Corée du Nord : Tir d’un missile intercontinental qui fini sa course à proximité du Japon…

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Corée du Nord : Tir d’un missile intercontinental qui fini sa course à proximité du Japon…

Corée du Nord : trois questions sur le lancement d’un missile intercontinental dans la zone économique du Japon

Le projectile est tombé à environ 150 km de la péninsule d’Oshima. Tokyo a aussitôt condamné un acte « impardonnable ».

Brusque montée de tensions en Asie de l’Est. La Corée du Nord a tiré jeudi 24 mars un missile balistique intercontinental qui est arrivé jusque dans la zone maritime économique exclusive du Japon, rompant un moratoire qu’elle s’était imposé depuis 2017 sur ce type d’essai d’arme. Tokyo a aussitôt condamné un acte « impardonnable ». Franceinfo résume la situation en trois questions.

Que s’est-il passé ?

Tout a commencé par une alerte émise jeudi matin par l’armée sud-coréenne, qui a dans un premier temps signalé le tir par Pyongyang d’un « projectile non identifié » prenant la direction de l’est. Quelques minutes plus tard, le Japon signalait que le projectile, après avoir volé par 71 minutes, avait fini sa course à 15h44 (7h44 à Paris) dans ses eaux territoriales, à environ 150 km de la péninsule d’Oshima (île septentrionale d’Hokkaido).

Le président sud-coréen Moon Jae-in a rapidement confirmé, par la voie d’un communiqué, que le projectile lancé jeudi après-midi par Pyongyang en direction de la mer du Japon était un missile balistique intercontinental (ICBM, pour InterContinental Ballistic Missile). Il s’agit « d’une rupture de la suspension des lancements de missiles balistiques intercontinentaux promise par le président Kim Jong Un à la communauté internationale », a-t-il déploré.

Dans quel contexte intervient ce tir ?

Les résolutions des Nations unies interdisent à la Corée du Nord, frappée par de lourdes sanctions internationales pour ses programmes nucléaire et d’armement, de procéder à des essais de missiles balistiques. Officiellement, le pays s’est d’ailleurs imposé un moratoire sur ce sujet en 2018. Le fait que le missile tiré jeudi matin soit un ICBM est tout sauf anodin : si Pyongyang a réalisé une dizaine de tirs depuis le début de l’année, il ne s’agissait pas jusqu’à présent de missiles intercontinentaux, même si Washington et Séoul soupçonnaient le régime nord-coréen d’avoir testé certains systèmes d’ICBM lors de ces lancements.

Kim Jong-un avait déclaré l’an dernier qu’améliorer les capacités militaires du pays était prioritaire pour le régime. Parmi ses objectifs : développer un missile balistique intercontinental capable de porter plusieurs ogives conventionnelles ou nucléaires suivant chacune une trajectoire indépendante, difficiles à intercepter par les systèmes antimissiles des Etats-Unis.

Cet essai survient en outre alors que la Corée du Sud est en période de transition présidentielle. Le chef de l’Etat sortant, Moon Jae-in, doit céder son fauteuil en mai au conservateur Yoon Suk-yeol, élu au début du mois et qui a promis d’adopter une ligne plus dure face aux provocations du Nord.

Beaucoup d’analystes s’attendaient à ce que Pyongyang, qui célèbrera le 15 avril le 110e anniversaire de la naissance de Kim Il-sung, fondateur du pays et grand-père de Kim Jong-un, se livre à une démonstration de force pour marquer cette fête, la plus importante du calendrier politique nord-coréen.

Quelles ont été les réactions ?

Le lancement de ce missile balistique intercontinental, tombé les eaux japonaises, est « un acte scandaleux et impardonnable », a déclaré le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, depuis Bruxelles, où il se trouve pour rencontrer les autres chefs d’Etat et de gouvernement du G7.

« [La Corée du Nord] menace la paix et la sécurité du Japon, de la région et de la communauté internationale. C’est inacceptable. »
Fumio Kishida, Premier ministre japonais

L’armée sud-coréenne a de son côté annoncé avoir tiré plusieurs missiles en réponse aux provocations de son voisin.

Les Etats-Unis ont déclaré de leur côté condamner « avec force » le tir effectué par Pyongyang, et assuré qu’elles prendront « toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du territoire américain, de la Corée du Sud et du Japon », selon un communiqué émis par la Maison Blanche. Ce tir nord-coréen « est une violation insolente de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations-Unies et augmente inutilement les tensions » dans la région, a ajouté la porte-parole de l’exécutif américain Jen Psaki.

