif improvisé. Au cours de cette explosion, les trois membres du véhicule ont été très gravement blessés et immédiatement pris en charge par l’équipe médicale déployée à leurs côtés. En dépit des soins prodigués, le hussard parachutiste de première classe Arnaud VOLPE et le brigadier-chef de première classe S.T. ont succombé des suites de l’explosion. L’état de leur camarade est stable, mais son pronostic vital demeure réservé.

Dans le même temps, la force de réaction rapide a été déclenchée, immédiatement appuyée par deux Mirage 2000 D.
La détermination de la force Barkhane n’est en rien entamée face à un ennemi encore capable de porter des coups.

Le chef d’état-major des armées, le général d’armée François LECOINTRE, s’incline avec une profonde tristesse devant la mémoire de ces militaires morts pour la France. Ses pensées accompagnent leurs familles, leurs frères d’armes, et tout particulièrement leur camarade blessé au cours de cette opération, ainsi que tous leurs proches.

*A la demande de la famille, son nom n’est pas publié.

 

= COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE LA MINISTRE DES ARMÉES =

Décès de deux militaires de l’opération Barkhane

La ministre des Armées a appris avec une profonde tristesse la mort au combat du hussard parachutiste de première classe Arnaud VOLPE et du brigadier-chef de première classe S.T.* du 1er régiment de hussards parachutistes, au Mali.

Engagés au sein de l’opération Barkhane, ils ont trouvé la mort le 5 septembre dans la région de Tessalit, au nord du Mali. Leur véhicule a sauté au contact d’un engin explosif improvisé.

La ministre des Armées rend hommage à ces deux hussards parachutistes morts pour la France. Ils étaient arrivés sur le théâtre malien au début de l’été, où le 1er régiment de hussards parachutistes est en première ligne. Elle s’incline devant leur serment de servir jusqu’au bout avec honneur, qui incarne l’esprit des hussards de Bercheny. La France est reconnaissante envers ceux qui l’ont choisie, envers ceux qui donnent leur vie pour elle.

La ministre des Armées adresse toutes ses condoléances à leurs familles, à leurs proches, ainsi qu’à leurs frères d’armes pour qui elle a une pensée particulière. Le hussard parachutiste de première classe Arnaud VOLPE et le brigadier-chef de première classe S.T. rejoignent dans le sacrifice ultime leur frère d’armes Tojohasina RAZAFINTSALAMA décédé le 23 juillet. La ministre adresse également tout son soutien au hussard blessé à leurs côtés.

Le hussard parachutiste de première classe Arnaud VOLPE et le brigadier-chef de première classe S.T. sont morts en luttant contre le terrorisme dans une région où plusieurs groupes mènent des actions violentes contre les populations civiles. Ils sont allés au bout de leur engagement, au nom de convictions et de valeurs qui sont au fondement de notre pays. Au Sahel, la France est et reste engagée aux côtés du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad dans ce combat sans relâche contre les groupes armés terroristes.

La ministre des Armées tient enfin à saluer l’engagement des plus de 6 500 militaires français actuellement engagés en opération extérieures. Chaque jour, avec courage et professionnalisme, ils défendent la France, combattent pour la liberté et œuvrent inlassablement à la protection des Français.

*A la demande de la famille, son nom n’est pas publié.

Source : Service de presse et de communication des Armées
Image (c) Pinterest

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Plan de relance Covid-19 : Aucune commande nouvelle pour les Armées…

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Plan de relance Covid-19 : Aucune commande nouvelle pour les Armées…

Le plan de relance prévoit 832 millions d’euros de commandes militaires… qui ont déjà été annoncées

Avant l’été, deux rapports, l’un publié par le Sénat, l’autre par l’Assemblée nationale, avaient prévenu que la Base industrielle technologique de défense [BITD] allaient connaître des jours difficiles en raison des conséquences économiques et sociales des mesures prises pour limiter l’épidémie de covid-19. Si les grands noms du secteur ne paraissaient pas menacés à court terme, ce n’était pas le cas de leurs sous-traitants…
Les députés Benjamin Griveaux et Jean-Louis Thiériot parlèrent d’un « effet de falaise » à l’automne quand les sénateurs Pascal Allizard et Michel Boutant évoquaient un éco-système en danger.