Source : Francetvinfo.fr avec AFP / Photo : KCNA / AFP
« Missile nucléaire ICBM Unha-3 de la Corée du Nord. Portée théorique 12.000 km. »
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Détroit de Taïwan : Navigation de navires de guerre américain et chinois…

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Détroit de Taïwan : Navigation de navires de guerre américain et chinois…

Des navires de guerre chinois et américain dans le détroit de Taïwan

Alors que Joe Biden s’entretenait avec son homologue chinois cet après-midi, des mouvements de navires de guerre ont été constatés dans le détroit de Taïwan.

L’opération a eu lieu dans le détroit de Taïwan, qui sépare l’île de Taïwan de la Chine continentale, ont annoncé les ministères taïwanais et américain de la Défense avant l’entretien téléphonique très attendu entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping.

Un porte-avions chinois et un navire de guerre américain ont navigué vendredi dans le détroit de Taïwan, qui sépare l’île de Taïwan de la Chine continentale, ont annoncé les ministères taïwanais et américain de la Défense avant l’entretien téléphonique très attendu entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping. Dans un court message envoyé à l’AFP, le ministère taïwanais de la Défense a confirmé le passage vendredi dans le détroit de Taïwan du porte-avions chinois Shandong. «Nous soulignons que nous sommes avertis et surveillons tous les porte-avions et navires de l’APL (Armée Populaire de Libération chinoise) évoluant dans les environs du détroit de Taïwan», a prévenu le ministère.

Dans un mail à l’AFP, le département américain à la Défense a annoncé ensuite qu’un «de nos destroyers» avait traversé vendredi le détroit de Taïwan. Le détroit de Taïwan est une zone éminemment sensible, Pékin considérant Taïwan, île démocratique et autonome, comme faisant partie de son territoire et ayant exprimé sa volonté de s’en emparer un jour, par la force si nécessaire. Les États-Unis, principal allié de Taïwan, considèrent le détroit comme une zone maritime internationale et ont envoyé des navires de guerre dans le secteur pour y mener des opérations de défense de «la liberté de navigation».

Des mouvements de navires de guerre fréquents

L’annonce du ministère taïwanais de la Défense est intervenue avant la conversation entre les chefs d’État américain et chinois consacrée à la situation en Ukraine. Selon les Medias chinois, le président chinois Xi Jinping a déclaré au cours de cet entretien que des conflits militaires entre États n’étaient «dans l’intérêt de personne». Il a notamment souligné qu’il incombait aux États-Unis et à la Chine, en tant que membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, d’assumer leurs «responsabilités internationales et de travailler à la paix (…) dans le monde». Les mouvements de navires de guerre dans le détroit de Taïwan, d’une largeur de 180 km, ne sont pas rares.

Le Shandong a déjà navigué dans le détroit en décembre 2020, le lendemain du passage d’un navire de guerre américain. Le même porte-avions a traversé le détroit en décembre 2019, quelques semaines avant des élections à Taïwan. Sous l’administration Biden, Washington a apporté son soutien à Taïpei, en approuvant au moins deux contrats de vente d’armes à l’île pour renforcer ses systèmes de défense antiaérienne et antimissile afin de répondre aux incursions d’avions de guerre chinois. Pékin considère que ce soutien «compromet sérieusement» les relations entre les États-Unis et la Chine.

La Chine a massivement renforcé sa force de frappe au cours des dernières années, envoyant 969 avions de guerre dans la zone de défense aérienne de Taïwan en 2020, selon une compilation réalisée par l’AFP, soit plus de deux fois plus que les 380 avions signalés en 2016.

Source : Figaro.fr avec AFP Photo : Radio Taiwan International – « Le porte-avions chinois Shandong dans le détroit de Taiwan » 
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Armement : Les drones de saturation en essaim de Naval Group

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Armement : Les drones de saturation en essaim de Naval Group

Le constructeur français Naval Group accélère dans le domaine de la robotique en essaim

Disposer de drones – aériens ou navals – capables d’évoluer en essaim permettrait à une force maritime de saturer ou de leurrer les défenses, voire de lancer une « salve manoeuvrante » contre un ennemi. Et on peut même imaginer qu’ils soient mis en oeuvre depuis un navire autonome. L’US Navy a d’ailleurs lancé un programme en ce sens, en notifiant un contrat de près de 33 millions de dollars à Raytheon Missile & Defense, en février 2021.

D’où l’intérêt de Naval Group pour la robotique en essaim. En février, le constructeur naval s’est associé à MBDA et à l’Agence de développement économique TVT Innovation [établie à Toulon, ndlr] afin de promouvoir et encourager la recherche dans ce domaine.