Dans un autre rapport, la présidente de la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale, Françoise Dumas avait souligné que les investissements en matière de défense avaient un « effet multiplicateur budgétaire » particulièrement élevé, c’est à dire que, selon les sources, un euro dépensé rapporte, en moyenne, 1,27 euros à court terme et 1,68 euro à long terme.

D’où l’attente que pouvait alors susciter le plan de relance de l’économie, doté de 100 milliards d’euros, que le gouvernement, désormais conduit par Jean Castex, était alors en train de préparer.

« Il est fondamental que ce plan comporte un volet spécifique pour la BITD. Il faut rappeler une nouvelle fois que l’argent consacré à la BITD reste en France et vient irriguer l’économie nationale et tous nos territoires. Les entreprises de la BITD qui disparaîtraient faute de relance ne seront pas remplacées. La compétition technologique est si intense en matière de défense qu’un arrêt de l’effort serait presque impossible à rattraper à l’avenir », plaidèrent MM. Boutant et Allizard.

Ce 3 septembre, le Premier ministre a donc donné le détail de ce plan de relance [.pdf]. Et pour cela, il avait convié trois ministres : Bruno Le Maire [Économie], Barbara Pompili [Transition écologique] et Élisabeth Borne [Travail]. Point de ministre des Armées…

Un plan de relance de 100 milliards d’euros…

Sur les 100 milliards d’euros de ce plan [dont 40% viendront de l’Union européenne], 30 milliards sont destinés à la transition écologique, 35 milliards financeront des mesures pour favoriser la compétitivité des entreprises ainsi que l’innnovation et 35 milliards serviront à la cohésion sociale et territoriale. Il n’y a donc aucun « volet spécifique » concernant la BITD, comme le réclamaient les sénateurs.

Sans doute que les mesures annoncées en faveur de la compétitivité des entreprises et de l’innovation profiteront indirectement à la BITD. En tout cas, dans le document publié par le ministère de l’Économie pour présenter ce plan de relance, le mot « défense » n’y figure que deux fois… et encore pour évoquer le « conseil de défense écologique »

Le ministère des Armées n’est cité qu’à une seule reprise, à la rubrique « Transformation numérique de l’État et des territoires ». Justement, s’agissant du numérique, il pourrait bénéficier du quatrième programme d’investissements d’avenir [PIA4] prévu par ce plan.

« Le PIA interviendra notamment dans des secteurs d’avenir stratégiques pour l’indépendance, la soutenabilité et la compétitivité de nos modèles économiques et technologiques sur
l’ensemble des territoires », est-il expliqué dans le document. La cybersécurité, la technologie quantique ou encore l’intelligence artificielle font partie des domaines sur lesquels un accent particulier sera mis.

Aucune commande nouvelle pour les Armées…

Quoi qu’il en soit, aucune commande nouvelle pour les Armées n’a été annoncée lors de la présentation de ce plan de relance. Ce dernier mentionne seulement celles qui ont été « anticipées » dans le cadre du plan de soutien à la filière aéronautique, annoncé en juin dernier [rubrique « commandes militaires »]

Pour rappel, ce plan de soutien prévoit 832 millions d’euros de commandes anticipées [c’est le chiffre avancé dans le plan de relance] au profit du ministère des Armées mais aussi à celui du ministère de l’Intérieur [via la Sécurité civile et la Gendarmerie].

Pour les Armées, il est question d’anticiper la commande de trois avions A330 MRTT ainsi que celle d’un avion léger de surveillance et de reconnaissance [ALSR], d’acquérir 8 hélicoptères H225M Caracal et d’accélérer la réalisation de drones aériens au profit de la Marine nationale. Ce qui représente, en tout, 600 millions d’euros.

Probablement que le ministère des Armées profitera de l’effort prévu par le plan de relance en faveur des technologies spatiales duales, le Centre national d’études spatiales [CNES] devant recevoir une subvention d’environ 130 millions d’euros en 2021 pour permettre la « réalisation d’actions immédiates et la
mise en place de nouveaux projets, parmi les plus prioritaires, en lien direct avec le tissu industriel national afin de soutenir le secteur spatial, et en particulier le développement de la filière New Space française. »

Le document évoque quelques exemples de projets, comme CASTOR [télécommunication par satellites], qui vise à « préparer des technologies duales nécessaires à la prochaine génération de charges utiles des satellites de communication, très haut débit, dynamiques et cohérentes des nouveaux besoins en termes de mobilité », CO3D [Observation de la Terre à partir de quatre satellites], NESS [Surveillance de l’utilisation du spectre électromagnétique], YODA [« démonstration en orbite géostationnaire d’une capacité d’opérations de proximité à partir de nanosatellites »] et KINEIS [ » démonstration en orbite d’une capacité de surveillance maritime et d’internet des objets à partir d’une constellation de nanosatellites »].

Source : Zonemilitaire.fr - Laurent Lagneau / (c)Image :

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Fusiliers marins : Changement de nom des unités…

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Fusiliers marins : Changement de nom des unités…

Les fusiliers marins sont les forces spécialisées de la Marine nationale pour les missions de défense militaire et d’interdiction maritime. 24h/24 et 7 jours sur 7, ils participent à la défense militaire et maritime du territoire en protégeant les sites sensibles, de la marine ou de la défense en général, en métropole ou outre-mer. Ils protègent les bases et installations liées à la dissuasion. En appui aux opérations aéronavales, ils procèdent à des missions de contrôle dans les espaces maritimes, contribuent à la lutte contre les trafics illicites ou participent à la protection d’unités précieuses. Enfin, ils prennent part aux opérations interarmées à terre et à partir de la mer, comme les missions amphibies.

A compter du 1er septembre 2020 chaque unité de fusiliers marins portera désormais le nom d’un grand ancien, Compagnon de la Libération, (à l’exception de Georges Brière, ancien du 1er RFM et seul marin inhumé au Mont Valérien au « Mémorial de la France Combattante) ayant servi glorieusement au sein du 1er bataillon de fusiliers marins ou du 1er Régiment de fusiliers marins (1er RFM) pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ce changement de nom s’inscrit dans une démarche mémorielle de la force maritime des fusiliers marins et commandos et de renforcement de ses traditions historiques. Elle fortifiera l’identité propre de chaque unité de fusiliers marins et la fierté d’en être membre.

Noms de baptême attribués aux unités de fusiliers marins :

Fusiliers marins : Ancienne appellation > Nouveau nom

  • Groupement de fusiliers marins Atlantique  >  Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville
  • Groupement de fusiliers marins Méditerranée  >  Bataillon de fusiliers marins Détroyat
  • Compagnie de fusiliers marins de l’île Longue  >  Bataillon de fusiliers marins de Morsier
  • Compagnie de fusiliers marins de Cherbourg  >  Compagnie de fusiliers marins Le Goffic
  • Compagnie de fusiliers marins de Rosnay  >  Compagnie de fusiliers marins Le Sant
  • Compagnie de fusiliers marins de France Sud  >  Compagnie de fusiliers marins Colmay
  • Compagnie de fusiliers marins de Sainte Assise  >  Compagnie de fusiliers marins Morel
  • Compagnie de fusiliers marins de Lanvéoc  >  Compagnie de fusiliers marins Bernier
  • Compagnie de fusiliers marins de Lann Bihoué  >  Compagnie de fusiliers marins Brière

Créée en 1856, la spécialité de fusilier marin a fourni de très nombreux combattants qui se sont illustrés aux cours de tous les conflits depuis cette date.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les fusiliers marins ont constitué plusieurs unités de combat, dont le 1er bataillon de fusiliers marins, qui devient par la suite le 1er régiment de fusiliers marins au sein de la 1ère division française libre du Général de Gaulle. L’épopée de ces unités les conduira en Afrique en juillet 1940 pour la levée et l’instruction des troupes servant pour la France libre, puis aux côtés des forces britanniques contre les forces de l’Axe.