Plus précisément, l’objectif de ce groupement, appelé « SwarmZ » est de « créer » et de « stimuler l’écosystème de la robotique en essaim en France et en Europe », tout en étant en mesure de repérer les « innovations scientifiques et technologiques qui pourraient contribuer à des progrès significatifs ».

Ce 17 mars, Naval Group est allé encore plus loin en annonçant un partenariat noué avec Dronisos, afin de développer des « solutions d’essaims de drones au profit des marines ».

L’intérêt pour Dronisos s’explique par le fait que cette jeune entreprise française est l’une des rares, dans le monde, à être capable de faire évoluer jusqu’à un millier de drones aériens pour des spectacles et autres grands évènements. Et cela, grâce évidemment à l’intelligence artificielle.

« Dronisos propose maintenant les kits Icarus Swarms, mini essaims de drones dédiés à des missions de sécurité précises : éclairage, brouillage radio, tests de systèmes de lutte anti-drones, cartographie radiologique ou recherche de personnes ou matériel », souligne Naval Group, qui, avec ce partenariat, va renforcer son « dispositif de recherche et de développement en matière de dronisation », lequel fédére déjà des laboratoires, des industriels et d’autres jeunes pousses spécialisées dans la robotique en essaim.

Résilients, saturants et insaisissables !

Selon le communiqué de l’industriel, des expérimentations seront régulièrement menées avec la Marine nationale. Certaines ont déjà eu lieu, des « simulations d’attaque de dix à cent drones » ayant été effectuées pour tester des « systèmes de détection des menaces asymétriques grâce au produit Certifence de Dronisos ».

Pour Naval Group, les essaims de drones sont à la fois une opportunité et une menace. « Les essaims, aériens, de surface ou sous-marins, sont résilients, saturants et insaisissables. Ils permettent ainsi d’assurer de nouvelles formes de missions complémentaires des vecteurs classiques. Les missions des marines peuvent donc être impactées par ces nouvelles technologies », explique-t-il.

Parmi les enjeux des recherches en cours, l’un d’eux serait par exemple d’arriver à déployer des essaims de drones « sous l’eau et dans les airs, pour protéger de toute détection la plongée et la remontée d’un sous-marin ».

Source : Zone Militaire – Laurent Lagneau / Photo : Nae.fr – « Drones en essaim »
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Internet : Le nouveau site web du ministère des Armées… Objectif : faire mieux !

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Internet : Le nouveau site web du ministère des Armées… Objectif : faire mieux !

Le ministère des Armées lance son nouveau site internet

Defense.gouv.fr se réinvente ! Le ministère des Armées modernise sa communication numérique à travers la refonte graphique, éditoriale et technique de son site internet, en ligne depuis le 15 mars.

Il existe plus de 20 000 sites internet de l’Etat. Le service d’information du gouvernement a donc souhaité harmoniser les expériences de navigation de leurs utilisateurs, qu’importe l’environnement numérique dans lequel ils se trouvent, en créant en 2020 un Système de Design de l’Etat*. Afin de s’inscrire dans cet écosystème des sites institutionnels du gouvernement, le ministère des Armées a ainsi refondu et mis en ligne son site internet.

En 2021, les visiteurs naviguaient en moyenne 6 minutes sur le site internet Defense.gouv.fr.

Objectif en 2022 : faire mieux !

Pour le ministère des Armées, la satisfaction de tous les utilisateurs est le principal objectif. Avant d’initier la refonte du site, il a conduit une étude sur les habitudes de navigation, appelées « parcours utilisateur ». Cela a permis de relever certaines difficultés d’utilisation de l’ancien site internet et surtout de mieux comprendre les attentes des internautes, sur lesquelles la nouvelle version de Defense.gouv.fr a été conçue. Le ministère des Armées s’est également engagé à faire de l’accessibilité une priorité en s’appuyant sur le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA).

La Délégation à l’information et à la communication de la défense (DICoD) a conduit la transformation du site internet avec la Délégation à la transformation et à la performance ministérielle (DTPM) avec l’Agence du numérique de défense (AND). La Direction générale du numérique et des systèmes d’information et de communication (DGNUM), la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information de la défense (DIRISI) ainsi que le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) ont également contribué, par leur expertise, à la réalisation de ce projet.

Enfin, ce nouveau site internet est le fruit d’une réflexion collégiale qui a réuni 26 organismes de communication du ministère des Armées.