En 1944, les fusiliers marins rejoignent Naples et participent à la rupture du front en Italie aux côtés des Alliés. Le 16 août, ils débarquent en France et combattent pour la libération de Toulon et de Hyères avant de remonter le Rhône et de prendre part à la campagne des Vosges. Ils s’illustrent lors de nombreuses batailles et contribuent à la libération de plusieurs communes de l’Est de la France. A la fin du conflit, le 1er RFM est fait Compagnon de la Libération, privilège rare détenu par seulement deux autres unités de la Marine nationale.

Par ce baptême, la marine met en valeur l’héritage glorieux que portent ces neuf unités de fusiliers marins.

Source :  / (c)Image : Francetvinfo.fr

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Méditerranée orientale : Tensions entre Grèce et Turquie sur fond de réserves gazières

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Méditerranée orientale : Tensions entre Grèce et Turquie sur fond de réserves gazières

Méditerranée orientale. Ankara accuse Athènes d’armer une île démilitarisée

L’escalade de tensions continue entre la Grèce et la Turquie : Ankara accuse Athènes d’armer une île démilitarisée. Les deux pays se disputent le partage des eaux mais aussi, et surtout, la recherche d’hydrocarbures.

La Turquie a accusé lundi la Grèce d’actes de « piraterie » en essayant d’ « armer » une île démilitarisée située à proximité du littoral turc dont le statut est au cœur des tensions actuelles en Méditerranée orientale.

Dans un contexte d’escalade entre la Turquie et la Grèce, la publication la semaine dernière de photos par l’AFP montrant des militaires grecs arrivant sur l’île grecque de Kastellorizo, située à deux kilomètres des côtes turques, a suscité l’ire d’Ankara.

« Les initiatives grecques visant à armer Meis (nom turc de Kastellorizo) sont un nouvel exemple de piraterie », a déclaré lundi Omer Celik, le porte-parole du parti islamo-conservateur AKP du président Recep Tayyip Erdogan.

Diriger des armes vers le littoral turc…

« Diriger des armes vers le littoral turc, c’est une sottise », a-t-il ajouté sur Twitter.

Dimanche, le ministère turc des Affaires étrangères avait qualifié l’arrivée de militaires grecs à Kastellorizo de « provocation », dénonçant une violation de son statut d’île démilitarisée fixé par un traité datant de 1947.

« Nous rejetons les tentatives illégitimes visant à modifier le statut de cette île », avait déclaré le ministère dans un communiqué.

 

L’île de Kastellorizo, source de la discorde

Vendredi, l’AFP a publié des photos montrant l’arrivée de militaires grecs armés à Kastellorizo. Ces images ont été largement reprises par les médias turcs.

Selon un responsable grec, des militaires étaient déjà présents sur l’île avant cette date et l’arrivée des soldats vendredi s’inscrivait dans le cadre d’une rotation des effectifs.

L’île de Kastellorizo est l’un des principaux points de discorde entre la Turquie et la Grèce dans leur dispute concernant le partage des immenses réserves gazières découvertes ces dernières années en Méditerranée orientale.

Athènes soutient que le droit d’exploiter les ressources naturelles autour de cette île lui appartient. Mais Ankara refuse, estimant que cela reviendrait à priver la Turquie de dizaines de milliers de km2 de mer et à l' »emprisonner à l’intérieur de ses côtes ».

L’escalade des tensions actuelle a d’ailleurs été déclenchée par le déploiement d’un navire de recherche sismique turc dans des eaux revendiquées par Athènes au sud de Kastellorizo, le 10 août.

Affichant son inflexibilité en dépit des menaces de sanctions européennes, la Turquie a plusieurs fois prolongé la mission de son navire de recherche, l’Oruç Reis.

Source : Ouest-france.fr - AFP  / Image : tribune.gr

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