Un parcours utilisateurs adapté aux profils des visiteurs

Vitrine des missions du ministère, le site internet se dote d’une apparence plus moderne, épurée et adaptée à tous les supports (mobiles, tablettes, ordinateurs). La nouvelle version de Defense.gouv.fr propose un parcours utilisateurs adapté à tous les profils de visiteurs : qu’ils soient jeunes, professionnels, journalistes, chercheurs, anciens combattants ou appartenant à la famille d’un personnel du ministère, chacun dispose d’un accès dédié sur la page d’accueil.

Ce nouveau site possède évidemment quelques défauts de jeunesse. Nous remercions tous les internautes qui nous les ont signalés. Nous allons ainsi pouvoir l’améliorer.

* Le Système de Design de l’État regroupe un ensemble de composants réutilisables, pouvant être assemblés pour créer des sites Internet accessibles et ergonomiques.

Source : Ministère des Armées / Photo : Copie écran – © DICOD
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Taïwan : Mobilisation des réservistes face aux revendications et à la pression chinoise

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Taïwan : Mobilisation des réservistes face aux revendications et à la pression chinoise

Taïwan entraîne ses réservistes, sur fond d’inquiétudes liées à l’Ukraine

La Chine revendique l’île démocratique autonome comme faisant partie de son territoire et a juré de la reprendre un jour, par la force si nécessaire. Une menace ravivée par l’invasion de l’Ukraine.

Une invasion peut en cacher une autre

Des centaines de réservistes de l’armée taïwanaise ont participé ce lundi à des entraînements, après un appel à l’« unité » de l’île lancé par la présidente. Taïwan s’inquiète de voir Pékin reprendre l’île de force, des craintes ravivées par l’invasion russe en Ukraine. L’an passé, Taïwan a intensifié les entraînements des réservistes dans un contexte de tensions croissantes entre Pékin et Taipei. La Chine revendique l’île démocratique autonome comme faisant partie de son territoire et a juré de la reprendre un jour, par la force si nécessaire.

Environ 400 réservistes ont pris part ce lundi à des exercices de tir dans le cadre d’un programme destiné à les préparer au combat. Leur entraînement, qui a commencé début mars, simule la défense d’une plage située près de la capitale Taipei. Cette formation se déroule alors que Taipei suit de près l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Samedi, la présidente Tsai Ing-wen a souligné devant ces réservistes la nécessité que l’île soit unie pour assurer sa défense : « La situation en Ukraine prouve une fois de plus que la protection du pays, en plus de la solidarité et de l’assistance internationale, dépend de l’unité du peuple », a-t-elle déclaré, vêtue d’un treillis militaire et d’un gilet pare-balles.

Le général Chen Chung-chi, chef du 6e commandement de l’armée taïwanaise, a souligné l’importance des troupes réservistes qui viennent s’ajouter aux militaires professionnels : « La sécurité de l’ensemble du pays ne dépend pas seulement des soldats », a-t-il déclaré ce lundi.

La Chine lorgne sur Taïwan

« En Ukraine, nous voyons des soldats sur le champ de bataille et certains hommes (…) qui partent au combat après avoir mis leur femme et leurs enfants en sécurité », a-t-il poursuivi. « Le pouvoir militaire est limité mais le pouvoir du peuple est illimité ». Un réserviste, Shi Hui-bin, a expliqué que cette formation lui permet de rester préparé et d’être au fait des tactiques militaires actuelles : « Le moment venu, je saurai quoi faire », a-t-il déclaré aux journalistes après une séance d’entraînement au tir.

Le président chinois Xi Jinping a adopté une approche nettement plus agressive envers Taipei depuis l’élection en 2016 de la présidente Tsai Ing-wen, qui considère Taïwan comme une nation déjà souveraine et ne faisant pas partie d’ » une seule Chine ». Moscou se range du côté de Pékin, estimant que Taïwan fait « partie intégrante » de la Chine. L’an passé, les avions de l’armée chinoise ont fait un nombre record d’incursions dans la zone d’identification de défense aérienne (ADIZ) de Taïwan.

Ce lundi, le ministère taïwanais de la Défense nationale a fait état de l’incursion de 13 avions militaires chinois dont 12 chasseurs dans la zone de défense aérienne, le nombre le plus élevé depuis le début du mois. Cinquante-six avions de combat chinois avaient pénétré dans cette zone le 4 octobre dernier, le nombre le plus élevé en un seul jour, selon des données compilées par l’AFP.

Source : LeParisien.fr avec AFP / Photo : Sam Yeh Agence France-Presse
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